Richard Powers embrasse un sujet aussi vaste que l'univers : celui de la nature et de nos liens avec elle.Après des années passées seule dans la forêt à étudier les arbres, la botaniste Pat Westerford en revient avec une découverte sur ce qui est peut-être le premier et le dernier mystère du monde : la communication entre les arbres. Autour de Pat s'entrelacent les destins de neuf personnes qui peu à peu vont converger vers la Californie, où un séquoia est menacé de destruction.
Au fil d'un récit aux dimensions symphoniques, Richard Powers explore ici le drame écologique et notre égarement dans le monde virtuel. Son écriture généreuse nous rappelle que, hors la nature, notre culture n'est que " ruine de l'âme ".
" Si Powers était un auteur américain du 19e siècle, qui serait-il ? Il serait probablement Herman Melville, et il écrirait
Moby Dick. " Margaret Atwood
NOUVELLE ÉDITION DE L'UN DES PLUS GRANDS BEST SELLERS DE LA DERNIERE DECENNIEEn 1875, un chef cheyenne demanda au président Grant de lui faire présent de 1000 femmes blanches à marier à 1000 de ses guerriers afin de favoriser l'intégration.
Prenant pour point de départ ce fait historique, Jim Fergus retrace à travers les carnets intimes d'une de ceS femmes blanches, May Dodd, les aventures dans les terres sauvages de l'Ouest de ces femmes recrutées pour la plupart dans les prisons ou les asiles psychiatriques.
C'est à la fois un magnifique portrait de femme qu'il nous offre ainsi, un chant d'amour pour le peuple indien, et une condamnation sans appel de la politique indienne du gouvernement américain d'alors.
Cette épopée fabuleusement romanesque, qui s'inscrit dans la grande tradition de la saga de l'Ouest américain, a été un événement lors de sa publication aux États-Unis. Elle a été encensée par les plus grands écrivains américains. Les droits de ce livre ont été achetés par Hollywood.À sa parution en 2000, Mille Femmes blanches a inauguré la littérature étrangère au cherche midi.
Rentrée littéraire - Enfin la suite de Mille Femmes Blanches !1875. Dans le but de favoriser l'intégration, un chef cheyenne, Little Wolf, propose au président Grant d'échanger mille chevaux contre mille femmes blanches pour les marier à ses guerriers. Grant accepte et envoie dans les contrées reculées du Nebraska les premières femmes, pour la plupart " recrutées " de force dans les pénitenciers et les asiles du pays. En dépit de tous les traités, la tribu de Little Wolf ne tarde pas à être exterminée par l'armée américaine, et quelques femmes blanches seulement échappent à ce massacre.
Parmi elles, deux soeurs, Margaret et Susan Kelly, qui, traumatisées par la perte de leurs enfants et par le comportement sanguinaire de l'armée, refusent de rejoindre la " civilisation ". Après avoir trouvé refuge dans la tribu de Sitting Bull, elles vont prendre le parti du peuple indien et se lancer, avec quelques prisonnières des Sioux, dans une lutte désespérée pour leur survie.
Avec cette aventure passionnante d'un petit groupe de femmes prises au milieu des guerres indiennes, Jim Fergus nous donne enfin la suite de
Mille femmes blanches. Le miracle se produit à nouveau et cette épopée fabuleusement romanesque, véritable chant d'amour à la culture indienne et à la féminité, procure un incommensurable plaisir de lecture.
Mille femmes blanches : L'héritage1875. Un chef cheyenne propose au président Grant d'échanger mille chevaux contre mille femmes blanches, afin de les marier à ses guerriers. Celles-ci, " recrutées " de force dans les pénitenciers et les asiles du pays, intègrent peu à peu le mode de vie des Indiens, au moment où commencent les grands massacres des tribus.
1876. Après la bataille de Little Big Horn, quelques survivantes décident de prendre les armes contre cette prétendue " civilisation " qui vole aux Indiens leurs terres, leur mode de vie, leur culture et leur histoire. Cette tribu fantôme de femmes rebelles va bientôt passer dans la clandestinité pour livrer une bataille implacable, qui se poursuivra de génération en génération.
