L'évasion fiscale pratiquée par les GAFAM et autres multinationales, la fraude fiscale exercée à une grande échelle, la corruption de nombreux dirigeants et chefs d'État, l'argent collecté par les mafias et trafiquants de drogue ont un point commun : ils empruntent les mêmes circuits et ont recours aux paradis fiscaux complaisants. Renaud Van Ruymbeke, a été pendant près de vingt ans juge d'instruction spécialisé au pôle financier du tribunal de Paris. Il nous entraîne par cette enquête dans les arcanes du monde opaque des paradis fiscaux.
Une fois de plus, David Graeber bouleverse un élément central de la mythologie néo-libérale : la notion de valeur. Le célèbre pourfendeur du capitalisme réexamine ici un siècle de pensée anthropologique et insuffle une vie nouvelle aux textes classiques sur la valeur et l'échange. Le style vif de Graeber nous entraîne sans effort au coeur de la question qui le préoccupe : est-il possible de proposer une mesure de la valeur commune à toutes les cultures ?
Bruno Latour a souhaité revisiter ses cinquante années de recherches au cours d'un entretien en deux parties avec le grand reporter Nicolas Truong. C'est pour le philosophe l'occasion de reprendre et poursuivre les éléments les plus importants de sa pensée sur notre nouvelle condition terrestre. Il déploie ses réflexions à partir de cette conviction : si l'homme tient à sa survie en tant qu'espèce, il lui faut apprendre à s'émanciper des grands paradigmes qui le guident depuis les Lumières. Un plaidoyer pour la philosophie envisagée comme une tentative magnifique et impossible d'embrasser la totalité.
Une coédition avec Arte éditions.
Durant sa campagne, une porte après l'autre, François Ruffin a entendu cette petite musique sur « les assistés », « les cas soc' », eux qui « touchent des aides », pendant que « nous, on n'a droit à rien ». Au bistro, son voisin de bière le déplorait :
« Je vous aime bien, mais je ne peux pas voter à gauche : je suis pour le travail ! »
Alors, dans ces terres ouvrières, que dire, que faire ?
Mêlant analyses et témoignages, le député-reporter se bagarre, bien sûr, contre « les vrais assistés », ceux d'en haut, qu'on ne voit pas. Mais surtout, il en appelle à reprendre la valeur (du) travail, plaide pour une « République du faire ensemble » : plutôt qu'un « vivre-ensemble » passif et poussif, « faire-ensemble », c'est relever le nez vers un horizon.
Parasite : nom masculin. « Organisme qui se nourrit strictement aux dépens d'un organisme hôte d'une espèce différente ».
Les parasites ne sont pas ceux que l'on croit.
La véritable classe parasite est celle qui est située au sommet du corps social, cette classe bourgeoise qui a envahi la société tout entière, rachetant ses médias, finançant ses hommes politiques, exploitant ses travailleurs au plus bas prix possible.
En retour, cette classe ne nous apporte rien. Pire, elle nous coûte bien plus cher qu'elle ne nous rapporte. Elle nuit plus qu'elle brille. Elle nous mène au désastre écologique car elle est incapable de vivre sans accumuler. Moralement, elle est un naufrage. Pourtant chaque jour, elle est décrite sur nos radios, nos chaînes de télévision et dans nos journaux comme un groupe social indispensable à notre survie.
Foutaise : ce livre le démontre clairement. Non, les 500 familles les plus riches de France ne sont pas composées de dynamiques entrepreneurs qui ont pris des risques. Non, elles ne créent pas d'emploi.
Non, elles ne nous font pas du bien. Oui, on pourrait vivre sans leur règne. Nicolas Framont commet ici un ouvrage fouillé et radical pour contribuer à détruire cette croyance en la supériorité de nos maîtres et donner des arguments à la prochaine révolte d'ampleur qu'il appelle de ses voeux.
