« Cent cinquante pages magnifiques et saisissantes [...] » La Croix
« Demeurer inconsolée ne signifie pas que je reste en larmes, tout au contraire, je reste en vie au sens où je reste vive, aiguisée, pleine d'appétit et de curiosité pour ce qui vient, sans rien vouloir effacer ou atténuer de ce qui a été, ni le bonheur de l'amour ni l'épreuve de la perte. » Christine Pedotti.
« Un récit d'une force de vérité saisissante [...] un précieux manuel de réconfort pour tous ceux que la mort a dévastés. » La Vie
« Un récit initiatique de la reconstruction sans fard, sans orgueil mais résolument plein d'espérance. » Témoignage Chrétien
« Messieurs les responsables de l'Église catholique,Vous penserez que j'écris sous le coup de la colère, et vous aurez raison. Mais si ma colère s'adresse à vous, elle n'est pas contre vos personnes. Je connais nombre d'entre vous, nous nous sommes croisés, parlé, je crois même être l'amie de certains. Ma colère est contre ce système qui étouffe le meilleur de vous-mêmes. Depuis longtemps, nous en observions les dysfonctionnements, mais cette fois, il a atteint sa limite extrême en devenant criminel, ou plus exactement complice de crimes odieux à l'égard de ceux qui sont le plus chers, notre avenir : nos enfants.Pour pouvoir dire "plus jamais ça", il faut comprendre ce qui a permis cette situation et en extirper les racines. Que se passe-t-il quand l'Eglise éloigne de Dieu, blesse les enfants et scandalise nos sociétés ? Sans doute mes mots vous sembleront-ils durs. Ils sont à la mesure du désastre moral qui nous frappe. »
Ecrivaine, journaliste et éditrice, Christine Pedotti a publié plus d'une trentaine d'ouvrages, dont dernièrement Jésus, l'homme qui préférait les femmes. Elle a aussi assuré en 2017 la coordination de l'ouvrage collectif Jésus. L'encyclopédie dirigé par Joseph Doré.
Le grand roman des passions humaines
" Du fond de notre mémoire, quelques souvenirs surgissent : les trompettes de Jéricho, Samson et Dalila, David et Goliath. Mais la Bible est bien plus que cela : un véritable trésor d'histoires plus incroyables les unes que les autres ! " Décidément, la Bible est le grand roman des passions humaines. Avec une plume toujours aussi alerte, Christine Pedotti poursuit le récit fascinant des mille et une histoires contenues dans le livre sacré : des histoires où les ennemis sont partout et qui résonnent du fracas des combats !
Cette humanité-là ressemble à la nôtre. Elle est faite de grands élans, de générosité, de rancune, de jalousie, et parfois de haine...
" Une histoire rédigée tambour battant, de celles que n'aurait pas reniées un Alexandre Dumas de la meilleure veine. " Samuel Lieven, La CroixChristine Pedotti est journaliste et écrivain. Elle est l'auteur de Jésus, cet homme inconnu,
aux Éditions XO, et du premier volume de La Bible racontée comme un roman,
paru en 2015.
Cinquante ans après le concile Vatican II, l'Église catholique fait face à l'une des plus graves crises de son histoire. Crise de crédibilité dans l'espace occidental, crise morale avec les scandales de pédophilie, crise de recrutement de ses élites et de son encadrement (les prêtres), poussée d'un courant ultraconservateur extrêmement critique, désaffection de sa base, concurrence des sectes évangéliques en Amérique latine, crise de gouvernement... L'écho des luttes intestines a même franchi les murs de silence du Vatican avec les Vatileaks. Or, le pape et son administration, tous deux vieillissants, semblent incapables de relever les défis nouveaux du monde et l'Église est comme frappée d'autisme. Face à cette situation critique, la réunion des évêques du monde entier en concile, est-elle une solution ? Quels en sont les difficultés et les risques ? L'auteure propose de changer la donne : Vatican III ne réussira que s'il échappe au huis clos clérical entre évêques et théologiens
Le grand roman des passions humaines " Contrairement à une idée reçue, les histoires de la Bible ne sont guère morales. Les "héros' y sont la plupart du temps aussi roublards que menteurs, aussi jaloux que rancuniers, bref, humains, débordants de désirs et de vitalité. Je vais donc vous raconter la Bible comme je l'aime, pleine de passion et de fracas, de haine et de tendresse, de violence et d'amour ! "
Racontée par Christine Pedotti, la Bible devient une véritable saga. Rien n'a été inventé, tout vient de ce texte sacré. Le résultat est lumineux : des histoires que l'on croyait connaître, comme celles de Noé, Adam et Ève, Sodome et Gomorrhe, dont on découvre le vrai sens, et d'autres, enfouies dans les pages de la Bible, qui surgissent pour notre plus grand bonheur : la ruse de Rébecca, le coup de foudre pour Rachel, la jalousie des frères de Joseph...
Pour les croyants, la Bible est la Vérité qui décrit la relation entre Dieu et les hommes. Mais elle est aussi le miroir de l'humanité, dans sa bonté comme dans ses côtés les plus sombres.
