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Le Bélial
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L'aventure ultime : le premier vol habité hors système solaire...Terre. XXIIIe siècle. Ils sont cinquante. Vingt-cinq femmes, vingt-cinq hommes. Parmi les meilleurs dans leurs domaines : astrophysiciens, mathématiciens, biologistes, astronavigateurs... Leur mission est la plus sidérante qui soit : rejoindre l'étoile Beta Virginis en quête d'une nouvelle Terre. Ils disposent pour ce faire du plus stupéfiant des vaisseaux, le Leonora Christina, dernier né de sa génération, un navire capable de puiser son énergie au coeur même de l'espace et d'évoluer à des vitesses relativistes...Un voyage de trente-deux années-lumière. Un voyage sans retour. Et tous le savent. Tel est le prix que sont prêts à payer ces pionniers d'une aire nouvelle...Considéré par David Pringle comme l'un des cent livres de SF les plus importants jamais écrits, par James Blish comme le récit de science-fiction « ultime », Tau Zéro est une référence incontestée de la hard SF moderne. Mais c'est aussi, surtout, un roman du « sense of wonder », un récit vertigineux. Quarante ans après sa parution outre-Atlantique, voici enfin la traduction de ce chef-d'oeuvre incontesté, une édition orchestrée par Jean-Daniel Brèque, qui en assure la traduction et la présentation, illustrée en postface par l'astrophysicien Roland Lehoucq.
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L'accroissement mathématique du plaisir
Catherine Dufour
- Le Bélial
- Roman
- 27 Avril 2012
- 9782843441738
Le premier recueil de Catherine Dufour : vingts récits dont sept inédits ! Science-fiction, fantastique et fantasy... Catherine Dufour aborde l'ensemble de ces domaines avec un égal bonheur et s'affirme ici comme une nouvelliste de tout premier plan. Au programme : des préfaces signées Richard Comballot et Brian Stableford, vingt récits dont sept inédits, une postface de Catherine Dufour, un entretien, une bibliographie exhaustive. L'accroissement mathématique du plaisir, qui réunit vingt nouvelles dont « L'Immaculée conception », lauréate du Grand Prix de l'Imaginaire 2008, est son premier recueil.
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Lumière Noire a dit : « J'ai mes croisés, mes anges, et maintenant ma papesse... »Une île du Pacifique à la fois tombeau de Magellan et unique territoire d'un arbre à papillons endémique...Un homme au visage arraché par un tigre mais qui continue de protéger « la plus belle créature sur Terre », coûte que coûte...Un Sioux oglala sur le chemin du terrorisme écologique...Un trio de jeunes Japonais qui gagne sa vie en pillant la zone d'exclusion totale de Fukushima...Des Aborigènes désoeuvrés cherchant dans la réalité virtuelle un songe aussi puissant que le Temps du Rêve de leur mythologie...Une Terre future, post-Singularité, inlassablement survolée par les drones de Dieu...Thomas Day explore ici le rapport de l'homme à la nature à travers six plongées dans les marges du monde, de l'Asie à l'Amérique en passant par l'Australie. Sept secondes pour devenir un aigle est le troisième de ses recueils à paraître aux éditions du Bélial'.Mariposa (inédit)Sept secondes pour devenir un aigleEthologie du tigreShikata ga nai (inédit)Tjukurpa (inédit)"Lumière Noire" (version longue)
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Sous l'effet d'un phénomène cosmique insoupçonné, toutes les intelligences terrestres se trouvent décuplées du jour au lendemain. Les déficients mentaux se découvrent un Q.I. des plus satisfaisants, les gens ordinaires acquièrent des capacités hors normes... Est-ce l'âge d'or, enfin, pour une humanité appréhendant, après des millénaires d'une évolution tourmentée, le prix réel de la vie, son caractère infiniment précieux ?Rien n'est moins sûr, d'autant que les animaux, eux aussi, acquièrent une intelligence hors norme. Et avec elle l'esprit d'indépendance, voire de vengeance...