Après l'ère du « progrès », place à l'âge de la résilience. Partant du constat que la Terre a été mise à mal par l'activité humaine au cours des derniers siècles, Jeremy Rifkin, essayiste renommé et auteur de très nombreux livres traduits en plus de 35 langues, invite à repenser la place de l'espèce humaine sur la planète. Dans ce livre, il dessine des manières pour les hommes de renouer des liens avec la nature qui les entoure et leur propre nature. Il appelle à faire grandir notre capacité de résilience pour imaginer des relations biophiles, qui traversent et dépassent les frontières administratives pour répondre au plus près aux transformations environnementales provoquées par le réchauffement climatique.
«J'ai mal au dos, mal au genou, mal au bras. Pendant près de vingt ans, j'ai porté, porté, porté des
personnes âgées. »
Et Macron compte vraiment, pour toutes les Rosita du pays, repousser la retraite à 65 ans ? C'est à dire les condamner à une fin de carrière en pointillé, avec du RSA, de l'invalidité ? 65 ans et au-delà, ça va, quand on est banquier d'affaires ou conseiller chez MacKinsey, mais après des décennies dans le bâtiment, dans le ménage, comme soignants ou enseignants, qui le souhaite vraiment ?
Passionnant récit de la vie de singes avec lesquels nous partageons 96% de notre patrimoine génétique, ce nouveau livre du célèbre primatologue Frans de Waal est un vibrant manifeste pour l'égalité des genres. Avec humour, clarté et compassion, il élargit la conversation sur la dynamique des genres humains en promouvant un modèle inclusif qui embrasse les différences, plutôt que de les nier. Les découvertes de Frans de Waal s'inscrivent avec force dans les débats contemporains sur le genre, l'égalité, l'opposition entre les phénomènes naturels ou culturels de nos rapports humains. S'il ne conteste pas l'existence de différences entre les sexes, l'auteur affirme qu'il n'y a rien de «naturel» à ce que les hommes exercent une domination et que la biologie ne permet pas de les expliquer.
Alors que le progrès technologique a toujours été vu comme l'horizon d'une libération du travail, notre société moderne repose en grande partie sur l'aliénation de la majorité des employés de bureau. Beaucoup sont amenés à dédier leur vie à des tâches inutiles, sans réel intérêt et vides de sens, tout en ayant pleinement conscience de la superficialité de leur contribution à la société.
C'est de ce paradoxe qu'est né et s'est répandu, sous la plume de David Graeber, le concept de « bullshit jobs » - ou « jobs à la con », comme on les appelle en français.
Dans son style unique, virulent et limpide, l'auteur procède ici à un examen poussé de ce phénomène. Il soutient que, lorsque 1 % de la population contrôle la majeure partie des richesses d'une société, ce sont eux qui définissent les tâches « utiles » et « importantes ». Mais que penser d'une société qui, d'une part, méprise et sous-paie ses infirmières, chauffeurs de bus, jardiniers ou musiciens - autant de professions authentiquement créatrices de valeur - et, d'autre part, entretient toute une classe d'avocats d'affaires, d'actuaires, de managers intermédiaires et autres gratte-papier surpayés pour accomplir des tâches inutiles, voire nuisibles ? Graeber s'appuie sur les réflexions de grands penseurs, philosophes et scientifiques pour déterminer l'origine de cette anomalie, tant économique que sociale, et en détailler les conséquences individuelles et politiques : la dépression, l'anxiété et les relations de travail sadomasochistes se répandent ; l'effondrement de l'estime de soi s'apparente à « une cicatrice qui balafre notre âme collective ».
Sa démonstration est émaillée de témoignages éclairants envoyés par des salariés de tous pays, récits tour à tour déchirants, consternants ou hilarants. Il y a le consultant en informatique qui ne possède aucune des qualifications requises pour le poste, mais qui reçoit promotion sur promotion, bien qu'il fasse des pieds et des mains pour se faire virer ; le salarié supervisé par vingt-cinq managers intermédiaires dont pas un seul ne répond à ses requêtes ; le sous-sous-sous-contractant de l'armée allemande qui parcourt chaque semaine 500 kilomètres en voiture pour aller signer un papier qui autorisera un soldat à déplacer son ordinateur dans la pièce d'à côté...