Dans cet ultime volume de la trilogie
Mille femmes blanches, Jim Fergus mêle avec une rare maestria la lutte des femmes et des Indiens face à l'oppression, depuis la fin du xixe siècle jusqu'à aujourd'hui. Avec un sens toujours aussi fabuleux de l'épopée romanesque, il dresse des portraits de femmes aussi fortes qu'inoubliables.
Un road trip initiatique et sensible à travers l'Amérique par les auteurs d'Alabama 1963.Philadelphie, juillet 1973. Voilà un an qu'Amy est sans nouvelles de sa grande soeur partie tenter sa chance au Manoir Playboy, à Los Angeles. Inquiète, la jeune adolescente décide de la rejoindre. Pour cela, il lui faudra traverser les États-Unis. Seule.
Dans une Amérique de la contre-culture secouée par le scandale du Watergate et traumatisée par la guerre du Vietnam, elle croisera la route d'individus singuliers : vétéran, couple en cavale, hippies de la dernière heure, un Bruce Springsteen encore débutant, mais aussi une certaine Lorraine, autrefois serveuse à Birmingham, en Alabama...
Dans ce deuxième roman, les auteurs d'
Alabama 1963 convoquent
Sur la route,
L'Attrape-coeurs,
Le Magicien d'Oz ou encore
Alice au pays des merveilles pour un road trip initiatique sensible et original. Une ode à l'amitié et à la liberté.
Meurtres en Alabama.Birmingham, Alabama, 1963. Le corps sans vie d'une fillette noire est retrouvé. La police s'en préoccupe de loin. Mais voilà que d'autres petites filles noires disparaissent...
Bud Larkin, détective privé bougon, alcoolique et raciste, accepte d'enquêter pour le père de la première victime.
Adela Cobb, femme de ménage noire, jeune veuve et mère de famille, s'interroge : " Les petites filles, ça disparaît pas comme ça... "
Deux êtres que tout oppose.
A priori.Sous des airs de polar américain,
Alabama 1963 est avant tout une plongée captivante dans les États-Unis des années 1960, sur fond de ségrégation, de Ku Klux Klan et d'assassinat de Kennedy.
Rentrée littéraire 2020
Trois destins de femmes intimement liés, trois portraits poignants au coeur d'une Amérique raciste ; un seul sang.
Au milieu des années 1960, Grace, jeune fille noire exilée du Sud ségrégationniste vers un New York en pleine lutte pour les droits civiques, tombe enceinte en même temps qu'elle découvre l'amour. On ne lui permet pas de garder l'enfant. C'est Delores, une femme traumatisée dans sa chair et dans son âme, qui va adopter et élever sa fille, Rae, en tentant de la préserver du poids de ses souvenirs. Mais à l'heure de devenir mère à son tour, Rae devra affronter cet héritage et faire la paix avec sa famille adoptive aussi bien qu'avec l'inconnue qui l'a mise au monde.
À travers cette saga vibrante qui, dans une même aspiration à la liberté, fédère trois femmes aux prises avec leur histoire personnelle et la société américaine, Denene Millner explore avec une infinie justesse et un remarquable sens du détail les mille détours de l'amour parental et filial, de la transmission, de la quête des origines et des absences qui nous hantent.
Du Sud ségrégué des années 1960, implacable et cruel, au New York du XXIe siècle aux rapports plus insidieux, femmes et hommes, forts ou vaincus, violents, lâches, tendres, perdus ou retrouvés, s'animent pour composer un roman intime conté avec un souffle épique.
RENTRÉE LITTÉRAIRE 2023
Quel est le secret des soeurs-servantes de Saint-Michel ?1209, Sud-Ouest de la France. En charge de la croisade contre l'hérésie cathare, les Dominicains poursuivent dans l'ombre un autre objectif : en finir avec une société secrète, les soeurs-servantes de Saint-Michel, dépositaire depuis plusieurs siècles de mystérieuses reliques liées aux premières heures du christianisme.