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Voyage au coeur d'une étoile à neutrons...Imaginez une humanité microscopique, une humanité conçue pour vivre dans l'environnement le plus hostile qui soit - le manteau superfluide d'une étoile à neutrons, résidu massif d'une supernova... Imaginez le souvenir des créateurs de cette micro-humanité perpétué de génération en génération depuis des siècles... Imaginez enfin la plus incroyable réunion de famille de l'histoire, une réunion sur fond de guerre stellaire séculaire contre les Xeelees et leurs noircroiseurs briseurs d'étoile, une réunion qui pourrait bien décider du futur d'un univers tout entier...
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1944. Face à l'avancée des forces américaines dans le Pacifique, le haut-commandement de la Marine impériale japonaise applique une tactique de la dernière chance : engager ses pilotes de dragons dans des attaques suicide. Très vite, un autre feu du ciel s'abat sur le Soleil Levant. Les superforteresses B-29 lâchent sur les grandes villes des bombes au napalm. Seuls de rares pilotes se révèlent assez courageux ou fous pour les affronter sur leurs dragons de combat... Trois destinées sont balayées par le souffle de la guerre. Hideo, petit garçon qui vit de l'intérieur la souffrance du Japon. Tatsuo, son grand frère, étudiant recruté dans une escadrille suicide. Enfin le capitaine Obayashi, maître archer qui impose la « stratégie de la mort assurée ».
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« Si d'aventure vous allez faire une balade dans le sud-ouest de la Louisiane et que vous tombez sur une station-service délabrée où quelques vieux portant bretelles écoutent du base-ball à la radio en crachant leur jus de chique dans un pot, que vous passez ensuite devant une gargote et que vous apercevez après cela une fenêtre décorée de symboles occultes, un conseil : méfiez-vous et levez le camp au plus vite. Car si ce n'est sans doute pas la ville de Graal, c'est manifestement un endroit tout aussi bizarre, un de ces endroits où il est préférable de ne pas s'attarder. Ignorer ce conseil, c'est au mieux courir le risque de réaliser combien il demeure fort peu de magie dans ce monde, et combien elle est employée à des fins misérables. Au pire, c'est tomber amoureux. Et il ne faut surtout pas tomber amoureux dans pareil lieu. Croyez-moi sur parole et lisez donc ce qui est arrivé à Jack Mustaine... »
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« Le soir, les rues sinueuses de Matinombre résonnaient de rires, de cris et de musiques antagonistes, grouillaient de poivrots, de bagarreurs, de vendeurs, de putains, de vide-goussets, de pickpockets et de leurs rares et précieuses victimes ; tout ce monde-là se pressait, se poussait, se bousculait sous une chape de fumée, fleuve paresseux d'humanité en haillons et en pauvres nippes bariolées coulant entre deux rives de tavernes et de troquets, d'auberges et de lupanars interlopes - des bâtisses branlantes qui se soutenaient les unes les autres comme des vieux oncles blafards titubants, coiffés de galures en papier goudron. Et, les dominant de toute sa masse, cette immense enflure de ténèbre absolue que formaient le ventre et le flanc de Griaule, où pendouillait un rideau effrangé de lianes et d'épiphytes en chapelet, si bas qu'il en frôlait les toits, découpés en ombres chinoises sur le ciel d'un indigo luisant. »Lucius Shepard fait paraître « L'Homme qui peignit le dragon Griaule » en 1984, récit qui introduit l'univers de Griaule, un monde préindustriel dans lequel un dragon titanesque a été pétrifié par un puissant sorcier voilà plusieurs millénaires. L'histoire d'un monstre immobile, enfermé en lui-même, en somme, mais qui n'en continue pas moins d'instiller son influence, une insidieuse corruption s'attaquant aussi bien aux hommes qu'à la nature...Septembre 2011. Les éditions du Bélial' publient Le Dragon Griaule, fort volume réunissant ce qui est alors l'ensemble des textes du « corpus Griaule », six longs récits. Deux ans plus tard, Lucius Shepard écrit Le Calice du Dragon, premier, et à ce jour, unique roman du cycle Griaule, la peinture d'une rivalité entre deux hommes, le fantasme de deux ambitions politiques s'affrontant dans un contexte de fantasy fascinant. Un roman proposé en exclusivité mondiale, à l'instar du recueil qui le précède.