Graeber en appelle finalement à une révolte du salarié moderne ainsi qu'à une vaste réorganisation des valeurs qui placerait le travail créatif et aidant au coeur de notre culture et ferait de la technologie un outil de libération plutôt que d'asservissement, assouvissant enfin notre soif de sens et d'épanouissement.
Depuis des siècles, nous nous racontons sur les origines de l'inégalité une histoire très simple. Pendant l'essentiel de leur existence sur terre, les êtres humains auraient vécu au sein de petits clans de chasseurs-cueilleurs. Puis l'agriculture aurait fait son entrée, et avec elle la propriété privée. Enfin seraient nées les villes, marquant l'apparition non seulement de la civilisation, mais aussi des guerres, de la bureaucratie, du patriarcat et de l'esclavage. Or ce récit pose un gros problème : il est faux.
Dans un monde qui a commencé à prendre feu, la stratégie à adopter se pose à présent comme une question vitale. Il n'y a plus le droit à l'erreur, chaque échec stratégique peut coûter extrêmement cher. En nous rappelant de grandes victoires de l'histoire des luttes non-violentes, mais aussi des campagnes plus récentes comme celles des « Décrocheurs de portraits » ou des « grèves scolaires pour le climat », l'auteur nous invite à cesser d'être spectateur et à devenir acteur de l'histoire.
Comment agir face à l'urgence climatique et à l'inaction de nos dirigeants ? Avec quelles méthodes ? Comment lutter efficacement contre le capitalisme et provoquer des changements culturels de grande ampleur ? Comment résister à la répression ? La Bataille du siècle - véritable manuel d'action civique et politique - propose des stratégies d'action concrètes pour faire émerger un mouvement citoyen de masse : désobéissance civile, non-violence radicale, convergence des luttes climatiques et sociales, complémentarité des alternatives et des résistances, réconciliation du local et du global... Jon Palais nous appelle à transformer la sidération en espérance, car, il en est convaincu, un autre monde est possible.
Activiste écologiste, Jon Palais s'est engagé sur la question climatique avec l'association basque Bizi! après avoir commencé à militer à Greenpeace. Co-fondateur des mouvements climat Alternatiba en 2013 et Action Non- Violente COP21 en 2015, il a participé au lancement des Camps climat en France, et à l'animation de nombreuses mobilisations et campagnes d'actions non-violentes depuis une dizaine d'années
Alors que nos sociétés libérales sont fondées sur des valeurs qui ne trouvent trop souvent du sens qu'à travers la compétition, Gauthier Chapelle et Pablo Servigne - l'auteur du succès de librairie Comment tout peut s'effondrer - commettent ici un ouvrage majeur. Au modèle de « la guerre de tous contre tous », ils proposent de substituer une vision du vivre-ensemble basée sur l'entraide. Car en balayant l'éventail du vivant - des bactéries aux sociétés humaines en passant par les plantes et les animaux -, il apparaît clairement que les organismes qui survivent le mieux aux conditions difficiles ne sont pas les plus forts, mais ceux qui s'entraident le plus...
Révolution numérique, transition énergétique, mutation écologique, etc... D'aucuns journalistes, politiques, chercheurs et prospectivistes, nous parlent d'un nouveau monde enfin affranchi des matières fossiles, des pollutions, des pénuries, des tensions politiques et militaires ... Et bien cet ouvrage formidablement documenté, fruit de six ans d'enquête, nous montre qu'il n'en est rien ! En nous émancipant des énergies fossiles, nous sombrons en réalité dans une nouvelle dépendance : celle des métaux rares. Ils sont devenus indispensables au développement de la nouvelle société écologique (éoliennes, panneaux solaires, etc.) et numérique (ils se nichent dans nos smartphones, nos ordinateurs, tablettes et autre objets connectés de notre quotidien). Or, les coûts environnementaux, économiques, politiques de cette dépendance seront pires encore que ceux de notre société industrielle actuelle.
