« Dans le contexte actuel, cet ouvrage est, au vu de tous, un acte noble, digne des gestes généreux émanant de ces intellectuels européens soucieux de dissiper le brouillard qui s'obstine à occulter une terre que l'on persiste à qualifier de mystérieuse - désormais sans grand argument à l'appui. »
Ismail Kadaré
En 1986, le Parc naturel régional du Luberon décidait de publier en collaboration avec Edisud une collection intitulée « Luberon, images et signes », dont le premier ouvrage « Ocres », revu et corrigé, est ici réédité. Créé en 1977, le Parc du Luberon recouvre un territoire qui s'étend sur environ 165 000 ha et englobe quelque 155 000 habitants répartis sur les deux départements de Vaucluse et des Alpes-de-Haute-Provence ; il comprend le massif du Luberon proprement dit, le plus individualisé des massifs provençaux, et les pays qu'il influence directement, avec leurs villages, leurs terroirs agricoles, leurs patrimoines, ayant une personnalité distincte mais liés entre eux par l'histoire, l'économie et la culture. Union de 67 communes, le Parc naturel régional du Luberon a pour mission de donner aux habitants de ce territoire de grande qualité mais tout de même fragile, les moyens de contribuer au développement agricole, économique et culturel, à la mise en valeur des différents patrimoines humains, tout en s'attachant à sauvegarder un équilibre naturel indispensable pour l'avenir des populations locales. Cette mission s'accompagne du souci permanent d'offrir une meilleure connaissance de cette région vivante et ouverte à un accueil de qualité. Mieux connaître un pays, c'est déjà mieux le comprendre ; c'est avoir à coeur de le mieux respecter et de le mieux aimer. Cette collection s'ouvre sur ce premier livre éclatant du bruissement des couleurs des ocres du pays d'Apt. Phénomène géologique, les affleurements d'ocres sur une vingtaine de kilomètres d'est en ouest intéressant les villages de Gignac, Rustrel, Villars, Gargas et Roussillon, sont les témoins de la Provence tropicale il y a 100 millions d'années. Connues des Grecs, puis des Romains, mais aussi des populations locales, les ocres ont eu leurs heures de gloire grâce à la découverte fortuite par un habitant de Roussillon, Jean-Étienne Astier, à la fin du XVIIIe siècle, de leurs vertus colorantes. Exploitées en galeries ou en carrières à ciel ouvert qui ont créé ce merveilleux paysage de l'imaginaire et du tourisme, sculpté de falaises, de cirques, de cheminées de fée aux couleurs de sang et d'or, dont la beauté l'a même fait comparer au Colorado américain, les ocres du pays d'Apt ont été le centre d'une épopée industrielle et sociale dont l'apogée se situe dans le dernier tiers du XIXe siècle et la décadence à l'aube de la dernière guerre. Cet ouvrage expose, explique, raconte le « roman de l'ocre » qui n'est pas achevé : un chapitre reste peut-être encore à écrire, qui pourrait s'intituler « l'espoir d'une reprise économique ».
La Sainte-Baume est une échine de rocs et d'arbres où aiment à s'accrocher les nuages. Il y pleut plus qu'ailleurs en Provence. L'eau s'infiltre dans le secret du calcaire et jaillit comme un bienfait mystérieux dans le creux des vallons. De tous temps, dans chaque village, autour de ce prestigieux massif, on a célébré son culte dans la pierre des fontaines.
M'hamed Hassine Fantar dirige le Centre des Etudes de la Civilisation Phénicienne Punique et des Antiquités Libyques auprès de l'Institut National du Patrimoine de Tunis, et enseigne l'histoire ancienne et l'archéologie à l'Université de Tunis. Il est l'auteur de nombreux ouvrages qui traitent des Phéniciens et de Carthage : Le Dieu de la mer chez les Phéniciens et les Puniques (Rome, 1977), Eschatologie phénicienne et punique (Tunis, MTE, 1970), L'Afrique du Nord dans l'Antiquité (en collaboration avec F. Decret, Paris, Payot, 1981) et Kerkouane, cité punique du Cap Bon (3 volumes, Tunis, INAA 1984-1986). Il est l'auteur aux éditions Alif de : Le Bardo, un palais, un musée (1989), Carthage, approche d'une civilisation (2 volumes, 1993) et Carthage, la cité punique (1995).
