À Stockholm, un SDF est retrouvé mort dans un parc du centre-ville - certains de ses doigts et orteils amputés. Dans les semaines précédant sa mort, on l'avait entendu divaguer au sujet de Johannes Forsell, le ministre de la Défense suédois. S'agissait-il des délires d'un déséquilibré ou y avait-il un véritable lien entre ces deux hommes ? Michael Blomqvist a besoin de l'aide de Lisbeth Salander. Mais cette dernière se trouve à Moscou, où elle a l'intention de régler ses comptes avec sa soeur Camilla.
La fille qui devait mourir - le grand finale de David Lagercrantz dans la série Millénium - est un cocktail redoutable de scandales politiques, jeux de pouvoir à l'échelle internationale, technologies génétiques, expéditions en Himalaya et incitations à la haine sur Internet qui trouvent leurs origines dans des usines à trolls en Russie.
Eva cultive ses rosiers. À cinquante-six ans, elle a une vie bien réglée qu'elle partage avec Sven. Quelques amies, des enfants, et une vieille dame acariâtre dont elle s'occupe. Le soir, lorsque Sven est couché, Eva se sert un verre de vin et écrit son journal intime. La nuit est propice aux souvenirs, aussi douloureux soient-ils. Peut-être aussi la cruauté est-elle plus douce lorsqu'on l'évoque dans l'atmosphère feutrée d'une maison endormie. Eva fut une petite fille traumatisée par sa mère, personnage fantasque et tyrannique, qui ne l'a jamais aimée.
Très tôt, Eva s'était promis de se venger. Et elle l'a fait, avoue-t-elle d'emblée à son journal intime.
Un délicieux mélange de candeur et de perversion.
PRIX PAGE DES LIBRAIRES 2011. Littérature européenne.
« Une lecture qui vous accompagnera longtemps, très longtemps. Absolument fantastique ! » Camilla Läckberg, auteur des aventures d'Erica Falck (Actes Sud)
Lorsque Malte, cinq ans, rencontre cet homme blond qui lui parle à la grille de la crèche, il voit en lui un ami. Roger a l'air gentil lorsqu'il lui propose son aide pour garder un secret. Enfin quelqu'un qui lui accorde ce semblant d'attention que sa mère et le compagnon de celle-ci, sous l'effet de la colère ou de l'alcool, lui refusent. Roger rencontre sa mère, se fait insistant, trop aimable, propose de le garder... Spectacle que le Témoin, depuis sa fenêtre donnant sur la crèche, observe d'un mauvais oeil. Il va falloir agir : telle est aussi la conclusion à laquelle parvient Nozat, stagiaire à la crèche et hacker en herbe, lorsqu'il tombe par hasard sur des mails pour le moins inquiétants. Le refrain de la comptine chantée à la section Coccinelle prend de sinistres accents : « dans les eaux profondes » naissent d'obscurs sentiments qui menacent la magie de l'enfance. Une oeuvre subtile et magistrale confirmant le talent de la jeune romancière suédoise.
Sara et Bjrn s'installent à la campagne dans la maison qu'ils viennent de rénover. Un paradis d'espace et de liberté pour eux comme pour leur chat. Le couple d'en face, leurs seuls voisins, est charmant. Ils n'ont qu'un seul défaut, leur propre chat, un animal belliqueux qui défend son territoire toutes griffes dehors. Bientôt, une guerre des nerfs s'engage, oeil de lynx contre patte de velours. Et c'est délicieusement cruel. On ne choisit pas ses voisins. Leur chat encore moins.
" Si la police ne peut rien pour vous, n'hésitez pas à faire appel à moi. " Kouplan, détective sans-papiers. Depuis trois ans, Kouplan est en " situation irrégulière ". Sa demande d'asile a été rejetée par la Suède mais il ne peut rentrer dans son pays, l'Iran, sans risquer sa vie. Dans l'attente d'un avenir meilleur, il lui faut échapper à la vigilance quotidienne des autorités, tout en gagnant assez d'argent pour subvenir à ses besoins : ex-journaliste, il songe à poursuivre dans l'investigation. Un jour, il propose ses services sur Internet et une femme lui répond : sa fille de six ans a été enlevée. Cette enquête va le précipiter dans le Stockholm underground, ces recoins de la ville où les clandestins sont des proies faciles pour les criminels...Premier volet de la tétralogie Kouplan, Chacun sa vérité a reçu le prix de l'Académie suédoise des auteurs de polars 2015. " Sara Lvestam fait sensation en Suède ! " Emily Barnett, Grazia " Une véritable bouffée d'air frais sur la scène policière scandinave. " Ulrika Johnsen, QXGrand Prix de Littérature Policière 2017 Domaine étranger.Grand Prix de Littérature Policière 2017 Domaine étranger.
