Ce livre met en évidence et discute l'importance des retombées économiques du patrimoine. Il décrit et analyse les politiques patrimoniales jusque dans leur dimension internationale. Entre objet de culte et objet menacé, le patrimoine doit une part de l'attention qui lui est accordée à sa dimension économique. Il ne faut ni la dédaigner ni la surestimer.
Le patrimoine culturel est l'objet d'engouements collectifs, mais aussi de terribles atteintes. Son champ n'a cessé de s'étendre, et il revêt une dimension immatérielle et symbolique qui en fonde la valeur. L'analyse économique du patrimoine permet d'explorer les déterminants de la demande, de prendre la mesure des coûts de la conservation et de la mise à disposition des publics, d'évaluer la pertinence des aides en direction des propriétaires privés de monuments protégés. Elle montre que les modes de financement ne sont jamais indifférents aux stratégies des établissements culturels.
Ce livre met en évidence et discute l'importance des retombées économiques du patrimoine. Il décrit et analyse les politiques patrimoniales jusque dans leur dimension internationale. Entre objet de culte et objet menacé (usure du temps, négligence et guerres), le patrimoine doit une part de l'attention qui lui est accordée à sa dimension économique. Il ne faut ni la dédaigner ni la surestimer.
Développement du numérique, restrictions budgétaires, influence de la réglementation européenne... de nombreux facteurs extérieurs interrogent les fondements de la politique culturelle. « L'exception française » est-elle toujours un modèle alors que les repères changent ?
Afin d'y voir plus clair, l'auteure aborde de façon raisonnée et argumentée les différentes questions qui occupent régulièrement le devant de la scène, de la baisse des budgets aux nouvelles pratiques et consommations en passant par la toujours difficile démocratisation de l'accès à la culture ou bien l'importance du rayonnement français à l'international.
Que ce soit l'aumône faite dans le métro, l'arrondi effectué en caisse ou l'engagement d'une fondation en faveur de l'aide humanitaire, le don traverse notre quotidien. Pourtant, les économistes se sont saisis tardivement de cette question, longtemps restée l'apanage des anthropologues.
En s'appuyant sur les développements les plus récents de la science économique, mais aussi sur des travaux plus anciens et méconnus, cet ouvrage expose comment le don est entré dans la science économique. Les auteures montrent qu'il a progressivement fait l'objet de collectes de données, de travaux de recherche et d'essais, qu'il s'agisse d'évaluer les effets de la fiscalité, de comprendre les motivations qui y président ou encore les formes qu'il peut revêtir, y compris les plus innovantes, comme le financement participatif via des plateformes dédiées. Enfin, ce livre s'interroge sur l'instrumentalisation du don pour de bonnes causes, mais aussi pour de moins bonnes. L'analyse est illustrée par de nombreux exemples, aussi bien en France qu'à l'étranger.
En quoi l'économie de l'immatériel et le cadre juridique qui en définit les règles influencent, perturbent, modifient, facilitent les missions de protection et de valorisation classiques du patrimoine en termes de conservation, de sélection, d'accès et de diffusion ? Il est ici question des nouveaux modes de conservation du patrimoine et des bouleversements qui en découlent : en effet, le numérique peut aujourd'hui jouer un rôle en faveur de la protection, de la valorisation et du partage du patrimoine.