1428, Pyrénées. L'Espagne est occupée par les musulmans. Alors que les troupes chrétiennes regagnent du terrain, les Maures mettent à sac églises et couvents et s'en prennent aux voyageurs qui essaient de passer en France. À la frontière, un homme leur échappe de justesse grâce à l'une des servantes de Saint-Michel, qui va bientôt lui dévoiler les mystères de son ordre.
2022, Gand, Belgique. Nick Lee travaille pour l'Unesco à la sauvegarde des oeuvres d'art en péril. Alors qu'il vient de retrouver une amie, Kelsey, une religieuse et restauratrice de tableaux, un attentat est perpétré contre un chef-d'oeuvre de la peinture flamande datant de 1428. Celui-ci renfermerait-il un secret bien gardé ?
Après Cotton Malone, découvrez Nick Lee, le nouveau héros de Steve Berry. Des couloirs du Vatican aux hauts lieux du catharisme en Occitanie, en passant par une abbaye au coeur des Pyrénées, le maitre du thriller historique nous offre une fois encore un passionnant jeu d'échecs, ancré dans l'histoire de la France et de l'Église.
Un premier roman addictif et piquant qui nous plonge dans la psyché d'une femme sur le fil du rasoir. Sombre et tendre, Évidemment Martha conjugue la profondeur psychologique des romans de Sally Rooney à l'humour acéré de Nina Stibbe ou de Phoebe Waller-Bridge.Quelque chose ne tourne pas rond chez Martha, et depuis longtemps. Lorsqu'elle avait dix-sept ans, une petite bombe a explosé dans son cerveau et elle n'a plus jamais été la même. Et malgré toutes les consultations, thérapies sans fin et traitements hasardeux, elle ne sait toujours pas ce qui ne va pas... Pourquoi passe-t-elle des journées entières au fond de son lit ? Et pourquoi continue-t-elle à se mettre à dos des inconnus, et des proches, avec ses remarques cruelles et désinvoltes ?
Aujourd'hui, son mari l'a quittée et elle n'a plus nulle part où aller, si ce n'est dans la maison de son enfance, une maison bohème (délabrée) dans un quartier romantique (délabré) de Londres. Et rien d'autre à faire que retrouver sa mère, une sculptrice au talent confidentiel - et très alcoolique - et son père, un poète célèbre - bien que jamais publié... Mais comment survivre là-bas sans sa soeur dévouée, grande gueule, qui rendait tout ce chaos supportable pendant leur enfance, et qui est maintenant trop occupée ou trop fatiguée pour prendre soin d'elle ?
Peut-être qu'en repartant de zéro, Martha pourra écrire un meilleur dénouement pour son histoire ratée - ou découvrir que cette histoire n'est pas encore tout à fait terminée.
"
Évidemment Martha est un livre brillant et extrêmement drôle sur la dépression. Ce texte m'a happée comme j'espère toujours être happée par un roman. En le lisant, je faisais la liste de toutes les personnes à qui je voulais l'envoyer, jusqu'à ce que je comprenne que je voulais l'envoyer à toutes les personnes que je connais. " Ann Patchett
" Un roman véritablement drôle sur l'amour et le désespoir de la dépression. C'est une chose rare et belle quand un auteur parvient à vous briser le coeur avec humour ; c'est aussi la qualité que j'admire le plus chez un écrivain. " Cynthia D'Aprix Sweeney,
The New York Times" Un roman incroyablement drôle, porté par une énergie folle. Pourtant, il parvient toujours à être sensible et sincère, et à offrir un portrait nuancé de ce que cela signifie d'essayer de s'amender et de changer, même lorsque cela implique de repartir de zéro. "
The Guardian
" Ce que le genre biographique peut produire de meilleur. Un roman à part entière. "Imre Kertész, Prix Nobel de littératureKafka demeure aux yeux de beaucoup un visage amaigri au regard enflammé, une vague silhouette qui rôde à l'ombre de son oeuvre, ou le nom d'une angoisse. On oublie quelquefois qu'il fut avant tout écrivain, et l'on ignore presque qu'il fut aussi un homme.
