"Cette nouvelle traduction du grec ancien des quatre Évangiles canoniques (Matthieu, Marc, Luc et Jean) entend faire redécouvrir ces textes comme des oeuvres littéraires originales, au sein de la littérature antique juive et grécoromaine. Une littérature forgée et inventée à partir des pratiques orales d'enseignement et de discussion de la Torah (la Bible hébraïque) pendant toute la période dite du Second Temple, du vie siècle avant notre ère au Ier siècle.
Une triple conviction est à l'origine de cette traduction :
1) Les Évangiles appartiennent à la culture religieuse et littéraire du judaïsme antique. 2) Rédigés dans la langue grecque de l'époque, ce sont des traductions de paroles, de discours, de citations de l'araméen et de l'hébreu de l'époque.
3) Ces textes sont des performances littéraires pour témoigner de l'enseignement d'un jeune rabbi du Ier siècle en Judée et en Galilée.
Le mot "évangile" est ainsi traduit et compris comme performance : réaliser par l'écrit "l'annonce heureuse".
Il s'agit de revisiter le vocabulaire traditionnel religieux, en revenant à la littéralité du grec ancien.
Enfin, on découvre une autre représentation de Jésus et de sa parole. Jésus cherche moins à culpabiliser qu'à libérer, il ne fonde pas de nouvelle religion mais cherche à faire abonder, multiplier, la parole de la Torah, en direction de toutes les classes sociales. Ces textes, écrits et composés en temps de crise, dialoguent avec notre époque."
F. B.
"Bonjour, je m'appelle Sergueï. Je cherche à rencontrer du monde et à mieux connaître Paris."
Cette enquête commence par hasard, lorsqu'un agent secret russe tente de recruter Romain Mielcarek. Pour l'auteur, l'occasion est trop belle de plonger dans les basfonds du renseignement où s'affrontent services russes et contre-espionnage français.
Résultat de dix ans d'enquête, Les Moujiks décrit l'impunité avec laquelle les agents de la GRU, du FSB et du SVR oeuvrent contre nos intérêts nationaux. Loin des fantasmes du cinéma et de la littérature, des hommes au service d'un État autocratique jouent avec les vies de politiques, de chercheurs, de fonctionnaires, de journalistes... mais aussi avec celles de simples citoyens instrumentalisés. Ces hommes brutaux, pas toujours très habiles, ont violé sans vergogne toutes les règles et toutes les lois.
Un danger longtemps ignoré : qui aurait pu imaginer que la Russie soit une menace ?
Une enquête explosive sur le renseignement russe en France.
Texte amoureux et incarné d'une part, texte métaphorique et philosophique d'autre part, Le Cantique des cantiques et L'Ecclésiaste sont deux fragments bibliques inépuisables de densité et de beauté, qui captivèrent au fil des siècles théologiens, penseurs, artistes. Ces deux livres de l'Ancien Testament, sommets littéraires écrits en hébreu, sont ici restitués dans une langue poétique par la plume claire et ciselée d'Ernest Renan.
"Oui, tu es belle, mon amie ! oui, tu es belle ! Tes yeux sont des yeux de colombe.
Oui, tu es beau, mon bien-aimé ! oui, tu es charmant ! Notre lit est un lit de verdure."
La jeune Berlinoise qui a rédigé ce journal, du 20 avril 1945 - les Soviétiques sont aux portes - jusqu'au 22 juin, a voulu rester anonyme, lors de la première publication du livre en 1954, et après. À la lecture de son témoignage, on comprend pourquoi.
Sur un ton d'objectivité presque froide, ou alors sarcastique, toujours précis, parfois poignant, parfois comique, c'est la vie quotidienne dans un immeuble quasi en ruine, habité par des femmes de tout âge, des hommes qui se cachent : vie misérable, dans la peur, le froid, la saleté et la faim, scandée par les bombardements d'abord, sous une occupation brutale ensuite. S'ajoutent alors les viols, la honte, la banalisation de l'effroi.
C'est la véracité sans fard et sans phrases qui fait la valeur de ce récit terrible, c'est aussi la lucidité du regard porté sur un Berlin tétanisé par la défaite. Et la plume de l'auteur anonyme rend admirablement ce mélange de dignité, de cynisme et d'humour qui lui a permis, sans doute, de survivre.
Chaque nuit, Schéhérazade captive le sultan Schahriar en lui contant des aventures merveilleuses. Celles d'Ali Baba, d'Aladdin, de Sindbad le marin et du Pêcheur sont réunies dans notre recueil.
Dans cet univers magique et fascinant, les héros affrontent des génies, découvrent des trésors et triomphent des monstres par la ruse !
