Voici, pour la première fois, une enquête complète sur la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), théâtre de la fameuse série Le Bureau des légendes. La DGSE n'a qu'un but : défendre les intérêts de la France. Pour cela, la loi l'autorise à " entraver " clandestinement, à l'étranger, les ennemis de notre pays. Si la Boîte, comme la surnomment ses 7 000 agents, baigne dans le secret, l'ouverture est très nette, et, paradoxalement, plus personne ne parle aujourd'hui de la DGSE sans évoquer sa spectaculaire vitrine, Le Bureau des légendes, que notre enquête éclaire d'un jour nouveau. Assassinats ciblés, infiltration croissante des services russes, chasse aux " taupes " chinoises, cyberguerre, opérations secrètes en Afrique..., autant d'histoires inédites, enfin révélées dans ce livre. C'est aussi le quotidien des agents secrets qui est dévoilé : de leur entrée dans le service, sur concours ou par contrat, à leur plongée dans l'espionnage sous une identité fictive - la fameuse " légende "...
Après des années d'enquête, une cascade de révélations sur les dessous des grands marchés d'armement, où les responsables politiques jouent souvent un rôle déterminant.
Aujourd'hui, les " transferts d'armements " assurent des centaines de milliers d'emplois dans les pays vendeurs, généralement au Nord. Dans les pays acheteurs, le plus souvent au Sud, les armes servent à dissuader des adversaires potentiels ou à conduire des guerres. Et à enrichir les élites... Car les contrats de ventes d'armes donnent traditionnellement lieu à des commissions occultes considérables. Et quand les industriels refusent de pratiquer la corruption, leurs carnets de commandes se tarissent...Jean Guisnel propose dans ce livre un voyage inédit vers le côté obscur des industries d'armement. Après des années d'enquête, il dévoile les ressorts de ce monde régi par le secret et révèle le rôle de représentants de commerce très particuliers : ceux qui agissent dans l'ombre pour " huiler les rouages " en reversant aux décideurs une partie des sommes que leur État paiera pour acquérir des armes. D'où des portraits de personnages hauts en couleur, qui n'ont qu'un désir : devenir riches. D'où, surtout, une cascade de révélations sur les dessous des grands marchés d'armement, où les responsables politiques jouent souvent un rôle déterminant. Depuis le mégascandale de corruption de l'affaire British Aerospace en Arabie saoudite, jusqu'aux rétrocommissions de la vente de sous-marins français au Pakistan ou aux mésaventures du Rafale - et bien d'autres encore.À l'heure où les institutions internationales prétendent " moraliser " ces marchés, ce livre montre l'ingéniosité dont font preuve les " marchands de canons " pour renouveler des méthodes de corruption vieilles comme le monde...
En 2013, Edward Snowden révèle au monde l'ampleur de l'espionnage électronique planétaire pratiqué par la National Security Agency (NSA) américaine. Mais l'origine de cette pratique est bien plus ancienne qu'on ne le croit souvent. D'où l'intérêt de redécouvrir dans ce livre, initialement publié en 1995, les débuts de l'histoire de cette formidable bataille occulte, fruit d'une enquête de trois années et nourri d'étonnantes révélations.
En 2013, Edward Snowden révèle au monde l'ampleur de l'espionnage électronique planétaire pratiqué par la National Security Agency (NSA) américaine. Mais l'origine de cette pratique est bien plus ancienne qu'on ne le croit souvent : dès la fin de la guerre froide dans les années 1980, la " guerre de l'information " comme l'espionnage économique sont devenus des objectifs stratégiques. Du coup, les militaires et les services secrets ont investi le cyberespace. D'où l'intérêt de redécouvrir dans ce livre, initialement publié en 1995, les débuts de l'histoire de cette formidable bataille occulte, fruit d'une enquête de trois années et nourri d'étonnantes révélations. À l'aide de systèmes d'interception surpuissants, les services de renseignement se sont branchés sur Internet, pillant les bases de données et attaquant les ordinateurs à distance. Ils surveillent et interceptent, sans effraction, les ordinateurs auxquels ils ne peuvent pas accéder physiquement. Et ils tentent par tous les moyens de contrer la cryptographie généralisée, la capacité de cacher les informations que l'on veut faire circuler. Aux États-Unis surtout, mais en France aussi, une bataille titanesque était ainsi engagée dans le cyberespace entre les défenseurs de la liberté de communiquer et les services secrets qui veulent pouvoir tout lire, tout comprendre, au prix parfois de l'utilisation de procédés illégaux. Comme l'explique Jean Guisnel dans une postface inédite, ce constat établi en 1995 garde toute son actualité près de vingt ans après...