Issu de l'exposition du même nom, organisée à Marseille durant l'automne 1988 : les relations entre Marseille et Naples au XIIIe siècle. Jusqu'au 31/12/88 : 150 F.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Mars 1978 : échec de la Gauche unie. Un espoir - longuement mûri - s'effondre. C'est la stupeur, et une amère déception pour des millions de Français. Des rangs du PCF, s'expriment des interrogations puis, après le rapport autosatisfait de Georges Marchais au Comité central, en avril, une cellule de province, unanime, lance un texte intitulé « Une régression », que l'Humanité refuse de publier. Ce texte contestant l'analyse officielle de l'échec de la Gauche, rencontre un grand écho dans le Parti, et devient une pétition nationale. Après la publication - dans le Monde - des 300 premières signatures, elle en rassemble rapidement plus de 1500, souvent accompagnées de lettres révoltées ou désabusées, toujours infiniment tristes, où se lisent le désarroi, la stupeur, ou le doute de centaines de Communistes de tous âges, et de toutes professions : le malaise est loin d'être restreint à « une poignée d'intellectuels assis derrière leurs bureaux »... Contre les signataires, se déchaîne une campagne parfaitement stalinienne, qui s'attaque plus précisément - et nominalement - au secrétaire de la cellule Jacques-Duclos, Michel Barak, membre du PCF depuis 1946. Pour comprendre comment les Communistes ont pu en arriver là, il faut connaître les rouages et le fonctionnement du Parti à la base. Michel Barak en dévoile quelques aspects, pour la plus grande édification du lecteur non initié. Rappelant les principaux épisodes d'une période qui a marqué les Communistes et l'ensemble du « peuple de Gauche », et à travers l'analyse de cette initiative de base que fut la « pétition des 300 », Michel Barak met en évidence les ressorts institutionnels et humains qui assurent au Parti sa cohésion et sa force, en même temps que sa stérilité : un groupe dirigeant tout-puissant dévoie, à son profit, le centralisme démocratique, pendant que l'attachement profond des militants à la « famille » communiste, fonde le consensus indispensable au libre jeu de cette direction. Dans un parti où l'amnésie renouvelée est une condition de la poursuite d'un fonctionnement stalinien, cette chronique ordinaire d'une organisation de base, est aussi la parole retrouvée de l'auteur, et des centaines de Communistes qui osent enfin, au sein de la crise profonde qui se prolonge dans le PCF, se poser des questions - et les posent publiquement. Mais sans doute y va-t-il de l'avenir du Parti tout entier : si la régression sectaire du Parti se maintient, en même temps que les actuels mécanismes bureaucratiques et l'alignement sur Moscou, le PCF ne risque-t-il pas d'engager de lui-même, au détriment de toute la Gauche française, un irrémédiable processus de déclin ?