TOUT POUR COMPRENDRE
o Notes lexicales
o Genèse et postérité
o Genre de l'oeuvre
o Personnages
o Contexte historique et culturel
o Chronologie et carte mentale
TOUT POUR RÉUSSIR
o Tableaux à compléter
o Avez-vous bien lu ?
o Questions de compréhension et d'interprétation
GROUPEMENTS DE TEXTES
o On ne naît pas héros, on le devient !
o Contes à la mode orientale
CAHIER ICONOGRAPHIQUE.
Transformé par son amitié avec Enkidou, l'homme sauvage, Gilgamesh, roi tyrannique, se lance dans un périlleux voyage en quête de l'immortalité. Le récit de ses exploits est le plus ancien texte de l'humanité.
Titre recommandé par le ministère de l'Éducation nationale en classe de 6e et 5e.
"Dire Les Mille et une Nuits n'est pas une vaine chimère.
Et ce lointain, un peu méditerranéen, perse et indien à la fois, un peu païen, un peu chrétien et juif, et musulman dans sa forme définitive, est fait pour être entendu et dit, un peu lentement, un peu suavement.
Quelle voix, mieux que la voix de Sapho, sait se glisser dans la voix même de Shéhérazade ? Car c'est bien elle qui, tout au long de ces nuits, sait retenir l'attention de son royal époux, ainsi qu'elle captive la nôtre. Mais quel tour de force aussi ! Car non seulement Sapho est une lectrice, mais elle sait aussi que tout le charme des récits agit comme une incantation vitale. Sa narration, on ne peut l'oublier, est un combat contre le fatal arrêt de mort de toutes les femmes de Shahriar depuis qu'il a été bafoué par une trop voluptueuse sultane. Alors, la voix qui monte est une voix qui mène un doux et intense combat : celui de la persuasion, celui de toute la puissance du verbe."
Jean-Yves PATTE
Renart a faim d'anguilles, de jambon ou d'andouilles, mais rien ne le régale plus que de duper les autres : des paysans, le chat Tibert, le loup Isengrin et même le roi Noble le lion. Renart le hors-la-loi, Renart le rusé, Renart le diabolique se transforme au gré de son imagination en pèlerin, jongleur, teinturier, médecin ou cadavre Mieux qu'un récit d'historien, les roublardises de Renart nous parlent d'un temps où les rois s'employaient à asservir leurs vassaux insoumis, où les chevaliers partaient en croisade et où les animaux partageaient l'aventure humaine. Cette édition réunit un choix d'épisodes significatifs et savoureux du Roman de Renart, ordonnés de manière à offrir une histoire divertissante et cohérente. L'ÉDITION : découvrir, comprendre, explorer questionnaire de lecture le Roman de Renart en version originale groupements de textes les figures du rusé en littérature quatre versions de la fable « Le Corbeau et le Renard » culture artistique cahier photos : histoire des arts Un livre, un film : Fantastic Mr. Fox de Wes Anderson Renart sur le web !
Edition enrichie comportant un carnet de lecture pour connaître l'auteur et mieux comprendre son oeuvre.
"Sézame, ouvre-toi !" Grâce à cette formule magique, Ali Baba découvre un fabuleux trésor caché au fond d'une grotte de la forêt.
Le voilà riche, lui, le pauvre bûcheron! Mais les quarante voleurs qui possèdent ce butin ont bien l'intention de récupérer leur bien... Morgiane, la fidèle servante d'Ali Baba, parviendra-t-elle à déjouer le piège qu'ils vont tendre à son maître ?
L'un des plus célèbres contes des "Mille et Une Nuits".
Le Coran
" Dieu est la lumière des cieux et de la terre. Cette lumière ressemble à un flambeau, à un flambeau placé dans un cristal, cristal semblable à une étoile brillante ; ce flambeau s'allume de l'huile de l'arbre béni, de cet olivier qui n'est ni de l'Orient ni de l'Occident, et dont l'huile semble s'allumer sans que le feu y touche. C'est une lumière sur une lumière. Dieu conduit vers sa lumière celui qu'il veut, et propose aux hommes des paraboles ; car il connaît tout. "
Coran 24, 35
Traduction de Albert Félix Ignace de Biberstein Kasimirski
Préface de Mohammad Ali Amir-Moezzi
Nous vaincrons parce que nous sommes plus profonds.
Texte fondateur, La Chanson de Roland du clerc Turold fut d'abord un poème de la croisade : toute pénétrée des rêves et préjugés des seigneurs qui allèrent lutter en Espagne autour de Saragosse, la célèbre chanson de geste était destinée à renforcer, chez un public bouleversé par la menace sarrasine, l'enthousiasme pour la guerre sainte.
Elle est aussi le miroir des conflits et des tensions de la société féodale - entre la justice et le droit, le service du suzerain et l'exaltation de soi, la défense de la foi et la fidélité au contrat vassalique -, et l'instrument d'une glorification des relations familiales (entre Charlemagne et son neveu Roland), guerrières (entre Roland et Olivier) ou amoureuses (entre Roland et Aude).