Voici un livre capital, best-seller au États-unis - plus de 100 000 exemplaires - et en Grande-Bretagne, en cours de traduction dans plus de dix pays, commis par l'un des intellectuels les plus influents selon le New York Times, initiateur d'Occupy Wall Street à New York.
Un livre qui remet en perspective l'histoire de la dette depuis 5000 ans et développe une approche totalement nouvelle. Il démontre magistralement que le système de crédit précède la naissance de la monnaie et que la dette a donc toujours structuré nos systèmes économiques et nos rapports sociaux.
Il montre également que le vocabulaire des écrits juridiques et religieux de l'Antiquité (des mots comme « culpabilité », « pardon » et « rédemption ») est issu en grande partie de ces affrontements antiques sur la dette, et qu'il fonde jusqu'à nos conceptions les plus fondamentales du bien et du mal. Sans en avoir conscience nous livrons toujours ces combats.
Un essai passionnant et essentiel qui nous permet de mieux comprendre l'histoire de notre passé, celui de la crise des crédits en cous ainsi que l'avenir de notre économie.
David Graeber enseigne l'économie et l'anthropologie à l'université de Londres. Il sera à Paris en septembre pour défendre son livre devant les médias.
Notre monde a changé de base et il devient urgent d'en comprendre les nouveaux principes. Voici ce à quoi s'attèle cet ouvrage foisonnant. Comment se comporte-t-on face à de nouveaux conflits qui ne sont plus les guerres d'hier, face à des enjeux sécuritaires qui n'ont plus rien de commun avec ceux de jadis, face à des sociétés qui se font entendre comme jamais jusqu'ici, face à des mouvements nationalistes qui ne ressemblent que superficiellement à ceux d'antan ? Que faire des multiples insécurités, de l'évidence de nos dépendances géopolitiques, énergétiques... ?
Au fil des contributions, cet ouvrage coordonné par Bertrand Badie et Dominique Vidal nous invite à sortir du mythe de l'éternel recommencement de l'histoire et à faire émerger l'inédit afin de mieux s'y adapter.
Un simple citoyen peut changer le cours de l'histoire et du droit. La trajectoire de Cédric Herrou en est le plus bel exemple. Pourtant rien ne l'y prédestinait. Cet ouvrage est le témoignage exceptionnel et bouleversant d'un homme qui s'est révolté contre le cynisme des autorités et d'un État qui bafoue quotidiennement le droit. Il aurait pu, comme beaucoup, garder « porte close », mais a choisi d'aider, au nom de la dignité humaine, ces migrants expulsés et maltraités. Aujourd'hui, Cédric Herrou est devenu une icône dont le nom a largement dépassé nos frontières.
Dans un dialogue approfondi, Gaël Giraud et Felwine Sarr réfléchissent la modernité, repensent l'héritage des Lumières, déconstruisent le capitalisme, imaginent des gouvernements qui prendraient ses distances par rapport au réductionnisme capitaliste.. . Mêlant philosophie, spiritualité, politique et économie, cet échange fluide rappel que l'économie n'est pas une finalité et insiste sur la nécessité pour l'humanité de se définir un projet plus grand que la maîtrise des instruments.
Après le succès de "Ce que les plantes ont à nous dire", paraît pour la première fois un ouvrage qui traite
de l'approche des plantes en utilisant les cinq sens dont nous a munis la nature. Dans ce livre, basé
sur son expérience longue de quelque soixante- dix années, François Couplan emmène le lecteur à la
découverte d'une multitude de plantes de nos régions et d'ailleurs qui étonneront nos yeux, susurreront
à nos oreilles, caresseront nos doigts, empliront nos narines de parfums voluptueux ou feront pétiller
nos papilles.