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Exceptionnel best of réunissant les meilleurs récits de science-fiction de l'un des plus considérables auteurs du domaine, soit neuf longues novellas, dont pas moins de six prix Hugo ! Au sommaire de ce florilège unique :Sam Hall (Sam Hall)Long cours (The Longest Voyage, Prix Hugo 1961)Jupiter et les Centaures (Call me Joe)Pas de trêve avec les rois ! (No Truce With Kings, Prix Hugo 1964)Le Partage de la chair (The Sharing of Flesh, Prix Hugo 1969)Destins en chaîne (The Fatal Fulfillment)La Reine de l'Air et des Ténèbres (The Queen of Air and Darkness, Prix Hugo 1971, Locus et Nebula)Le Chant du barde (Goat Song, Prix Hugo 1973 et Nebula)Le Jeu de Saturne (The Saturn Game, Prix Hugo 1982 et Nebula)Le volume dans son ensemble, et chaque texte en particulier, bénéficient d'une introduction de Jean-Daniel Brèque afin de situer l'oeuvre et son contexte. Auxquelles s'ajoute une bibliographique exhaustive, le tout formant un ouvrage de référence incontournable.
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L'Argonos est un monstre de métal. Un vaisseau démesuré qui nourrit en son sein des milliers d'êtres humains depuis des générations. Nul ne sait plus dans quel but, nul ne sait plus pour quelle destination. L'Argonos erre d'étoile en étoile, mais pour y trouver quoi ? Bartolomeo Aguilera est un monstre de chair. Contrefait, sans bras, enferré dans un exosquelette, mais doté d'une intelligence hors du commun. Conseiller du capitaine Nikos Costa, il sera ses yeux au sein de l'équipe d'exploration d'Antioche, une planète depuis laquelle l'Argonos a capté une transmission probablement humaine. Une colonie ? Sans doute. Mais aussi un carnage, des centaines de corps pendus à des crochets comme de vulgaires morceaux de viande.Que s'est-il passé sur Antioche ? Pourquoi une telle atrocité ? Et surtout, commise par qui ?
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En six longs récits : le meilleur des plus récents textes de Lucius Shepard.Depuis la fosse du « Ground Zero » après le 11 septembre... Au sein d'un Mexique futuriste ultra violent où les I. A. se font la guerre par maffias interposées pour la régence mondiale... Du coeur de l'Afrique noire et ses magies mortelles après la chute de Mobutu... Dans la folie des nuits moscovites, au sein du terrifiant royaume d'un nouveau Keyzer Sze bâti sur les ruines de l'ex URSS...En six récits exemplaires, autant de peintures d'une humanité en quête d'elle-même, six voyages âpres, violents mais ô combien touchants, Aztechs nous parle d'aujourd'hui et des demains possibles, de nous, de ce que nous sommes et ce que nous deviendrons.
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A cinq ans, esclave sur une planète prison...Il a cinq ans, et il a tout perdu. Ceux qu'il aimait, son monde d'origine, et jusqu'à son identité.Parce que le vaisseau de son père a été attaqué en approche du Monde de Conrad, Cal est désormais seul, égaré au coeur d'un continent hostile, à la merci des pillards et des marchands d'esclaves. Pour survivre, il lui faudra non seulement s'adapter, mais surtout découvrir le secret millénaire du Monde de Conrad, un secret qui pourrait bien lui redonner sa vie passée, mais surtout changer la face de l'univers humain.Un secret qui porte un nom : Jaaprana, quelque part dans le mystérieux Cimetière des Saints...
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Le prix de l'immortalité...Il travaille pour le compte des grandes Compagnies qui se partagent l'univers. Il erre de planète en planète au gré de ses contrats. Il est le tueur à gages le plus redouté des mondes humains. Le plus cher, aussi. Nul ne sait qui il est véritablement. Pas même lui. Tel est le prix de son immortalité. Immortalité qu'il doit à un artefact extraterrestre unique et qui ne le quitte jamais. Tous comme les « crises de souvenirs » qui le terrassent de plus en plus souvent. Au point d'en menacer ses missions. Des souvenirs dont il ne sait même pas s'ils sont les siens. Des crises qui masquent une terreur secrète, tapie au fond de lui sous la forme d'un cauchemar qui, inexorablement, se rapproche et menace de l'engloutir.Le compte à rebours est engagé...
