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Un roman aux multiples facettes, aux personnages attachants, puisant dans la culture amérindienne et la proximité de la nature les remèdes aux blessures causées aux hommes et à leur environnement par la férocité du capitalisme.
Une catastrophe écologique provoquée par la multinationale Domidion lors de la construction d'un oléoduc élimine toute forme de vie dans l'océan près de Samaritan Bay, sur la côte de Colombie-Britannique, et fait des victimes parmi les autochtones de la réserve voisine qui jadis accueillait la migration annuelle des tortues, des oiseaux et des touristes.
Les deux personnages principaux du roman sont les responsables de cette catastrophe et vont chercher leur rédemption, chacun à sa manière.
Le chercheur Gabriel Quinn, scientifique génial qui a mis au point le défoliant mortel GreenSweep, puis lutté contre sa mise en vente, dévoré de culpabilité, vient s'installer secrètement dans la réserve polluée, d'où est originaire sa propre mère, dans l'intention de se suicider. Il y rencontre des survivants qui vont lui redonner goût à la vie : Mara Reid, peintre ayant grandi sur la réserve, dont la sexualité décomplexée initiera Gabriel ; Nicholas Crisp, sage et coloré doyen des lieux ; Sonny, jeune maître des tortues, collectionneur d'objets vomis par la marée.
Dorian Asher, le PDG de Domidion, narcissique et attachant à la fois, ne lit rien, n'aime pas les Arts, est même indifférent à la procédure de divorce instruite par sa femme. Il tente d'oublier un nouveau scandale écologique qui s'annonce (cette fois-ci dans une rivière de l'Alberta) en fuyant dans de luxueux hôtels, savourant sa solitude et avec pour unique obsession le choix de sa nouvelle montre... Gabriel et Dorian ne se reverront pas mais, liés par le désastre, ils connaîtront des sorts inattendus.
La femme tombée du ciel est un livre à l'humour satirique dévastateur. Thomas King use habilement des traditions amérindiennes pour mieux faire ressortir la monstruosité de l'homme contemporain vis-à-vis de son environnement : le lobby des armes, l'industrie chimique, l'agriculture à haut rendement, le capitalisme sont férocement critiqués tout au long de ce roman foisonnant et engagé, baigné d'une lumière poétique des origines, indispensable et guérissante.
Prix du Gouverneur général en 2014, le plus prestigieux du Canada -
Thomas King signe un premier recueil de poésie. Soixante-dix-sept fragments où alternent mythes réactualisés, commentaires politiques, tranches de vie et traits d'humour. Le tout porté par la puissance tellurique et le style iconoclaste de ce grand écrivain autochtone.
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Jeremiah Camp, alias l'oracle, a le pouvoir de voir au coeur de l'humanité. Après avoir prédit l'avenir au profit des riches et des puissants, Jeremiah Camp, dégoûté, fait voeu de silence et décide de se cacher du monde dans l'ancien pensionnat d'une réserve autochtone.
Or, son passé au sein du consortium multinational, le Groupe Locken, ne tarde de le rattraper. Quand les milliardaires figurant sur une liste que Camp avait créée commencent à mourir, la directrice et héritière du consortium, Ash Locken, finit par le retrouver et exige de lui une dernière prédiction.
Portrait satirique des fractures de l'existence moderne,Seuil de toléranceest un roman audacieux et provocateur sur les conséquences sociales et politiques de l'inégalité créée par les privilèges et le pouvoir. -
Histoire(s) et verite(s). recits autochtones
King Thomas
- Les Éditions XYZ
- 12 Novembre 2015
- 9782892619508
«Les histoires sont des inventions merveilleuses. Et dangereuses.», affirme Thomas King. Dans Histoire(s) et vérité(s). Récits autochtones, l'auteur explore comment les histoires et les contes façonnent nos perceptions. À travers la littérature et l'histoire, la religion et la politique, la culture populaire et la contestation sociale, King propose une réflexion inédite sur notre relation envers les peuples autochtones. L'Indien «réel», affirme l'auteur, ne ressemble guère à la figure du «sauvage», tirée des représentations entretenues par les Blancs nord-américains.
Avec un esprit critique bien aiguisé, Thomas King démontre que les histoires sont la clé et, sans doute, le seul espoir pour se comprendre. Il nous oblige à les écouter... pour mieux appréhender les réalités de notre monde.