Le secret est le rempart de leur pouvoir. À l'heure où le désarmement fait trembler l'institution militaire sur ses bases, Jean Guisnel, spécialiste des affaires de défense à Libération, a rencontré plusieurs dizaines de ces officiers généraux, pour la plupart en activité, qui détiennent la force armée et commandent à des centaines de milliers d'hommes. Au-delà de leurs actuels états d'âme, ils lui ont dévoilé la difficulté de leurs relations avec l'autorité politique, et la mécanique subtile de leur énorme pouvoir d'influence. Dans l'ombre, ils peuvent aussi bien infléchir les choix stratégiques du parti socialiste, qu'inciter habilement les évêques français à prendre parti en faveur de la dissuasion. Mais, quand ils choisissent d'apparaître au grand jour, c'est pour entrer avec fracas et maladresse dans le jeu politicien : leur volonté de se situer en dehors des règles de la société civile, leur joue souvent de très sales tours. Reste que leur réseau peut imposer - en plein désarmement - un avion de combat (le Rafale) ou des missiles dont la France n'a pas besoin, leurs chefs inspirer des opérations militaires, leur système de commandement faire un nouveau Verdun de chaque réforme que voudraient imposer les hommes politiques. Comme des poules sur leurs couvées, ces généraux veillent sur les jeunes destinés à leur succéder un jour. Mais lorsque l'extrême droite se fait de plus en plus présente dans les écoles militaires, ils ont, pour ses excès, de paternelles indulgences. Sans complaisance ni parti pris, cette enquête - la première de ce type jamais réalisée en France - vient éclairer d'un jour cru un monde de ténèbres : des dessous de l'amnistie des généraux putschistes, aux secrets de l'affaire d'Ouvéa, en passant par les discrets mécanismes d'élimination des officiers non-conformistes, ou par les rouages de l'appareil militaro-industriel, l'auteur n'a rien laissé au hasard, et apporte de passionnantes révélations sur cette caste si jalouse de ses prérogatives.
La Fayette, nous voilà ! Depuis la guerre d'Indépendance américaine, les relations entre les États-Unis et la France sont passées par bien des vicissitudes. En cette fin de siècle, la rivalité entre nos deux pays atteint des sommets, et les malentendus paraissent de plus en plus profonds. Les agacements mutuels, les procès d'intention, les guerres commerciales, se nourrissent d'incidents de plus en plus fréquents. Depuis la fin de la guerre froide, les nouveaux terrains d'affrontements se retrouvent dans la diplomatie, les armées, les grandes entreprises. À Washington, on peint les Français comme des alliés, sans doute, mais si inconstants et indociles, si arrogants et si imprévisibles, qu'il en devient insupportable d'envisager des initiatives communes ou des coopérations. À Paris, on fustige la morgue américaine et le caporalisme des élites politiques ou économiques d'outre-Atlantique - sur fond de naissance de l'Europe unie, de technologies de l'information omniprésentes, de compétitions farouches dans le commerce ou la culture. Sans que l'on sache comment ces deux grandes démocraties sortiront de cette crise qui les voit s'affronter sur tous les terrains, la France et les États-Unis sont devenus les pires amis du monde !
Que reste-t-il de Mai 68 ? Libération. Le quotidien fondé en 1973 par les maoïstes et Jean-Paul Sartre est sans doute la plus étonnante aventure de presse de l'après-guerre en France. Et son histoire se confond avec celle des trente dernières années. (Cette édition numérique reprend, à l'identique, la seconde édition originale de 2003.)
Que reste-t-il de Mai 68 ? Libération. Le quotidien fondé en 1973 par les maoïstes et Jean-Paul Sartre est sans doute la plus étonnante aventure de presse de l'après-guerre en France. Et son histoire se confond avec celle des trente dernières années. Ses succès sont innombrables, ses échecs aussi. Cette histoire extraordinaire est celle de journalistes venus au départ de l'extrême gauche, vite oubliée, et qui se sont insérés dans cette fin de siècle avec tant d'ardeur, qu'ils en sont devenus les hérauts. Libération a été fait par des centaines d'hommes et des femmes dont la plupart sont restés inconnus de leurs lecteurs. Certains de leurs parcours sont, à bien des égards, exceptionnels. Grâce à une enquête en profondeur, nourrie d'une connaissance directe de l'histoire du quotidien, mais aussi de centaines d'entretiens avec ceux qui y ont participé, Jean Guisnel apporte de surprenantes révélations sur les pages secrètes de cette histoire. Et surtout, il nous fait découvrir dans ce livre les passions, les talents, les découragements et les enthousiasmes de ces journalistes et de ces fabricants. À travers eux, il propose une vision passionnante des mutations de la société française en cette fin de siècle : l'équipe de Libération a lancé des modes, en a suivi d'autres, a initié nombre de débats de société, qui font désormais partie d'une légende qui méritait d'être contée. Libération, c'est une aventure moderne. (Cette édition numérique reprend, à l'identique, la seconde édition originale de 2003.)