Mais la fiction dépasse l'histoire : rude, violente et profonde dans l'expression des sentiments, elle confère aux figures héroïques une vraie réalité poétique et fait de ce chef-d'oeuvre l'une des plus hautes expressions du mouvement créateur qui anime alors le monde médiéval.
Cette pièce anonyme qui connut un succès immense dès sa création propose, sur le thème du trompeur trompé, une série d'éblouissantes variations. Elle décrit un XVe siècle où l'argent fausse les rapports sociaux, où la parole appartient au plus fort, mais où s'épanouit aussi une verve joyeuse et piquante.
Eiríkr le Rouge, condamné au bannissement à la suite des meurtres de Eyjólfr la Fiente et de Hrafn le Duelliste, met les voiles et part à la découverte du Groenland. Leifr, fils d'Eiríkr et de Thjódhildr, part du Groenland vers la Norvège mais son bateau est détourné vers les Hébrides ... Quant à Thorfinnr Karlsefni, fils de Thórdr Tête-de-Cheval, il part explorer le Vínland, contrée lointaine de Terre-Neuve...
Le nom d'Eiríkr le Rouge évoque l'aventure, la bravoure, la magie des Vikings et les découvertes de contrées sauvages du Grand Nord...
Le récit commence le jour où le sultan Schahriar découvre l'infidélité de son épouse : après l'avoir faite exécuter, il décide d'épouser une nouvelle femme chaque nuit et de la faire condamner à mort au lever du jour pour être sûr de ne plus jamais être trompé. Schahrazade devient ainsi l'épouse du sultan, et, pour sauver sa vie, lui raconte tous les soirs de captivantes histoires.
À trop martyriser Jacquinot, sa femme se retrouve victime d'une méchante mésaventure. Jenin, lui, cherche désespérément à connaître son père, tandis que le bateleur trouve son bonheur à divertir ses semblables grâce aux tours de son malicieux valet.
Ces trois tableaux de la vie quotidienne au Moyen Âge, pleins de joie et d'éclats de rire, mettent en scène des personnages aussi truculents que stratèges, prêts à bien des ruses pour arriver à leurs fins.
L'édition :
Le théâtre au Moyen Âge : farce, sotie et moralité
Microlectures
Exercices de vocabulaire
Groupement de textes : la scène de ménage au théâtre
Culture artistique :
cahier photos : histoire des arts
un livre, un film : à la découverte de La Folie des grandeurs (Gérard Oury)
La farce 2.0
L'imitation de Jésus-Christ
L'Imitation de Jésus-Christ tient une grande place dans la littérature chrétienne. Écrit par un moine, Thomas a Kempis, durant la première moitié du XVe siècle, ce petit livre a été lu et médité par des générations de laïcs désireux d'approfondir leur vie intérieure.
L'Imitation est certes un témoignage parmi d'autres du renouveau spirituel de son époque, désigné sous le nom de Devotio moderna, qui oppose la voie de l'intériorisation à un monde extérieur déchiré et violent. Mais les grandes œuvres débordent le temps et le lieu qui ont offert le cadre, le sujet, l'occasion, l'auditeur. C'est l'existence chrétienne de toutes les époques qui est décrite dans ce livre. La grâce et la tentation sont ressaisies à leur " racine " : l'existence de l'amour et du mal. De l'un et de l'autre, l'auteur décrit les formes en appelant le lecteur à la conversion intérieure. L'Imitation tend à cette purification du cœur sans laquelle ne peut être ni compris ni vécu l'Évangile.
Traduit du latin par Félicité Lamennais
"Renart ne peut pas s'empêcher de nuire aux autres en leur jouant des tours pendables. C'est plus fort que lui ! Il s'en prend même à ceux, pourtant rares, qui le défendent et sont ses amis."
Trahisons, mensonges, mauvais tours : voici les principales occupations de Renart, qui ne recule devant rien pour parvenir à ses fins. Mais le rusé se fait parfois prendre à son tour : son oncle Isengrin, le loup redouté n'entend pas se laisser faire... Ces deux-là vont se livrer bataille au prix des plus vives cruautés et des plus fines ruses !
+ des informations à découvrir à la fin du livre.
Édition enrichie (Préface, notes, chronologie et bibliographie)Mariane, une religieuse portugaise, adresse à l'officier français qui l'a abandonnée cinq lettres passionnées et lyriques : « Quoi ? cette absence à laquelle ma douleur, tout ingénieuse qu'elle est, ne peut donner un nom assez funeste, me privera donc pour toujours de regarder ces yeux dans lesquels je voyais tant d'amour ? » Mais à sa souffrance et sa plainte, rien ne répond jamais que
l'obstiné silence de son amant.