Mari, Anna et Fredrik, trois amis de longue date, ont monté une société au doux nom du Peigne de Cléopâtre. Leur créneau : résoudre les problèmes des gens. Chacun se débat dans sa vie mais apporte ses compétences, qui en jardinage, qui en déco d'intérieur ou en comptabilité... et la PME se développe avec succès. Jusqu'au jour où une vieille dame se présente à l'agence avec une étrange requête : elle souhaite que Le peigne de Cléopâtre élimine son mari.
" Si la police ne peut rien pour vous, n'hésitez pas à faire appel à moi. "
Kouplan est à la rue, contraint de dormir sous un pont qu'il partage avec deux " colocataires " peu commodes. Il n'a plus que quelques semaines à tenir avant de pouvoir renouveler sa demande d'asile. Afin de gagner un peu d'argent en attendant ce jour, il accepte une nouvelle mission de détective privé : une femme l'engage pour rassembler des preuves sur l'infidélité de son mari. Mais ce que découvre Kouplan est bien pire qu'un simple adultère...Par la lauréate du Grand Prix de littérature policière 2017. " On est déjà attaché à cet enquêteur atypique. " Pascale Frey, Elle. " du neuf, du rugueux, de l'addictif ! " Isabelle Motrot, Causette.
" Si la police ne peut rien pour vous, n'hésitez pas à faire appel à moi. " Kouplan, détective sans-papiers. Ça y est, l'autoproclamé " détective " Kouplan, immigré iranien à Stockholm, n'a plus un rond. Il en est réduit à collecter des cannettes vides pour les revendre contre quelques pièces. En fouillant dans les poubelles du quartier huppé de Liding, il croise le chemin de Jenny Svärd, conseillère municipale aux dents longues, dont il surprend la conversation : Jenny vient de se faire escroquer par son amante, qui a disparu dans la nature avec deux cent mille couronnes. Puisque ça ne coûte rien de demander, Kouplan saute sur l'occasion pour lui proposer ses services d'enquêteur...Sara Lvestam vous fera découvrir la face cachée de Stockholm. " On est déjà attaché à cet enquêteur atypique. " Pascal Frey, Elle. " Sara Lvestam dévoile la Suède des immigrés. " Laurent Bainier, 20 minutes.Chacun sa vérité, le premier volet de la série Kouplan, a reçu le Grand Prix de littérature policière 2017.
Deux ans après la mort soudaine de son mari, Inga finit par se retirer dans la maison de campagne familiale sur une île de Suède. Elle tombe par hasard sur une vieille boîte pleine de photos jaunies, et sur une lettre datée de 1916, postée de Mombasa, Kenya. Inga va démêler avec passion les lourds secrets de famille qui affleurent, et c'est toute son existence qui va reprendre sens.
Lund, Suède, octobre 1989. La naissance des triplés, Sebastian, Clara et Matilda, est entourée d'un mystère. Un mystère vite éclipsé par la joie de leur venue au monde... et l'aveu de l'infidélité de leur père. Vingt-cinq ans plus tard, quand ce dernier disparaît dans des circonstances non moins troubles, ses enfants sont loin de se douter qu'il laisse derrière lui un terrible secret dont la révélation va venir tout bousculer. Surtout pour l'un d'entre eux. Sur fond de crises - familiale, existentielle, climatique - Amanda Svensson nous convie à une ballade inédite et électrisante aux quatre coins du globe et dans l'univers infini du cerveau humain. Un roman foisonnant, espiègle et délicieusement impertinent.
Une lecture captivante à la rencontre de deux destins, deux générations.
Marginale, d'origine cubaine, Steffi est harcelée par les filles de sa classe. Aller en cours est tous les jours un exercice de survie. Ce qui la fait tenir: la force qu'elle trouve dans son amour pour la musique et son don pour la basse.
Jeune jazzman qui s'est fait un nom à Stockholm pendant la Seconde Guerre mondiale, Alvar a des souvenirs à revendre et ne vit que pour sa passion.
Quand leurs routes se croisent, passé et présent se mêlent. Cette singulière amitié fait souffler sur leurs vies une liberté exaltante.
Touchant, d'une authenticité rare, un roman vibrant comme un air de jazz qui évoque à la fois la mémoire, la tolérance et la quête de soi.
Le premier roman pour jeunes adultes de la nouvelle star littérature suédoise, déjà remarquée entre autres par Le Monde, Libération, Lire et Livres Hebdo.
Prix Global Literature Library
À Lagendonk, une petite ville imaginaire, Tremor Harding, épicurien de quarante-neuf ans, expert concepteur de laser, a atteint un tel niveau de connaissance, de jouissance et de compréhension du monde que la vie ne semble plus lui réserver de grandes surprises. Il décide alors de se lancer un ultime défi scientifique, existentiel et culinaire : il va s'auto-consommer. À cet effet, il fait construire un bunker sur mesure. Animé par une véritable curiosité scientifique, Tremor pressent que cette expérience inédite pourrait mener à une fusion spectaculaire entre esprit et matière.
