Dans une démarche à la fois historique et sociologique, l'ouvrage retrace l'histoire de l'école Maïmonide, une école qui a ceci de particulier qu'elle allie éducation républicaine et éducation juive.
Cette école a vu le jour dans la région parisienne en 1935. Elle a alors traversé les traumatismes et les bouleversements qui ont agité la vie et l'identité des Juifs en France tout au long du XXe siècle.
Aujourd'hui encore, elle poursuit le projet de transmettre à la fois une éducation républicaine et une éducation juive.
L'auteur, ancien élève de « Maïmo », a voulu en savoir plus sur sa propre école. Pour cela, il s'est plongé dans les archives et est parti à la recherche de témoignages écrits ou oraux afin de faire revivre ce qui semblait être au départ une pure utopie.
Joseph Voignac est né à Paris en 1991. Il a été élève à l'école Maïmonide jusqu'en Terminale. Titulaire d'un master en histoire européenne de l'université de Cambridge, il est l'auteur de nombreux articles sur l'éducation juive et sur le sionisme en France.
Juive et républicaine : l'école Maïmonide est son premier livre.
"Smotshè n'était pas la rue la plus importante, ni bien sûr la plus belle de Varsovie. Et pourtant, entre les deux guerres, elle constituait un véritable microcosme, en particulier de vie juive."
Dans les années 1920, les Juifs représentent environ un tiers de la population de Varsovie. Benny Mer choisit de les faire revivre à travers la visite guidée d'une des rues les plus pauvres du quartier juif de la ville, la rue Smocza - Smotshè, en yiddish. Pour cela, il s'est plongé dans la presse yiddish, ses annonces, les faits divers, et dans la littérature. Il parvient parfois à retrouver qui a été enfermé dans le ghetto, qui y est mort, qui y a combattu durant l'insurrection, etc.
Longtemps journaliste littéraire au quotidien israélien Ha'aretz, Benny Mer (pseudonyme de Benjamin Majersdorf) est né à Tel-Aviv en 1971. Titulaire d'un master d'études yiddish de l'Université hébraïque de Jérusalem, il est l'un des meilleurs connaisseurs de la culture yiddish en Israël et traducteur de textes importants de Sholem-Aleikhem et Avrom Sutzkever.
Depuis 2016, il est directeur éditorial des éditions Magnes Press.
« Ce livre constitue une recherche originale et inspirée sur l'histoire de la psychanalyse. Eran Rolnik y montre comment une théorie philosophique aux ambitions universelles centrée sur l'individu peut apporter une contribution déterminante à la compréhension d'une société en lutte pour son existence. » Abraham B. YehoshuaDans cet essai historique, Eran Rolnik confronte psychanalyse et sionisme dans la Palestine de l'entre-deux-guerres. À travers des documents inédits issus d'archives israéliennes récemment classées, on y découvre la prévention de Freud à l'égard du sionisme et l'influence de la théorie psychanalytique dans le système éducatif en Palestine juive, notamment dans les kibboutz. On y découvre aussi une communauté de psychanalystes juifs réfugiés d'Allemagne et d'Autriche, dans leur tentative de maintenir, au Moyen-Orient, l'esprit d'Europe centrale.