Mars 1978 : échec de la Gauche unie. Un espoir - longuement mûri - s'effondre. C'est la stupeur, et une amère déception pour des millions de Français. Des rangs du PCF, s'expriment des interrogations puis, après le rapport autosatisfait de Georges Marchais au Comité central, en avril, une cellule de province, unanime, lance un texte intitulé « Une régression », que l'Humanité refuse de publier. Ce texte contestant l'analyse officielle de l'échec de la Gauche, rencontre un grand écho dans le Parti, et devient une pétition nationale. Après la publication - dans le Monde - des 300 premières signatures, elle en rassemble rapidement plus de 1500, souvent accompagnées de lettres révoltées ou désabusées, toujours infiniment tristes, où se lisent le désarroi, la stupeur, ou le doute de centaines de Communistes de tous âges, et de toutes professions : le malaise est loin d'être restreint à « une poignée d'intellectuels assis derrière leurs bureaux »... Contre les signataires, se déchaîne une campagne parfaitement stalinienne, qui s'attaque plus précisément - et nominalement - au secrétaire de la cellule Jacques-Duclos, Michel Barak, membre du PCF depuis 1946. Pour comprendre comment les Communistes ont pu en arriver là, il faut connaître les rouages et le fonctionnement du Parti à la base. Michel Barak en dévoile quelques aspects, pour la plus grande édification du lecteur non initié. Rappelant les principaux épisodes d'une période qui a marqué les Communistes et l'ensemble du « peuple de Gauche », et à travers l'analyse de cette initiative de base que fut la « pétition des 300 », Michel Barak met en évidence les ressorts institutionnels et humains qui assurent au Parti sa cohésion et sa force, en même temps que sa stérilité : un groupe dirigeant tout-puissant dévoie, à son profit, le centralisme démocratique, pendant que l'attachement profond des militants à la « famille » communiste, fonde le consensus indispensable au libre jeu de cette direction. Dans un parti où l'amnésie renouvelée est une condition de la poursuite d'un fonctionnement stalinien, cette chronique ordinaire d'une organisation de base, est aussi la parole retrouvée de l'auteur, et des centaines de Communistes qui osent enfin, au sein de la crise profonde qui se prolonge dans le PCF, se poser des questions - et les posent publiquement. Mais sans doute y va-t-il de l'avenir du Parti tout entier : si la régression sectaire du Parti se maintient, en même temps que les actuels mécanismes bureaucratiques et l'alignement sur Moscou, le PCF ne risque-t-il pas d'engager de lui-même, au détriment de toute la Gauche française, un irrémédiable processus de déclin ?
La technique de la pompe à chaleur procède d'un principe déjà ancien, qui remonte en fait à la mise au point des machines frigorifiques industrielles au début du siècle.
Il s'agit, ici, de récupérer la chaleur dégagée au condenseur d'une installation frigorifique, et de l'utiliser pour chauffer les locaux en hiver. On peut, en été, utiliser la pression frigorifique disponible pour réfrigérer ces mêmes locaux. Dans certains cas, on pourra même utiliser, simultanément, la chaleur produite du condenseur, et la chaleur extraite de l'évaporateur.
L'intérêt de la pompe à chaleur, c'est d'utiliser une seule source d'énergie, l'électricité, et de multiplier la quantité de chaleur puisée à un niveau de température inférieur (nappe d'eau ou air extérieur), pour la restituer à un niveau plus élevé. La pompe à chaleur permet de multiplier par 2 ou 4 la chaleur dégagée par l'électricité, lorsqu'elle est utilisée sous forme de résistance par « effet joule ».
C'est donc un procédé « économiseur », dont il importe de bien connaître les principes, pour délimiter utilement les domaines d'application.
Ingénieur et expert, chargé d'enseignement, l'auteur réunit ici les éléments d'expériences qui remontent maintenant à plus de 25 ans.
Dans une optique résolument pratique, il s'efforce de faire le point de ces différentes réalisations, en présentant - de la façon la plus concrète possible - les principes et le fonctionnement d'une technique encore mal connue.
Le lecteur trouvera également des précisions sur la fiabilité et la robustesse, la durée de vie, les précautions d'emploi, les pièges à éviter, l'avenir et le développement possible des pompes à chaleur. Et de nombreux renseignements et adresses utiles.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Dix ans après l'inondation de Nîmes, où en est la rumeur ?
René Domergue et ses élèves reprennent l'enquête.
"Aux efforts de rigueur intellectuelle, que nécessite toute enquête sociologique, s'ajoute parfois une difficulté morale à prendre de la distance envers son objet de recherche, lorsque celui-ci est une population éprouvée, et que les enquêteurs en font eux-mêmes partie. Ce fut le cas pour René Domergue et ses élèves du lycée Montaury, quand ils eurent la témérité d'entreprendre, quelques jours seulement après la catastrophe, alors que tout le monde était encore sous le choc, une enquête sur le nombre de victimes causées par l'inondation de Nîmes, le 3 octobre 1988.