La monumentale trilogie biographique de Reiner Stach accomplit le prodige de ramener Kafka à la vie, de restituer l'effervescence intellectuelle de la Mitteleuropa à la charnière des xixe et xxe siècles.
Avec vigilance et rigueur, elle redonne corps et dimensions à une existence qui a, comme les textes, trop donné lieu à la spéculation. Ce premier tome couvre les années 1910-1915. Des années où Kafka écrit tour à tour
Le Verdict,
La Métamorphose,
Le Disparu (Amérique) et
Le Procès, et où sont posés, coup sur coup, des jalons décisifs pour la suite de son parcours : lourdes responsabilités professionnelles, redécouverte du judaïsme, premières publications, catastrophe de la Grande Guerre, et surtout rencontre, correspondance, fiançailles et rupture avec Felice Bauer.
Un ouvrage fascinant, à la fois récit d'une vie, livre d'histoire et essai critique, mené avec un rythme et une sensibilité de romancier.
Plus de six millions d'exemplaires vendus dans le monde. Après Meurtres et pépites de chocolat, le phénomène Hannah Swensen frappe de nouveau.Hannah est de retour ! Incapable de fonctionner sans café et toujours en proie à ses passions dévorantes pour son chat et pour le chocolat, la jeune femme s'apprête à participer au concours du meilleur pâtissier de la ville. C'est l'occasion, elle en est certaine, d'offrir une très bonne publicité à sa boutique de cookies.
Mais la fête est vite gâchée : Boyd Watson, entraîneur de l'équipe de basket du lycée, est retrouvé mort, le visage enfoncé dans la charlotte aux fraises de notre pauvre Hannah.
Les premiers soupçons se tournent vers Danielle, la femme de Boyd, victime de maltraitance. Bien décidée à prouver l'innocence de cette dernière, Hannah décide de s'en mêler, malgré les avertissements de son " prétendant ", le policier Mike Kingston. Mais ce genre d'enquêtes, apparemment, Hannah
y a pris goût !
Rebondissements incessants, personnages délicieux et recettes fatales... Les amateurs de surprises et de sucreries vont se régaler !
Le monde selon Olivier de KersausonLe monde change : il vacille, il tangue.
Olivier de Kersauson est de ceux qui l'interrogent sans cesse tout en le connaissant bien. Son point de vue si caractéristique, son écriture pure et sans détours ont fait de lui un témoin hors norme de notre époque. Depuis le large, ce grand marin aperçoit nettement les contours de notre société en constante mutation. Pour lui, une seule chose compte : garder le cap au milieu des tempêtes. Alors, comment faire pour ne pas chavirer ? Comment rester libre dans une société de plus en plus contrainte ? Comment ne pas sombrer dans les " idéologismes " ?
Olivier de Kersauson, moraliste autant que poète, revient avec un essai qui ne pourra laisser personne indifférent tant, au fil du temps, sa pensée donc sa plume, s'aiguisent.
Plus de six millions d'exemplaires vendus dans le monde, une série de films à succès : le phénomène Hannah Swensen arrive enfin en France !Hannah Swensen est de retour dans sa ville natale d'Eden Lake. Entre sa mère, plutôt envahissante, et l'ouverture de sa boutique, le Cookie Jar, elle a fort à faire. Son quotidien devient plus passionnant encore quand son livreur, Ron LaSalle, est retrouvé assassiné juste derrière son magasin. Le beau-frère d'Hannah, shérif adjoint du comté, fait appel à elle pour l'aider à trouver le coupable. Un nombre surprenant de suspects et de mobiles émergent alors. Très vite Hannah va réaliser qu'elle n'est pas seulement douée pour les cookies, mais qu'elle est aussi une enquêtrice hors pair.
Fous rires et frissons, mystères et pépites : cette histoire pleine de rebondissements ressemble au meilleur cookie du monde : sucrée mais légère, surprenante de bout en bout.
