Louis est la belle gueule du lycée. Tout lui réussit ou presque : les soirées, l'alcool, les potes et les filles. On peut croire son quotidien sorti d'un teenage movie. Mais il s'ennuie. Les fêtes, les filles et l'alcool ne sont qu'un moyen d'oublier un chemin tout tracé, une famille imparfaite.
Puis il y a cette fille, la nouvelle. La Teigne. Elle n'aime rien ni personne, ce qu'on lui rend bien. Mais Louis est fasciné par elle qui ose tourner le dos aux autres. Pour une fois, lui aussi veut oser, au risque de perdre ce qui le rend « spécial » aux yeux des autres.
La nostalgie de mai est un roman à deux voix qui racontent une relation à deux moments différents.
Que reste-t-il de cet amour d'adolescence ? Au-delà d'évoquer un amour naissant, les difficultés d'une relation, les deux héros s'interrogent sur leurs choix de vie, l'image que les autres ont d'eux, souvent opposée à ce qu'ils sont réellement.
Les gouvernements n'existent plus, ils ont été remplacés par La Société, entreprise tentaculaire qui a réussi le tour de force de bannir les frontières, les langues, les monnaies, les systèmes politiques pour fonder une société globale et unir sous elle tous les êtres humains. Dans ce monde en apparence uniformisé, une organisation clandestine dénonce les inégalités encore trop présentes, la manipulation de l'information et lutte contre un régime en réalité autoritaire.
Lorsque le Superviseur Général de La Société veut rencontrer Tornade, cheffe de l'opposition, elle saisit cette opportunité pour ouvrir le dialogue et changer le système de l'intérieur.
Mais cette volonté de mettre fin aux rivalités est-elle vraiment sincère ?