Il s'agissait alors d'étudier une rumeur, au sens premier du mot, c'est-à-dire des informations non vérifiées, de source non officielle, circulant parmi la population. Selon ces bruits, le nombre réel de noyés était considérablement supérieur au chiffre officiel qu'annonçaient les autorités.
Ces études, menées à chaud, au moment même où circulent les rumeurs, sont extrêmement précieuses. Elles fixent ces "paroles qui s'envolent" et les recueillent quand il en est encore temps, avant que les gens n'oublient ou se rétractent. Elles identifient, sociologiquement, les diffuseurs des rumeurs et les interrogent sur leurs raisons de croire. Cette recherche sur la rumeur de Nîmes s'inscrit dans la droite ligne du célèbre travail d'Edgar Morin, « La rumeur d'Orléans ».
Jean-Bruno Renard, Professeur de sociologie, Université Paul Valéry (Montpellier)
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Deux évolutions socio-économiques - qui semblent contradictoires - marquent notre temps : d'une part, une évidente mondialisation des problématiques, mais aussi une décentralisation croissante, à laquelle aspirent les régions européennes, dénominateur territorial commun de la mise en oeuvre des politiques intérieures de l'Union européenne.
Mondialisation des échanges et subsidiarité ont, pour conséquence, une remise en cause du mode suivant lequel se concevait, traditionnellement, notre développement socio-économique. Les cartes se redistribuent.
Des hommes ont le pouvoir de préparer notre avenir. Sous les projecteurs, ou dans l'ombre des leaders, ils conçoivent les stratégies, qui permettront à notre pays et à nos régions de relever les grands défis du XXIe siècle. S'ils réussissent, nous gagnerons tous !
Parmi ces hommes, Jean-Louis Geiger est en charge, depuis plus de dix ans, du développement économique et technologique de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ce chef d'entreprise de 45 ans, proche de Jean-Claude Gaudin, a contribué à faire de cette région le laboratoire européen des télécommunications, la première destination française des investisseurs internationaux, la région de France dans laquelle la recherche se développe le mieux.
Dans ce livre, il nous raconte l'histoire des onze années de travail pour construire la Route des hautes technologies, et propose plusieurs défis pour que la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur entre - avec le maximum d'atouts - dans le XXIe siècle.
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La Provence de Giono est un mythe.
Si elle est, historiquement, arrêtée aux années de son enfance et de sa jeunesse, si elle se localise très exactement dans l'espace qu'il est convenu d'appeler la Haute-Provence, la Provence de Giono n'a de réalité que magique : elle n'existe que dans l'imagination du poète. On l'aura compris, avec la définition que donne Giono du réalisme dans Noé : « J'ai ma vision du monde, je suis le premier (parfois le seul) à me servir de cette vision, au lieu de me servir d'une vision commune. Ma sensibilité dépouille la réalité quotidienne de tous ses masques ; et la voilà, telle qu'elle est : magique. Je suis un réaliste. »
On ne s'étonnera pas alors, de ne pas trouver commune, ni même réelle, LA Provence intime de Giono, qui ne se donne à voir que dans le miroir du texte.
C'est donc à un voyage imaginaire et immobile, que nous invite Giono, dans une Provence intérieure et « gavote » qui, de Marseille et Toulon au Trièves, au Diois et aux Baronnies, « se perd dans la nuit des temps ».
De la même façon, les illustrations qui accompagnent l'itinéraire de Jacques Chabot dans la Provence de Giono - et qui datent, elles aussi, de la période 1895-1930 - évoquent, mais ne décrivent pas ; elles sont là, comme des appareils à voir, d'un même coup d'oeil et d'imagination, la mémoire et la mort d'une Provence exclusivement gionienne.
« La Provence de... », collection dirigée par Jean-Paul Clébert
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