Après La Conspiration de l'ombre et Les Saintes Reliques, le retour de Cotton Malone.2023 : Cotton Malone visite le château de Herrenchiemsee, près de Munich. Construit sur une île, celui-ci a été conçu sur le modèle de Versailles par Louis II de Bavière, admirateur passionné de Louis XIV. Si l'édifice est inachevé, il renferme néanmoins de nombreux mystères. Cotton l'apprend à ses dépens lorsque, au milieu de sa visite, un individu lui tire dessus avant de s'emparer d'un livre dissimulé dans le compartiment caché d'un bureau en marqueterie. Dès lors, il devra faire preuve de toute son habileté pour déjouer une incroyable conspiration en retrouvant un document secret qui pourrait changer la face du monde.
D'une mystérieuse rencontre dans les Alpes en 1881 aux activités actuelles d'une société secrète originaire de Bavière, Steve Berry nous entraîne au coeur d'énigmes historiques plus passionnantes que jamais. Avec, au centre du récit, le tombeau vide d'un roi, dont la mort, jamais élucidée, est évoquée dans une prophétie de Nostradamus.
" Steve Berry est sans conteste le maître du genre. " Dan Brown
La biographie événement qui a inspiré le film Oppenheimer de Christopher NolanLe génie est parfois une malédiction. Robert Oppenheimer fut l'un des plus grands physiciens de son temps. Peu d'hommes pouvaient rivaliser avec son intelligence exceptionnelle et sa fantastique intuition scientifique. Ce talent hors norme l'a mené vers l'invention ultime, capable d'éradiquer la planète : la bombe atomique. Que penser d'un don qui conduit à la destruction universelle ? D'une soif de connaissance dont l'aboutissement est l'extinction de la vie elle-même ? Aucun homme n'a été confronté si directement à un tel dilemme.
Avec cette biographie, sacrée par le prix Pulitzer, Kai Bird et Martin J. Sherwin sondent la vie du père de la bombe atomique. Ils en explorent toutes les facettes, intimes et professionnelles, pour décrire un destin unique qui, à lui seul, résume toute l'histoire du xxe siècle : la folie de la guerre et la paranoïa du maccarthysme, la soif inextinguible de progrès et la course vers l'abîme.
Ce livre n'est en rien un ouvrage de spécialiste. Il s'adresse à tous et mêle la précision historique à la finesse psychologique, la qualité de l'enquête au rythme d'un grand roman.
" Le portrait captivant de l'une des figures les plus essentielles et paradoxales de notre histoire contemporaine. " -; Christopher Nolan
Après son Anthologie de la repartie, Julien Colliat livre 37 stratagèmes pour mater importuns et autres raseurs. Une oeuvre de salubrité publique.
Du silence méprisant à l'insulte, il y a maintes manières de faire face aux cuistres, mufles et autres fâcheux qui gâchent notre quotidien. Une seule riposte sera cependant efficace en toute occasion : moucher l'adversaire au moyen d'une réplique. Une phrase concise, spirituelle et sans contestation possible, qui le fera taire.
À la fois théorique et pratique, ce livre propose 37 astuces imparables permettant, dans chaque situation, de trouver la réponse idéale : du stratagème du miroir à celui de l'écrevisse, en passant par celui du disciple ou du prophète, un véritable vade-mecum pour apprendre et s'approprier l'art de la repartie et du mot bien senti. De quoi sortir la tête haute de tout échange désagréable.
Vous avez aimé The Crown ? Vous allez adorer La Splendeur et l'Infamie.10 mai 1940. Le jour où Churchill est nommé Premier ministre, Adolf Hitler envahit les Pays-Bas et la Belgique. Au cours de l'année qui suit, l'Allemagne nazie mène contre l'Angleterre une campagne de bombardement d'une intensité inédite. Acculé, le " Vieux Lion " doit préserver à tout prix le moral de son peuple... et convaincre le président Roosevelt d'entraîner les États-Unis dans la guerre.
Si durant cette période la vie publique de Churchill est chaotique, sa vie privée ne l'est pas moins. Son épouse et lui doivent gérer leur fille qui se rebelle contre leur autorité, et leur fils, confronté à l'adultère de sa femme.
