L'amour, la seule raison de vivre éperdument.Ce livre est une lettre d'amour de Francis Huster à la femme qui l'a quitté. Cette saisissante confession, qui oscille entre rires et larmes, ressemble à son auteur : lui qui vit toujours ses rôles avec une même passion nous bouleverse autant qu'il nous choque par son audace impudique. L'acteur se raconte comme on livre un combat où, pour la première fois, il ne serait pas allé jusqu'au bout de lui-même. Puisque la scène est toute sa vie, puisque l'amour est aussi un spectacle, l'auteur remonte sur la scène sentimentale pour parler du couple, de la rupture, de ce que l'on aurait dû faire, de ce que l'on aurait pu dire, et de tout ce qui aurait pu être mais n'a pas été. Homme ou femme, chacun retrouvera une part de lui-même dans cette mise à nu, puisqu'il n'y a pas de point d'interrogation à l'aveu de Francis Huster : " Pourquoi je t'aime. "
Pour le centenaire de la naissance d'Albert Camus (1913-1960), Francis Huster, acteur et metteur en scène, se glisse dans la peau de l'écrivain, qui raconte sa vie et ses engagements. Il nous livre le portrait passionné d'une conscience éclairée.
Ce livre se présente comme un vaste monologue, sorte de testament imaginaire que nous aurait légué Camus. " Je suis revenu de la mort pour parler aux générations futures. Parce que je ne veux pas qu'on leur mente. Et qu'elles subissent ce que nous avons dû souffrir, comme un aboutissement logique. "
C'est donc véritablement Camus (1913-1960) qui se raconte ici à travers Francis Huster.
On observe ainsi l'auteur du Mythe de Sisyphe méditant sur sa vie et la société de son temps au fil des thèmes qui parcourent son oeuvre : la justice, la politique, la religion, son enfance, l'Algérie, le terrorisme, le nazisme, la France de Vichy, l'artiste, Dieu, la liberté, la révolte, le nihilisme...
Le comédien, qui partage avec l'écrivain la passion du théâtre et qui a adapté avec succès La Peste sur scène, nous fait redécouvrir cette voix essentielle penchée sur le destin de l'humanité. Un plaidoyer vibrant pour un humanisme contemporain contre la barbarie.
Revenir au meilleur de nous-mêmes.Ne baisse pas la tête, ne t'excuse jamais de ce que tu es.
Ne renie pas ta jeunesse, n'étouffe jamais tes émotions.
Cesse de critiquer les autres : fais mieux qu'eux.
Cesse de convoiter ce que tu n'as pas : donne-toi les moyens de le posséder.
Ne refuse pas le malheur : affronte-le et profites-en pour t'aguerrir.
Ne contourne pas la difficulté : prends plaisir à la résoudre.
N'attends rien des autres : ils finiront par te suivre.
Qu'est-ce qui, à un moment de leur vie, conduit certains à renverser la table ?
À prendre la main que personne ne leur tend ?
L'essentiel est d'être plus fort que la masse, plus grand que la meute. Pour vivre, il faut savoir courir le risque de déplaire.
Il ne tient qu'à nous d'être ivres de bonheur, de rage, ou d'excès. Ce serait là notre génie, comme le fut celui de Molière.
Francis Huster