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« Tout cela s'est passé il n'y a pas si longtemps sur la station Solitaire, par-delà l'orbite martienne, là où sont assemblés et lancés les astronefs de reconnaissance qui s'évanouissent dans une gerbe de feu de plusieurs milliers de kilomètres de diamètre, et c'est arrivé à un homme du nom de William Stamey, mieux connu sous le sobriquet de Bernacle Bill. Une minute, rétorquerez-vous sans doute, j'ai déjà entendu cette histoire. Elle a été racontée et reracontée. À quoi bon la ressasser ? Mais qu'avez-vous vraiment entendu ? »En cinq longs récits d'une implacable justesse, Sous des cieux étrangers, manière de pendant à Aztechs, lauréat du Grand Prix de l'Imaginaire 2007, fait éclater les frontières des genres et célèbre la modernité d'une littérature ciblant le coeur de l'âme humaine.
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Sexe, drogues, physique quantique & rock'n'roll !18 juin 1967, le monde retient son souffle : Arès-1 vient de toucher le sol martien dans la région de Chrysia Planitia.Si l'atterrissage est brutal, la sonde américaine a le temps de transmettre un unique cliché. Sur la photo, première représentation in situ d'un monde extraterrestre : le gros plan d'un Petit Homme vert tirant la langue à l'objectif...La nouvelle fait l'effet d'une bombe : l'humanité n'est plus seule dans l'univers !Trente ans plus tard, en pleine guerre froide devenue brûlante, alors que le bloc Est affirme sa suprématie mondiale, que les États-Unis se balkanisent et foncent droit dans le mur de la dictature sous la houlette du Petit Buisson, leur président sortant, Mars envoie un ambassadeur. Le monde entier s'arrache immédiatement cet hôte de marque, mais ce dernier disparaît. Enlèvement politique ? Assassinat ? Quel épouvantable complot se trame derrière tout ça ? Pour la DGSE, qui enquête sur la disparition du Martien, la concurrence est rude, pour le moins...Entre uchronie débridée, récit d'espionnage, pamphlet politique acerbe et hommage assumé au Martiens, go home ! de Fredric Brown, L.G.M. s'impose avant tout comme un roman jubilatoire truffé de références en tous genres.
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Le cycle des Xeelees Tome 4 ; accrétion
Stephen Baxter
- Le Bélial
- Roman
- 15 Février 2013
- 9782843444876
Orbite solaire, fin du quatrième millénaire. Lieserl est âgée de quelques semaines, et pourtant son corps est celui d'une vieillarde. était, en fait. Car Lieserl est une intelligence artificielle, et elle vient de quitter son enveloppe physique pour être « uploadée » au sein du Soleil par l'entremise d'une Interface, rien moins qu'un trou de ver... Et alors qu'elle vole littéralement dans les flux de convection, transmettant ses observations à la station Toth, émerveillée par un paysage à nul autre pareil, elle découvre l'impensable : le Soleil se meurt.À moins qu'il soit plus juste de dire que quelque chose le tue. Quelque chose ou quelqu'un... Mais qui ? Et dans quel but ? L'humanité vient de se découvrir le plus terrible des ennemis, une puissance capable de moucher le coeur d'une étoile comme une simple bougie, un pouvoir à même de provoquer l'apocalypse à l'échelle de l'univers...