Asséner le premier coup de poing, délivrer des otages, mener des opérations ciblées, neutraliser des chefs terroristes... Toutes ces situations critiques, le général Christophe Gomart les a vécues. Il nous livre à travers ses mémoires une plongée unique dans l'univers des forces spéciales, ces unités d'élite associées aux guerres secrètes de la France.
Pour la première fois, un général raconte ses trente-cinq années de guerres de l'ombre sur tous les fronts et en première ligne : à Sarajevo en 1992, au Rwanda durant l'opération Turquoise en 1994, dans la traque des criminels de guerre en ex-Yougoslavie, en Afghanistan contre les talibans en 2001, en Libye lors de l'opération Harmattan contre Kadhafi en 2011, au Mali lors de l'opération Serval en 2013, jusqu'au Moyen-Orient en soutien aux Kurdes contre Daech...
Dans cet ouvrage palpitant, il nous fait entrer dans les coulisses du prestigieux COS, le Commandement des opérations spéciales, et nous fait vivre les prises de décisions politiques autant que ces opérations de terrain. En homme d'action et de réflexion, il retrace cette part de notre histoire, où parfois vérité et gloire ne font pas bon ménage. Sans langue de bois, il interroge le rôle de la France comme gendarme du monde.
Voici un livre exceptionnel : il retrace l'épopée de la DGSE - le service de renseignement français à l'international - et des services qui l'ont précédée. Cette centrale d'espionnage et de contre-espionnage est en effet l'héritière d'une longue histoire commencée dans la Résistance contre les nazis. S'appuyant sur des archives originales accumulées pendant près de quatre décennies, les trois meilleurs spécialistes du sujet brossent le portrait des hommes et des femmes des services, narrent leurs opérations clandestines sur tous les continents et livrent des dizaines de témoignages inédits.Nourrie de révélations, de récits spectaculaires, de mises en perspective novatrices, de détails techniques, cette somme retrace une aventure qui court sur sept décennies et constitue désormais une référence sans équivalent.
Un livre événement. Pour la première fois, les principaux dirigeants des services secrets et les politiques les mieux renseignés racontent eux-mêmes les coulisses de l'espionnage français, de 1945 à aujourd'hui.
Des affres de la décolonisation et de ses suites, sous De Gaulle et Pompidou, aux affaires financières qui ont jalonné les règnes de Giscard d'Estaing, Mitterrand et Chirac, en passant par les manoeuvres méconnues des lobbies du nucléaire et de l'armement, cet somme captivante révèleà quel point la V e République, monarchique, s'est construite sur le secret. Une " bombe " salutaire, à la veille du cinquantième anniversaire 1958-2008 ...
De l'opération Résurrection en 1958, coup d'État fondateur qui ne dit pas son nom, à l'affaire Clearstream de 2006, la véritable histoire de la Ve République ne s'apprend pas dans les manuels scolaires. Il y est question d'officines discrètes, d'agents secrets et de " barbouzes ", d'opérations militaires clandestines et souvent sanglantes, d'assassinats, de torture, de disparitions, de suicides, de manipulations en tous genres, de corruption et de scandales financiers, de réseaux occultes et de lobbies puissants et invisibles. Dans ce livre, nourri de nombreuses révélations, sept journalistes d'investigation chevronnés racontent pour la première fois cette histoire secrète sous une forme aussi accessible qu'excitante et rigoureuse, dans une vaste fresque d'une centaine d'articles. Des affres de la décolonisation et de ses suites, sous De Gaulle et Pompidou, aux affaires financières qui ont jalonné les règnes de Giscard d'Estaing, Mitterrand et Chirac, en passant par les manoeuvres méconnues des lobbies du nucléaire et de l'armement, ils révèlent à quel point la Ve République s'est construite sur le secret. Cette République monarchique a organisé une concentration inédite des pouvoirs entre les mains de ses présidents successifs. Elle a conduit des guerres secrètes en Afrique et ailleurs. Elle a accordé des pouvoirs sans limites à ses hommes de l'ombre, éminences grises et hauts fonctionnaires, qui ont construit de puissants réseaux d'influence et mené des politiques dont les citoyens français ne surent jamais rien. Une " bombe " salutaire, qui lève enfin le voile...
