451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume.
Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres, dont la détention est interdite pour le bien collectif.
Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.
Christophe Montenez interprète avec énergie ce classique de la science-fiction, ode intemporelle à la lecture et à la curiosité.
"La mer Unique ! Il n'y avait qu'un continent sur Vénus. Cette terre faisait cinq mille kilomètres de long sur presque mille six cents kilomètres de large, et autour de cette île s'étendait la mer Unique qui couvrait toute la planète pluvieuse. La mer Unique qui venait clapoter paresseusement sur la rive pâle..."
Un voyage spatial et temporel en cinq nouvelles, par l'auteur des Chroniques martiennes et de Fahrenheit 451.
'Il retira sa chemise et la roula en boule. De l'anneau bleu tatoué autour de son cou jusqu'à la taille, il était couvert d'Illustrations.
"Et c'est comme ça jusqu'en bas", précisa-t-il, devinant ma pensée. "Je suis entièrement illustré. Regardez !"
Il ouvrit la main. Sur sa paume, une rose. Elle venait d'être coupée ; des gouttelettes cristallines émaillaient ses pétales délicats. J'étendis ma main pour la toucher, mais ce n'était qu'une image.
"Mais elles sont magnifiques ! m'écriai-je.
- Oh oui, dit l'Homme Illustré. Je suis si fier de mes Illustrations que j'aimerais les effacer en les brûlant. J'ai essayé le papier de verre, l'acide, le couteau... Car, voyez-vous, ces Illustrations prédisent l'avenir."'
Dix-huit Illustrations, dix-huit histoires à fleur de peau par l'un des plus grands poètes du fantastique et de la science-fiction.
Pour Halloween, Tom Skelton se déguise en squelette et parcourt la ville avec ses copains, en quête de friandises. Mais cette année, le jeune Joe Pipkin ne les accompagne pas. Où peut-il bien être ? Un homme inquiétant finit par leur ouvrir sa porte et va les entraîner dans un bien curieux voyage, de l'Égypte ancienne en Irlande, en passant par Paris et le Mexique, à la découverte des mystères de cette fête des morts. Ainsi, peut-être Tom et ses amis retrouveront-ils leur copain Joe et perceront-ils les secrets de l'Arbre d'Halloween ?
On retrouve dans L'Arbre d'Halloween, conte fantastique et poétique, tout l'univers de Ray Bradbury : l'enfance, les voyages, l'automne, la mort... On retrouve également le talent qui en a fait l'un des plus grands auteurs du XXe siècle.
2030, les premières fusées quittent la Terre pour un monde nouveau. La colonisation de Mars vient de débuter. Mais, sur la planète rouge, vit déjà un peuple d'une infinie sagesse. Cette antique civilisation devra-t-elle disparaître pour qu'une nouvelle puisse s'épanouir ?
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre
s'enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture,
source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un
acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler
tous les livres dont la détention est interdite pour le bien
collectif. Guy Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver
d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et
l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il
devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé
par une société qui désavoue son passé. Bradbury y critique les
méfaits de l'émergence d'une culture de masse. Comme le décrit le
pompier Beatty dans le roman, l'émergence d'une telle société n'a été
rendue possible que par l'émergence d'une culture de masse, facilitée
par la déliquescence du système scolaire : « Le cinéma et la radio,
les magazines, les livres sont nivelés par le bas en une vaste soupe
». Les gens se sont désintéressés de la culture et ont préféré faire
du sport ou regarder la télévision.