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Le cycle des Xeelees Tome 2 ; singularité
Stephen Baxter
- Le Bélial
- Roman
- 13 Février 2012
- 9782843443961
« Les Xeelees possédaient l'univers... Quand les hommes avaient émergé du système solaire en se traînant à vitesse subluminique sur les premiers vaisseaux GUT, ils étaient entrés dans un environnement complexe peuplé de nombreuses races intelligentes dont chacune obéissait à ses propres impératifs et poursuivait ses propres buts. [...] Moins de deux siècles après l'époque de Michael Poole, la Terre était conquise, puis transformée en camp de travail par les gestalts aquatiques que les humains avaient appelé les Squeems. [Mais] où que les hommes et les races qu'ils avaient rencontrées regardent, ils voyaient l'empreinte des Xeelees. Se tenant à l'écart de l'univers, ils évoquaient des dieux : indifférents à tout, concentrés sur leurs vastes oeuvres et leurs mystérieux projets... »
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« Quand il n'y a plus de place en Enfer, les morts reviennent sur Terre. »Premier jour : Au loin, il y a votre voisin. Vous lui faites un signe avant de poursuivre votre route. Jusqu'au moment où vous réalisez que le voisin en question est décédé depuis des semaines...Troisième jour : Vous ne décollez plus de la télé, qui enchaîne les émissions spéciales : partout dans le monde les morts se réveillent. Apathiques, ils errent au royaume des vivants...Cinquième jour : Paralysé de trouille et de dégoût, vous regardez votre femme serrer dans ses bras, au beau milieu de votre salon, une chose qui, un jour, fut sa mère...Huitième jour : Votre femme vous a quitté après que vous avez réduit en cendres l'ignominie qu'elle appelait « maman ». Derrière vos volets cloués, alors que le chien ne cesse de geindre, ils rôdent.Neuvième jour : La télé diffuse un reportage au cours duquel on voit une de ces choses dévorer un chat vivant... Ils sont désormais des millions et vous ne vous posez qu'une question : mon monde n'est-il pas désormais le leur ?
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« Jack Vance est le plus grand écrivain de science-fiction vivant. » George R. R. Martin« Chaque seconde de l'existence est un nouveau miracle. Considérez les innombrables éventualités et possibilités qui nous attendent à tout instant : les voies de l'avenir. Nous n'en empruntons qu'une ; les autres, qui sait donc où elles mènent ? C'est l'éternelle merveille, la magnifique incertitude du moment futur, le passé étant un tapis qui se déroule régulièrement et dont la trame est tissée de la solution des problèmes posés. »Miracle, avenir, merveille, incertitude... Tel est le cocktail de l'oeuvre de Jack Vance en général et du présent volume en particulier, qui, des stupéfiantes maisons d'Iszm aux fils de l'Arbre fanatiques, des jardins de Refuge-des-Nuages aux improbables Châteaux de la Vieille Terre, révèle une fois encore l'étendue d'un talent à nul autre pareil pour l'exotisme et les personnages roués...Jack Vance est né le 28 août 1916 à San Francisco. Infatigable bourlingueur, marin chevronné, il cultive depuis toujours un goût marqué pour le dépaysement. D'où le chatoiement unique de ses récits, en particulier lorsqu'il s'attache à élaborer des peintures baroques de paysages imaginaires et de civilisations insolites, tant dans le domaine du space opera ou du planet opera que dans celui d'une fantasy plus traditionnelle.Après Planète Géante, l'intégrale, Croisades, Monstres sur orbite et Sjambak, Le Dernier Château et autres crimes est le cinquième livre de Jack Vance publié aux éditions du Bélial'.Recueil de deux romans et deux novellas :Les Maisons d'IszmAlice et la citéFils de l'arbreLe Dernier château
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Yuri Kiriov a 22 ans. Et presque autant d'années de piraterie derrière lui. Formé par le pire d'entre tous, l'ordure des ordures, Vincenzo Falcone, qui en a fait son jouet mortel, sa créature - y compris sexuelle - façonnée depuis sa plus tendre enfance après que, à l'âge de quatre ans, sa colonie eut été réduite en cendres par les aliens ennemis, les Striviirc-na.Yuri Kiriov est sur Terre. à Kalaallit Nunaat. Une prison militaire. Où les Black Ops, le service secret humain opposé à toute idée de paix avec les Striviirc-na, lui proposent le pire des marchés. Retourner dans la piraterie et infiltrer Falcone... Falcone.Son père de substitution.Son maître.