À partir de nombreux documents inédits (depuis les journaux intimes des principaux protagonistes jusqu'aux documents confidentiels récemment déclassifiés), Erik Larson redonne ses lettres de noblesse à la politique en nous faisant vivre une année exceptionnelle aux côtés de Churchill. Que ce soit au 10 Downing Street ou à son domicile privé, cet homme aux ressources inépuisables, toujours surprenant, fera preuve d'un leadership hors du commun qui permettra à tout un pays et à une famille de rester unis.
Aussi palpitant et addictif qu'une série,
La Splendeur et l'Infamie s'est classé numéro un des ventes dès sa sortie en Angleterre et aux États-Unis. Il a été élu meilleur livre de l'année par le Washington Post et Barack Obama l'a désigné parmi ses livres préférés de l'année.
" Le genre de page-turner que l'on voudrait trouver plus souvent parmi les livres d'Histoire. Larson réussit véritablement à donner au lecteur l'impression "d'y être, de vivre aux côtés de Churchill. " Bill Gates.À propos d'Erik Larson : " Larson raconte comme on filme : au plus près des événements, des acteurs et des témoins. Hautement recommandable. " Jean-Christophe Buisson, Le FigaroPour consulter les sources de l'auteur, rendez-vous
ici, et pour sa bibliographie, c'est
ici.
Rentrée littéraire 2021
" Je me rends compte en approchant de la fin, encore enveloppé d'une brume qui se dissipe à peine, que ma famille me manque plus que jamais. Je voulais de nouveau la saluer. "1995, région des Grands Lacs. Jim Fergus rend visite à sa grand-mère, Renée, 96 ans. Fille d'aristocrates français désargentés, mariée trois fois, celle-ci a connu un destin hors du commun qui l'a menée de son petit village natal de la région de Senlis jusqu'aux États-Unis, en passant par les sables de l'Égypte. D'un caractère entier, froide et tyrannique, elle a brisé la vie de sa famille, en particulier celle de sa propre fille, Marie-Blanche, la mère de Jim. Pour essayer de comprendre cette femme, et peut-être de lui pardonner, l'écrivain va tenter de retracer son parcours. Puis celui de Marie-Blanche, dont la vie a commencé comme un conte de fées avant de prendre des allures de tragédie.
Jim Fergus s'inspire ici de son histoire personnelle pour nous offrir une bouleversante saga familiale. À la façon de
Dalva, de Jim Harrison, il inscrit l'intime dans l'Histoire et nous présente d'inoubliables portraits de femmes dans la tourmente. On retrouve surtout dans cette fresque qui s'étend sur un siècle et trois continents toute la puissance romanesque de l'auteur de
Mille femmes blanches associée à une force d'émotion rare.
" Avec une grande pudeur, Jim Fergus retrace le destin de ces deux femmes et signe un livre à la fois personnel et universel, bouleversant et sensible. Une fois encore, Jim Fergus frappe très fort. "François Busnel
Rentrée littéraire 2021
Henri, le père, et Yann Queffélec, le fils, deux romanciers réunis dans cette Suite armoricaine, hommage à la Bretagne d'hier et d'aujourd'hui.
Qui d'autre qu'un Queffélec pour évoquer la Bretagne ? Un Queffélec ou plutôt deux : Henri, le père, et son fils Yann, enfant lui aussi du " pays dans la mer ". Les voici réunis dans cette Suite armoricaine, hommage à la Bretagne d'hier et d'aujourd'hui.
Deux textes où père et fils se livrent tour à tour, évoquant leur jeunesse et leurs souvenirs. Le temps a passé et la Bretagne a bien changé entre l'enfance d'Henri, dans les années 1910, quand les grands-mères parlaient encore uniquement breton, et le récit par Yann de ses étés au pays des abers. Deux Finistériens, deux romanciers, qui disent les choses, chacun à sa manière.
" Brest, la ville où je ne suis pas né. Lanildut et l'Aber-Ildut, deux villages bretonnants qui se touchent au nord de Brest.
