Filtrer
Rayons
Éditeurs
Langues
3 produits trouvés
-
La peste ravage la ville de Thèbes, royaume d'OEdipe et de son épouse Jocaste. Punition divine, car l'assassin du roi Laius, le premier mari de Jocaste, n'a jamais été retrouvé. OEdipe décide de mener l'enquête. Mais, victime d'une malédiction - l'oracle de Delphes lui a prédit qu'il tuerait son père et épouserait sa mère -, ne serait-il pas lui-même le responsable des malheurs de Thèbes?
Tableaux sanglants, détails morbides : Sénèque fait de l'histoire d'OEdipe une tragédie baroque avant l'heure, mais aussi un traité de stoïcisme en acte, où il s'interroge en philosophe - comment en vient-on à commettre pareilles transgressions? comment concilier liberté individuelle et fatalité du destin?
OEdipe est le héros tragique absolu : monstrueux, excessif mais infiniment digne de pitié. -
Quatre aristocrates s'engagent-ils à étudier trois ans sans voir femme qui vive? Le hasard voudra que leur serment à peine scellé, quatre beautés se présentent au palais. La galanterie commande qu'elles y soient reçues avec empressement mais le serment contraint à les 'loger aux champs'. Une quadruple intrigue amoureuse pourrait toutefois se nouer : au premier regard, les quatre aristocrates oublient études et serment pour ne plus penser qu'aux sonnets qui déclareront leur amour à ces dames. Les entrées et sorties entre 'cour' et 'jardin' au théâtre permettent à ces sonnets précieux, confiés à des rustres incapables de les lire mais empressés à les transmettre, de circuler entre diverses mains. Ces imbroglios de commedia dell'arte ne suffiraient pas à empêcher l'intrigue amoureuse
d'aboutir si l'ironie vengeresse des quatre dames, éconduites avant que d'être aimées, ne veillait à ce que toute peine d'amour soit d'avance perdue. -
Écrit au tournant des XIVe-XVe siècles par un auteur dont l'identité demeure incertaine, Les Quinze Joies du mariage - qui se lisent comme un seul récit ou quinze histoires courtes - forment une savoureuse satire de la guerre des sexes. À la première place : la femme. C'est elle qui mène la danse, faisant de cette comédie de moeurs un témoignage exceptionnel sur la vie de couple, le désir féminin et la société du Moyen Âge.
Dans ce recueil de nouvelles - l'un des premiers en langue française -, la parole prime. Dialogues piquants, mots à double-entente, commentaires satiriques : l'ironie et l'ambiguïté du propos font des Quinze Joies du mariage une oeuvre singulière, dont on ne peut dégager aucune morale ni aucun sens univoque. La traduction, présentée en regard du texte original, restitue la saveur du lexique, la subtilité de la polysémie, la force de la syntaxe. Rendant vive la langue médiévale, elle permet de saisir l'incroyable modernité de ce texte jubilatoire.