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« C'est un cercle vicieux. Toi, tu te trouves au centre de ce cercle, avec tes quatre milliards de frères qui seront bientôt, si vite, six milliards, tu es au centre de ce cercle debout dans ton jardin mouillé, les pieds dans les feuilles de l'automne pourrissant, et tu lèves la tête vers le ciel bouché, muet, inutile, et tu cries au-dedans de toi il n'y a rien à faire ? Et comme, malgré tout, la translucide main d'espérance s'accroche encore à toi, tu répètes et tu répètes encore et encore... il n'y a rien à faire ? »
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« ET IL Y AVAIT CETTE BONNE femme, avec cet accent de la Citadelle... »Monsk pose sa fourchette dans le bazar qui encombre son assiette :« Tu vois ce que je veux dire ? Elle parlait comme ça : "Est-ce que quelqu'un peut vraiment jurer qu'il est possible d'élever un enfant sans jamais ressentir de pulsion sadique ? Je suis sa mère, quand même ! Je ne suis pas censée lui faire croire que le monde est sympa, n'est-ce pas ? Quand il arrive avec un de ces foutus dessins qu'il fait à l'école, je suis vraiment obligée de faire semblant que c'est beau ? Pour qu'il croie qu'il suffit de chier sur une feuille pour me faire plaisir ? Je veux dire, je suis sa mère ! C'est mon boulot, de l'élever ! Et cet imbécile m'aime ! Et pourquoi ? Parce que ça lui vient comme ça ? D'instinct ? Et je suis censée lui apprendre à se fier à ses instincts ? Et à déborder d'amour pour n'importe qui ? Et à le manifester n'importe comment ? Je suis censée l'expédier dans la vraie vie avec cette mentalité de... cette sensiblerie de... de perdant ? J'en ai fait des confettis, de son dessin ! Parce que ça m'a fait plaisir, et parce que ça lui apprend la vie !" »Monsk éclate de rire et reprend ses couverts :« C'est excellent. Excellent. Qu'est-ce que c'est, au fait ? »
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L'amour au temps de l'hormonothérapie génique
Catherine Dufour
- Le Bélial
- Roman
- 27 Avril 2012
- 9782843443398
Los Angeles 2019...Hillary était une petite bonne femme discrète. Elle portait des souliers plats, des jupes opaques, le minimum légal d'implants et un somptueux regard naturellement bleu. Quand Tigre lui demanda ce qu'elle faisait pendant son tiers-temps actif, il fut étonné d'apprendre qu'elle était Chief Engineer chez SkyNet, spécialisée dans l'hormonothérapie génique.Tiger, lui, travaillait comme Life Time Value Manager dans une société de services. Il avait le physique de l'emploi, sobre et morose ; Hillary le trouva suprêmement distingué et délicieusement viril, avec dans le regard ce léger flou qui trahit les blessures secrètes pudiquement dissimulées, bref, elle tomba amoureuse comme un sac. Tiger s'en rendit compte avant elle, évalua de ses yeux myopes les gros seins genuine cachés sous la blouse modeste, passa quelques jours à soupeser les avantages et les inconvénients d'une liaison éventuelle. Il se décida un mercredi à 16h22 GMT et à 21h09, Hillary était sa maîtresse, temps record dont il se vanta abondamment auprès de ses collègues.
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QUAND LE CIEL BAS et lourd pèse comme un couvercle...Le ciel ne pesait pas : il était carrément posé par terre et noyait les rues dans une brume de gel. Mye, rétractée au fond de son manteau, avançait à longues enjambées sur le trottoir sonore, donnant courageusement du front contre la bise. Les devantures défilaient à sa droite, chocolaterie rouge, pharmacie verte, oxygènerie grise. Mye tourna un coin et soupira d'aise tandis que le vent continuait tout droit. Elle ralentit le pas en passant devant la devanture éteinte d'un Lavomatic. Il était tard, la boutique était fermée et pourtant, comme la veille et comme le jour d'avant, une machine tournait. Une femme était assise sur une chaise, juste en face de la machine ; une vieille dame vêtue de noir qui paraissait menue et terriblement cassée, presque diluée dans la pénombre jaunâtre. Cette fois, Mye s'arrêta :Quelle vie de misère oblige de si vieilles dames à sortir de si mauvaise heure ?Mye approcha de la vitrine embuée. Elle fit glisser son masque stérile sur son menton et effleura la vitre du nez. La vieille dame ne bougea pas. Mye remit son masque en place et repartit, la tête enfoncée dans ses épaules.