C'est là-bas qu'étaient nos enfances à la mer, nos rêves, nos maisons. [...] Et je n'ai qu'à fermer les yeux pour franchir les miroirs de ces belles heures carillonnées jadis par les cloches de Lanildut, jour et nuit, celles-ci toujours à leur poste de granit à la minute où j'écris ces mots essentiels : Brest, Lanildut, l'Aber-Ildut. Années cinquante, soixante, mes âges d'or aux frontières volages de l'Atlantique et de la Manche. " YQ
Éducation nationale : pour la première fois, des personnels de direction prennent la parole !
" Tout le monde me considère comme la principale, sauf la hiérarchie qui pense que je suis secondaire. "
Mme X., cheffe d'établissement
Pour la première fois, des principaux de collège et des proviseurs de lycée osent s'exprimer sur la réalité de leur métier. Garants du bon fonctionnement de leur établissement, ils sont trop souvent contraints de se taire face aux dysfonctionnements qu'ils constatent et aux injonctions contradictoires de leur hiérarchie. Leurs missions sont mises à mal et le climat scolaire s'en ressent ; l'équipe éducative, les élèves et leurs parents, personne n'est épargné.
Ancien principal de collège, Patrice Romain a invité ses collègues à témoigner, en leur garantissant un anonymat propice à libérer la parole : en quelques semaines, il a reçu des centaines de messages confirmant ce qu'il avait lui-même vécu au cours de sa carrière.
Sur un ton incisif non dénué d'ironie, l'auteur démontre à quel point le mode de gouvernance adopté par l'Éducation nationale peut être toxique et contre-productif : manque d'exemplarité, de soutien et de reconnaissance, consignes hors-sol, démagogie et petits arrangements avec les médias...
Un constat accablant qui reflète un mal-être bien réel et une colère qui gronde.
Entre Mort sur le Nil et Le Crime de l'Orient-Express : le retour du Club des amateurs de romans policiers.
Nos six membres du Club des amateurs de romans policiers ont, croient-ils, de la chance. Alicia et ses amis embarquent en effet avec quatre cents autres vacanciers pour une croisière de luxe à bord du
SS Orient - réplique d'un glorieux modèle à vapeur qui naviguait jadis entre l'Angleterre et l'Australie. Un voyage dans le temps infusé de charme et de glamour ? Oui, mais pas seulement. Un passager est en effet bientôt retrouvé mort dans son lit. Puis un autre disparaît en pleine nuit. Et un troisième est poignardé. Terreur en mer, et pas d'échappatoire ! Puisqu'il n'y a sur le bateau ni détective belge, ni vieille dame de la campagne anglaise, les membres du club, tous férus de meurtres en huis clos, se mettent à enquêter. Ils ont peu de temps, peu d'indices... et d'innombrables soupçons.
Avec cette aventure trépidante et pleine de rebondissements, peuplée de personnages délicieusement excentriques, C.A. Larmer rend une nouvelle fois hommage aux reines du roman policier et du
cosy crime. À lire à l'heure du thé... et des plaisirs coupables !
Plus piquante et acide que jamais : Hannah Swensen est de retour !La pétillante Hannah Swensen n'a que très peu de temps pour elle. Confectionner les meilleurs gâteaux de Lake Eden est en effet une occupation à plein temps. Elle doit également faire avec ses deux prétendants, toujours aussi envahissants. Sans oublier sa mère, omniprésente, et son chat Moshe qu'elle soupçonne de faire une dépression nerveuse. Serait-elle en train de frôler le burn-out ? Et pire que tout pour cette irréductible gourmande, elle doit, après des années de laisser-aller, se résoudre à faire un régime.
Pressée comme un citron, Hannah a décidé de se détendre un peu en acceptant de faire partie du jury pour le concours du meilleur pâtissier de la région. Tout se passe bien, jusqu'au moment où notre héroïne arrive la première sur une scène de crime. Ce qui est synonyme de nouveaux soucis, certes, mais c'est aussi l'occasion idéale de mettre un peu de peps dans son quotidien fatigué !
