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Julien Colliat
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L'art de moucher les fâcheux : les secrets de la répartie en 37 stratagèmes
Julien Colliat
- Le Cherche-Midi
- 16 Juin 2022
- 9782749172736
Après son Anthologie de la repartie, Julien Colliat livre 37 stratagèmes pour mater importuns et autres raseurs. Une oeuvre de salubrité publique.
Du silence méprisant à l'insulte, il y a maintes manières de faire face aux cuistres, mufles et autres fâcheux qui gâchent notre quotidien. Une seule riposte sera cependant efficace en toute occasion : moucher l'adversaire au moyen d'une réplique. Une phrase concise, spirituelle et sans contestation possible, qui le fera taire.
À la fois théorique et pratique, ce livre propose 37 astuces imparables permettant, dans chaque situation, de trouver la réponse idéale : du stratagème du miroir à celui de l'écrevisse, en passant par celui du disciple ou du prophète, un véritable vade-mecum pour apprendre et s'approprier l'art de la repartie et du mot bien senti. De quoi sortir la tête haute de tout échange désagréable. -
1000 meilleures répliques.Qui n'a pas tenté de réagir à un événement ou à une situation insolite par un commentaire spirituel ? Qui n'a jamais rêvé de clouer le bec à un raseur ou à un prétentieux par LA réplique qui tue ? Tous les jours, des occasions se présentent pour déployer son esprit de répartie. Encore faut-il être inspiré. Et l'être à temps !
Lors d'une joute oratoire, mieux vaut donc ne jamais dégainer le premier. Surtout dans le monde des lettres, de la politique ou de l'art, où les bons mots fusent comme des flèches.
À l'issue un dîner, Sacha Guitry raccompagna ses convives en leur présentant une luxueuse cave à cigares. L'un des invités, fort culotté, en prit cinq qu'il fourra dans sa poche, déclarant simplement :
- C'est pour la route.
- Merci d'être venu d'aussi loin.
Dans un de ses ouvrages, Alexandre Dumas fils avait écrit : " Un vide douloureux qu'occasionnent les moments de faiblesse. " Un critique pointilleux lui demanda des éclaircissements sur cette phrase :
- Comment une chose vide peut-elle être douloureuse ?
- Vous n'avez jamais eu mal à la tête ?
Fruit de plusieurs années de travail, cette vaste anthologie réunit 1 000 réparties attribuées à plus de 400 personnalités, hommes et femmes, de l'Antiquité à nos jours.
Guitry, Churchill, Voltaire, De Gaulle, Clemenceau, Wilde, Feydeau, Talleyrand, Cocteau... et des centaines d'autres ! -
Nouv.
Anthologie de la répartie - Les 1 000 nouvelles meilleures répliques
Julien Colliat
- Le Cherche-Midi
- 24 Avril 2025
- 9782749182872
Jeux de mots et traits d'esprit : une anthologie de l'art de la répartie élégante et spirituelle.
Après le succès du premier volume de l'Anthologie de la répartie, Julien Colliat explore à nouveau ces traits d'esprit qui pimentent les conversations. Qu'elles soient authentiques ou issues de la fiction, ces 1 000 nouvelles répliques feront le régal des amoureux de la langue et des mots.
Pour cette nouvelle anthologie, Julien Colliat privilégie l'humour, sélectionnant des dialogues spirituels de plusieurs centaines d'auteurs, de toutes époques et de toutes régions du monde.
Il s'appuie aussi sur la fiction, sur la littérature bien sûr, mais également le théâtre, le cinéma, le champ politique... Ninon de Lenclos côtoie ainsi Zsa Zsa Gabor et André Santini !
Extraits :
En visite à Rouen, Napoléon tente de piéger le préfet Beugnot :
" Quelle est la largeur de la Seine ici ?
- 171 mètres.
- Combien y a-t-il de maisons sur ce quai ?
- 95.
- Et combien d'oiseaux de passage ont traversé Rouen aujourd'hui ?
- Un seul sire, mais c'est un aigle. "
Lors d'un dîner mondain, Henri de Rothschild demande à Tristan Bernard :
" On raconte que vous êtes très drôle. Alors, faites-moi rire, s'il vous plaît.
- On raconte que vous êtes très riche. Alors, prêtez-moi donc 10 000 francs, s'il vous plaît. "
Durant un cocktail, Zsa Zsa Gabor aborde un acteur :
" C'est fou ce que vous ressemblez à mon troisième mari !
- Et combien en avez-vous eu ?
- Deux. "
De Frédéric Dard :
" Pour avoir une voiture comme celle-là vous devez être très riche.
- Non très dépensier. "
De Popeck :
" Ce petit a l'intelligence de son père.
- C'est normal, moi j'ai gardé la mienne... "
En 1988, le cardinal Decourtray s'oppose à une campagne publicitaire préconisant l'utilisation du préservatif pour lutter contre la propagation du sida. Commentaire d'André Santini :
" Monseigneur Decourtray n'a rien compris au préservatif. La preuve, il le met à l'index. "