Que contient donc la mallette nucléaire, cette petite valise noire que porte l'aide de camp qui accompagne partout le président de la République ? Comment, à chaque passation du pouvoir présidentiel, s'effectue le rituel le plus secret de la Ve République, la transmission des codes d'engagement de l'arme nucléaire ? Riche de nombreuses révélations historiques surprenantes, fourmillant de détails techniques inédits, ce livre nous fait pénétrer au coeur du pouvoir, là où la responsabilité du feu nucléaire façonne la politique française, à l'intérieur comme à l'extérieur. Depuis 1958, chacun des présidents qui se sont succédé a entretenu une relation intime à la « Bombe ». Passionné, converti, dubitatif, réformateur ou apaisé, mais jamais indifférent, le président français est « Jupiter à l'Élysée ». Est-il légitime pour la France de continuer à disposer de cette arme ? Que nous apporte-t-elle ? Ne s'agit-il pas d'un luxe à l'heure des restrictions budgétaires ? Aucune de ces questions ne doit demeurer taboue à l'heure où la France s'apprête à entamer un nouveau cycle de renouvellement de ses moyens nucléaires. Les deux spécialistes réunis ici ont puisé aux meilleures sources - archives nouvelles, entretiens personnels avec les acteurs et les témoins - pour livrer le panorama le plus complet de la dissuasion française et permettre ainsi aux citoyens de se forger un avis informé sur un sujet qui engage l'avenir de la nation. Jean Guisnel est journaliste. Bruno Tertrais est politologue, maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS).
La piraterie maritime est un des dangers qui menacent l'économie contemporaine. La côte somalienne, où les assauts rivalisent d'audace, se situe en tête des zones à risque.Afin de survivre dans un pays anéanti par la famine et dévasté par les guerres, les plus démunis s'organisent pour rançonner les plus fortunés. Pécheurs, paysans, chauffeurs de taxi, voici les nouveaux brigands des mers à l'assaut des bateaux des "riches", des tankers jusqu'aux navires de plaisance ! La géographie maritime des côtes facilite leurs attaques : dans ce passage obligé du commerce mondial, la densité du trafic attise toutes les convoitises.Viviane Mahler et Jean Guisnel ont mené l'enquête. Qui sont ces pirates ? Pour quelles raisons sévissent-ils et surtout comment procèdent-ils ? A qui profite le crime ? Et par quels moyens éradiquer cette mafia d'un nouveau genre ? La piraterie en Somalie comme si vous y étiez.
Dans son livre L'effroyable imposture, Thierry Meyssan prétend qu'aucun avion ne se serait écrasé sur le Pentagone, le 11 septembre 2001, et que l'explosion serait en réalité un attentat de militaires américains d'extrême droite. C'est pour empêcher qu'une contrevérité habilement portée par un illuminé devienne une certitude dans l'esprit du plus grand nombre, que Guillaume Dasquié et Jean Guisnel ont écrit ce livre.
Un petit livre contre un grand mensonge. Le mensonge, c'est celui de Thierry Meyssan : dans son livre " L'effroyable imposture ", il prétend qu'aucun avion ne se serait écrasé sur le Pentagone, le 11 septembre 2001, et que l'explosion serait en réalité un attentat de militaires américains d'extrême droite poursuivant de sombres desseins antidémocratiques. C'est pour en finir avec cette rumeur nauséabonde, pour empêcher qu'une contrevérité habilement portée par un illuminé devienne une certitude dans l'esprit du plus grand nombre, que Guillaume Dasquié et Jean Guisnel ont écrit ce livre. Au terme d'une enquête fouillée, ils réduisent en cendres la thèse délirante de " L'effroyable imposture ". Témoignages et faits à l'appui, ils montrent qu'un Boeing s'est bien abattu sur le Pentagone, ce 11 septembre 2001, dans la ville d'Arlington, devant des milliers de gens. Et que tout le reste du livre est à l'avenant... Surtout, ils dévoilent les noms des étonnants " experts " qui ont épaulé Thierry Meyssan dans son entreprise de mystification, et révèlent de curieux rapprochements avec d'autres fabricants de conspirations, notamment avec des professionnels du combat contre le prétendu complot " judéo-maçonnique ". Un ouvrage salutaire, pour éclairer l'opinion et éviter que la " rumeur de Roswell " ou " X-Files " ne deviennent les nouvelles références de l'enquête journalistique...