Quoi de mieux qu'une nouvelle enquête d'Hannah pour vivre un moment réconfortant ? Ajoutez-y quelques recettes inédites de pâtisseries succulentes, et vous comprendrez vite pourquoi six millions de lecteurs à travers le monde sont devenus addicts aux gourmandises de Joanne Fluke !
Le roman d'une possession diabolique, d'un envoûtement, comme si le mystère du XIXe siècle resurgissait dans le Paris du XXIe.Un Américain installé à Paris,
une façade aux motifs intrigants,
un chat énigmatique,
un voisin glaçant,
un cadavre et...
... la réalité qui soudain se fissure, laisse la voie libre à d'anciennes messes noires, à des rites occultes, à des textes mystiques dont on croit percevoir l'écho dans des nuits de sexe de plus en plus hard, entre backrooms et apps de rencontre.
Qui trop contemple l'abîme...
Peu à peu l'Américain sombre dans la folie. Un Horla le hante. Ce livre est le récit de sa chute.
Nicolas Chemla signe ici un texte hypnotique, dans une langue qui se joue des genres, tour à tour classique et survoltée. Il ressuscite le trouble distillé par les grands auteurs décadents du XIXe siècle en le confrontant au vertige de notre époque désespérément plate. Dans
L'Abîme, le mystère reprend brutalement ses droits.
RENTRÉE LITTÉRAIRE 2023
Kersauson par Olivier ou sous la mer, l'homme de coeur.
" Notre histoire est solitaire. Notre naissance est solitaire. Quand on meurt, on est seul ; on a beau tenir la main d'un mourant de toutes ses forces, il part... Les choses fortes de notre vie sont solitaires, toujours. L'illusion qu'on passe son temps à se donner, c'est que nous ne sommes pas seuls. Comme on est nombreux, on tente de se reconstituer un monde où l'on serait ensemble ; mais on n'est jamais ensemble. Irréductiblement seuls.
J'aime la solitude. J'ai la nostalgie de l'homme seul. Mon fantasme absolu, c'est que le monde ressemble à la réalité que je perçois. En somme, la non-solitude n'est qu'un accident. J'ai souvent plaisir avec le groupe mais je ne sais pas partager mes émotions. D'ailleurs, ceux qui disent partager leurs émotions, je me demande comment ils font. La vie est solitaire. Et j'ai le goût d'être seul.
La solitude en mer, c'est l'isolement du reste des hommes. La vraie vie est en mer. La vie, à terre, c'est de la complaisance ? pas de la compromission car le mot est inélégant ? de la complaisance pour l'autre, de la politesse vis-à-vis de lui. Quand vous marchez sur un trottoir, vous envoyez en permanence des signaux pour que les autres s'écartent.
La solitude, chez les anglo-saxons, elle est suspecte car pour eux, tout est " dans le groupe ". Chez les latins, elle est déjà plus romantique. D'ailleurs, on remarque que dans une course en solitaire, il y a plus de latins que d'anglo-saxons.
Au vrai, la solitude, c'est une belle histoire... c'est nous. Voilà, c'est nous. Je suis seul donc je suis moi. Ce n'est pas avec les autres qu'on se connaît, c'est seul. Alors, on éprouve ce que l'on est : tout ce qu'il y a de formidable et d'infiniment médiocre. C'est une comptabilité qu'on ne rend pas obligatoirement publique !
On ne vit pas pour l'image que vous renvoie l'autre mais pour être mieux en soi. Le destin est une forme d'intransigeance : il faut tenter de bien se tenir avec soi. La vraie histoire, c'est soi. Mieux on se connaîtra et plus on sera indulgent avec l'autre. La meilleure manière d'aimer un peu l'autre, c'est de se connaître bien. "
O. de K.
À la suite d'Ocean's Song, Olivier de Kersauson revient sur ses courses, ses grands exploits. Plus intimiste, il parle aussi de sa vie, de ses sentiments, de l'amour, de l'amitié... Avec ce deuxième opus, il se livre davantage sur sa véritable nature. Au vrai, il tombe le masque. Ainsi découvre-t-on un homme profond, habité par des idéaux.