François Couplan, ethnobotaniste de renom, nous invite à un fascinant voyage avec les plantes, à travers les lieux et les cultures. Depuis de nombreuses années il parcourt la planète, et explore les différentes manières d'entrer en relation et de vivre avec elles. Voici une odyssée précieuse qui nous entraîne de découverte en surprises dans le monde fascinant des végétaux.
« Sincèrement, que pensez-vous des plantes ? Vous les aimez ? Vous les détestez ? Vous les mangez ? Elles vous laissent indifférent ? Quoi qu'il en soit, elles sont là, partout autour de vous - et je pense qu'elles peuvent changer votre vie.
Comment ? Laissez-moi tout d'abord vous emmener à leur rencontre. Et ouvrez grand vos oreilles... car les plantes parlent à ceux qui savent les entendre.
Le monde végétal est fascinant : je l'explore depuis toute une vie sans cesser un instant de m'en émerveiller. Je vous propose ici de découvrir les extraordinaires secrets des plantes et la longue et tumultueuse relation que l'homme entretient avec elles. Une aventure commune qui façonne son histoire depuis la nuit des temps... » François Couplan
Quelles sont les conséquences physiques de la dématérialisation ? Comment les données impalpables pèsent elles sur l'environnement ? Quel est le bilan carbone du numérique ? Autant de questions que les utilisateurs d'outils connectés en tout genre ne se posent pas. Et pourtant, la légèreté du net pourrait bien s'avérer insoutenable. Trois ans après sa formidable enquête sur les dessous des énergies vertes, "La guerre des métaux rares" (plus de 70.000 exemplaires toutes éditions confondues, traduit en plus de 10 langues) , Guillaume Pitron nous propose une enquête fascinante qui interroge le coût matériel du virtuel.
Les croyances, les catégories de jugement et les manières de penser le monde et l'humain qui ont fondé et inspiré les sociétés thermo-industrielles se sont effondrées. Nous sommes pris sous les décombres de cet effondrement. Comme en attestent nos malheurs actuels, - pandémie, crise climatique, crises sociale et psychique -, symptôme de notre impréparation culturelle, sociale et civilisationnelle.
Notre sol s'est dérobé, nos fondations s'effondrent, comment alors penser l'avenir ?
À chacune des étapes qui ont conduit de la première guerre mondiale à l'hypercrise actuelle (sanitaire, climatique, économique, géos tratégique) des pans entiers du savoir accumulé depuis des siècles se sont effondrés, plongeant dans le silence et la nuit l'expérience des hommes. De cette histoire du silence, toute la littérature moderne témoigne. Ce livre enquête sur les rapports entre la littérature et la société, la fiction et le siècle, sur nos différentes manières de dire et d'écrire le monde ; alors que le réel, ironique ou tragique s'échappe toujours...
Dans un lycée de Drancy, en Seine-Saint-Denis, tous les élèves obtiennent le bac depuis cinq ans et le décrochage scolaire a complètement disparu. Le secret ? Un projet pédagogique fondé sur la coopération entre enseignants, élèves et familles. Voici l'histoire d'une méthode nouvelle, élaborée depuis 2012 et qui est aujourd'hui reprise par plusieurs dizaines d'enseignants partout en France.
En septembre 2010, à l'initiative de Bruno Latour débutait dans une salle de Sciences Po une étrange et heureuse expérience, qui ne s'est jamais arrêtée depuis. Une aventure pédagogique singulière prenait son élan, résultat d'une réflexion au croisement des sciences sociales, de la politique et des arts. Ce livre raconte l'évolution de l'École des arts politiques (aussitôt surnommée SPEAP), qui a largement participé à l'éclosion d'un riche débat intellectuel, français et international, autour du nouveau régime climatique compris non comme un « sujet » parmi d'autres mais comme l'occasion de réinterroger l'ensemble des manières de voir, de penser et d'agir.