Lorsqu'en 1669 le libraire Barbin publie ces Lettres portugaises traduites en français, il les donne pour authentiques, et le succès qu'elles rencontrent tient beaucoup à l'émouvante sincérité de cette voix dont Stendhal, par exemple, ne doutera pas non plus qu'elle fût celle d'une vraie religieuse. Il se peut que l'on s'accorde désormais à considérer le plus souvent qu'elles furent écrites par le vicomte de Guilleragues, ce sont toujours les mêmes ravages de la passion que nous découvrons encore par la voix de Mariane dans ces pages où s'inaugure un genre qui multipliera les chefs-d'oeuvre : le roman par lettres. Edition d'Emmanuel Bury.
Gísli est un Viking hors du commun ; habité de généreux idéaux, fils respectueux, frère fidèle et mari aimant, il se trouve bien malgré lui dans une situation compliquée. Victime d'un destin impitoyable, il doit choisir entre venger son frère ou perdre son honneur.
Vengeance, jalousie, trahison, tous les ingrédients sont rassemblés pour nous offrir une histoire de vaillance, d'amour et de mort dans le monde rude des fiers guerriers vikings.
Nés d'une lointaine tradition orale, les textes de l'Edda poétique, traduits ici dans leur intégralité, constituent, avec les autres textes scandinaves réunis dans cet ouvrage, un pan capital de notre patrimoine indo-européen. A plus d'un millénaire de distance, ils nous permettent de découvrir la richesse de l'âme germanique ancienne.Loin d'être des Barbares, ceux qui passèrent à la postérité sous le nom de Vikings formaient une communauté d'hommes qui idéalisèrent leur condition sous forme de mythes et de légendes poétiques. Les dieux et les grands héros du Nord ont ainsi inspiré des " dits ", des lais et des élégies, dont la qualité littéraire rappelle celle des grandes sagas. En des images inoubliables, ces textes nous dévoilent une vision fondamentale de l'homme, de la vie et du monde, un monde imprégné par la toute-puissance du Destin auquel nul n'échappe, qu'il soit dieu, alfe ou homme.Régis Boyer est professeur de langues, littératures et civilisation scandinaves à l'université de Paris-Sorbonne.
Écrit au tournant des XIVe-XVe siècles par un auteur dont l'identité demeure incertaine, Les Quinze Joies du mariage - qui se lisent comme un seul récit ou quinze histoires courtes - forment une savoureuse satire de la guerre des sexes. À la première place : la femme. C'est elle qui mène la danse, faisant de cette comédie de moeurs un témoignage exceptionnel sur la vie de couple, le désir féminin et la société du Moyen Âge.
Dans ce recueil de nouvelles - l'un des premiers en langue française -, la parole prime. Dialogues piquants, mots à double-entente, commentaires satiriques : l'ironie et l'ambiguïté du propos font des Quinze Joies du mariage une oeuvre singulière, dont on ne peut dégager aucune morale ni aucun sens univoque. La traduction, présentée en regard du texte original, restitue la saveur du lexique, la subtilité de la polysémie, la force de la syntaxe. Rendant vive la langue médiévale, elle permet de saisir l'incroyable modernité de ce texte jubilatoire.
Écrit en pâli au IIIe siècle avant J.-C. et conservé à Ceylan, le Dhammapada (sanskrit : Dharmapada), qui se traduit par versets de la Loi, est l'un des textes fondamentaux les plus célèbres de la littérature bouddhique. Ces vers, d'une profondeur extraordinaire, ont conservé les paroles prononcées par le Bouddha en diverses circonstances de sa longue vie de prêche. Le Dhammapada, qui contient l'essence même de l'enseignement du Bouddha, a été très tôt admis parmi les textes canoniques. Il occupe dans le bouddhisme une place centrale comparable aux Évangiles dans le monde chrétien.
Ces aphorismes, dépouillés de toute formulation accessoire, incisifs et denses sont très précieux pour qui veut accéder à la compréhension de l'enseignement direct du Bouddha. Le Dhammapada est en quelque sorte un condensé, la quintessence du Dharma transmis par le Bouddha.
Écrits pour la plupart au XIIIe siècle, les fabliaux sont des contes à rire, des récits courts et sans prétention symbolique, véritable contrepoint et contrepied de la littérature courtoise. Ils racontent, avec un humour tour à tour cynique et tendre, des aventures plaisantes ou exemplaires, et mettent en scène des épisodes de la vie quotidienne médiévale. C'est, ici, l'histoire d'un paysan trompé, là celle d'un savetier se vengeant du prêtre qui l'a fait cocu. Si les femmes n'ont pas toujours le beau rôle - elles sont avares, mégères et inconstantes -, elles apparaissent aussi d'une redoutable habileté... Histoires lestement contées où le dialogue anime le scénario, les fabliaux nous invitent à découvrir un Moyen Âge déridé et souriant, dont on méconnaît parfois l'existence.