Glisser dans la baignoire en changeant le rideau de douche, faire croire à un accident, confier le petit à une famille normale... Pour se délester de la pesanteur de la vie, elle s'amuse à imaginer le suicide parfait. Mais le jour où le voisin entre dans sa vie, son regard sur le monde change. Dans un Cagliari écrasé par le soleil, Milena Agus met en scène des personnages hors normes, enfants en mal d'amour, adultes en quête d'un peu de douceur.
Il n'est pas une place, pas une église, pas un coin de rue qui en Italie ne cache une oeuvre d'art, d'un grand maître ou d'un obscur disciple. Qui aime à parcourir les ruelles de la péninsule a souvent l'impression de flâner dans un musée à ciel ouvert... André Chastel en fait ici une analyse fine et érudite, éclairée par l'hommage qu'il rend au père des historiens de l'art de la Renaissance italienne, Giorgio Vasari, digne précurseur qu'il s'employa à faire découvrir en France.
Quinze kilomètres trois. La distance qui les sépare du Cap Blanc-Nez. Cette échappée, c'est leur secret, aux petites. Ce matin, elles fuient l'ennui des jours, un avenir sans promesse. Elles s'en vont, légères. Dans le paysage à la fois brutal et magnifique de la Côte d'Opale, Martine Laval suit les deux adolescentes, espionne leur désoeuvrement et fait entendre d'autres voix - une prof, un cousin, une voisine. Tous cherchent à comprendre le pacte qui les emmène à la falaise.