La plus grande bataille d'idée du XXe siècle qui a changé la vie de plus d'un milliard de catholiques il y a 50 ans.
En janvier 1959, moins de cent jours après son élection, le pape Jean XXIII, un petit homme débonnaire de 77 ans, annonce la convocation d'un concile afin de faire un grand aggiornamento (mise à jour) de l'Église catholique romaine. Trois ans plus tard, le 11 octobre 1962, 2 500 évêques venus du monde entier se réunissent pour la première fois dans la basilique Saint-Pierre de Rome sous les caméras du monde entier. La bataille entre les conservateurs qui condamnent la modernité et les progressistes qui veulent ouvrir l'Église au monde va se livrer pendant quatre sessions de deux mois chacune, de 1962 à 1965. On ferraillera sur le latin, la place de la Bible, le gouvernement de l'Église, la liberté religieuse, l'oecuménisme, les juifs, les autres religions, la contraception, la paix et la guerre, la pauvreté et la justice sociale... Ce gigantesque débat est porté par des hommes hauts en couleur, comme le terrible cardinal Ottaviani, préfet du Saint-Office. Parmi les théologiens les plus jeunes, le Suisse Hans Küng et l'Allemand Joseph Ratzinger font figure de " révolutionnaires ". Dans l'affrontement des opinions s'expriment les caractères, les convictions, les émotions. La réalité du coeur et de l'âme qui se dévoile rend tous ces hommes profondément émouvants et nous fait éprouver à leur égard de l'amitié et même de la fraternité. Le Concile de Vatican II a changé la vie quotidienne de plus d'un milliard de catholiques. Mais la question de la relation de l'Église catholique avec le monde demeure aujourd'hui plus aiguë que jamais. Les lignes de failles qui parcourent l'assemblée concilaire, et qui sont les zones de fractures de l'Église d'aujourd'hui, donnent à cet événement cinquantenaire une brûlante actualité.
« Qui ose encore parler d'espérance aujourd'hui ? Les immenses défis auxquels nous avons à faire face, en particulier la crise environnementale, nous font douter de tout avenir. Face à cette crise de l'avenir que nous identifions d'abord comme une crise de l'espérance, le christianisme a-t-il un mot à dire ? ... Quoique nous soyons l'une et l'autre des chrétiennes inscrites dans la tradition du catholicisme, il ne sera pas question ici de réformes institutionnelles, mais bien de revenir à la source jaillissante du christianisme, à sa richesse originale et originelle ».
Plus de dix après la parution des Pieds dans le bénitier, Christine Pedotti et Anne Soupa font à nouveau entendre leurs voix fortes : « Si nous ne redevenons pas comme des premiers chrétiens, nous serons les derniers ».
Christine Pedotti, directrice de Témoignage chrétien, a publié aux éditions Albin Michel Jésus, l'homme qui préférait les femmes, Qu'avez-vous fait de Jésus ?, et L'inconsolée. Elle a été la coordinatrice de Jésus. L'Encyclopédie.
Anne Soupa, bibliste, a osé présenter sa « candidature » à la charge d'archevêque de Lyon en remplacement de Mgr Barbarin (Pour l'amour de Dieu, Albin Michel). Ensemble, elles ont fondé le Comité de la jupe et la Conférence catholique des baptisé.e.s francophones.
Tous les superlatifs ont été utilisés pour célébrer Jean Paul II, ce géant du XXème siècle au destin hors du commun. Sa stature politique est indiscutable, et il fut certainement l'un des acteurs de la chute du communisme. Voyageur infatigable, il a drainé, par son charisme exceptionnel, des foules immenses, en particulier les jeunes à l'occasion des JMJ. Pourtant quinze ans après sa disparition, les fruits de ce long pontificat se révèlent terriblement amers, et l'on est en droit de se demander quelle est la responsabilité de Jean Paul dans la crise que traverse l'Église catholique, l'une des les plus graves de son histoire. Il se voulait le pape d'une restauration catholique - « nouvelle évangélisation », réarmement doctrinal, centralité de l'autorité romaine - mais cette politique a contribué à la dissimulation des pires abus. Et, à l'exception notable du monde juif envers lequel il a posé des gestes prophétiques, elle a laissé sur le chemin beaucoup de monde : les théologiens d'ouverture, les autres confessions chrétiennes, les femmes, les homosexuels...Les auteurs engagent une relecture serrée des grands axes de ce pontificat historique. Sans esprit de polémique, ils ouvrent un droit d'inventaire
Écrivaine, journaliste et éditrice, Christine Pedotti a publié plus d'une trentaine d'ouvrages sur l'Église catholique, dont une histoire du concile Vatican II. Son dernier livre, Qu'avez-vous fait de Jésus ? (Albin Michel, 2019), pointe le silence des responsables de l'Église face aux abus sexuels.
Anthony Favier est professeur agrégé d'histoire et docteur en histoire contemporaine.