Biographie fictive d'un grand artiste insignifiant, Klingsor nous fait suivre, des terres de Västerbotten jusqu'à Stockholm et Paris, où il observe les écoles d'art depuis le coin des rues, sans jamais oser y mettre les pieds, l'itinéraire d'un homme ayant consacré sa vie à peindre un seul et même motif. Interrogeant les possibilités et les limites de l'art, le dernier roman de Torgny Lindgren est un autoportrait singulier et savoureux de l'artiste en monomaniaque.
Protectorat de la Suède, 2037. Dans le cadre d'un processus de recrutement pour une unité spéciale de renseignement, Anna Francis est envoyée dans une maison sur Isola, une île déserte dans l'archipel de Stockholm. Officiellement, elle est juste une candidate parmi d'autres, mais en réalité, elle est là pour évaluer la faculté des postulants à gérer leur stress dans une situation extrême. Au cours de la première nuit, sa mort est mise en scène et elle doit ensuite observer la réaction des autres depuis les couloirs secrets spécialement conçus dans les murs de la demeure. Mais l'expérience tourne au cauchemar. Une grosse tempête s'abat sur l'île et petit à petit, d'autres participants commencent à disparaître.
Un huis-clos efficace à la Agatha Christie.
Une ville sans nom, novembre 1973. Les étudiants occupent l'école polytechnique pour protester contre la dictature militaire du pays. Mary vient d'apprendre qu'elle est enceinte et s'apprête à rejoindre son petit-ami - l'un des principaux instigateurs de la révolte - pour lui annoncer la nouvelle lorsqu'elle est appréhendée. Après treize jours de séquestration et de torture, elle est envoyée sur une île-prison désaffectée qui doit rouvrir pour faire face au flux de prisonniers politiques. La petite lumière secrète qui vacille dans son ventre est la seule chose qui lui permet de tenir. Mais un jour, son corps finira par la trahir et Mary devra affronter un choix impitoyable.
Martin a des préférences sexuelles pour le moins inhabituelles : il est éperdument attiré par les femmes aux membres amputés et tente par tous les moyens d'entrer en contact avec des filles qui correspondent à son fantasme. Dans une prose revigorante et dynamique, Sara Lvestam met en scène des personnages extrêmement fouillés qui se heurtent à des situations peu banales mais non moins fondamentales. Sans jamais tomber dans le cliché ou dans l'artifice du sensationnalisme, elle offre ici un premier roman osé et exquis.
De retour à Smalånger, Jana Kippo retrouve Bror, son frère jumeau, qui vit toujours dans la vieille ferme familiale et a sombré dans l'alcool. L'été précédent, la découverte du corps de Maria, convoitée par tous les hommes du village, a enflammé la petite communauté.
Jana décide de rester et obtient un emploi d'aide à domicile - celui-là même que Maria occupait. Grâce à ce poste, la jeune femme va reprendre contact avec des personnes qu'elle n'avait plus revues depuis son adolescence. Ces rencontres ainsi que sa relation passionnelle avec John viennent bousculer sa mémoire et réveiller les souvenirs enfouis - un enfant perdu ; un incident avec une fourche ; Bror, qui aurait dû réussir sa vie ; un père violent ; une mère trop effacée...
Un roman familial, sombre, cru et sans affectation, qui raconte la mémoire, la passion, l'expiation et l'acceptation du passé.
Une écriture unique, d'une simplicité brutale, et pimentée du charme violent du grand nord.
Traduit du suédois par Esther Sermage
Une broche en argent, une paire de lunettes tordue, une vieille règle en bois et des bottines d'une élégance désuète - quatre objets d'un autre temps viennent faire irruption dans la vie désenchantée de Hanna. Ce sont les derniers témoins de l'histoire d'amour impossible entre Signe et Anna cent ans plus tôt - à la veille du combat menant au droit de vote des femmes en Suède. Intriguée, Hanna remonte obstinément la piste de ces objets qui sont pour elle devenus talismans.
Cent cinq bougies à souffler ! La sainte famille Hermansson est au complet sous le toit parental à Kymlinge, une petite ville de province en Suède, pour fêter deux anniversaires, celui du père, soixante-cinq ans, et de la fille aînée, Ebba, quarante ans. La bonne humeur forcée des retrouvailles un peu guindées tourne à l'angoisse : deux membres de la famille disparaissent. Robert, le fils, la honte de la famille, connu par tous les téléspectateurs suédois comme " Robert le branleur ", et Henrik, le fils aîné d'Ebba, un brillant étudiant en droit. Y a-t-il un lien, un mobile familial ? Guidé par un flair hautement intuitif, l'inspecteur Barbarotti, un flic très humain, sait lire les âmes, nœuds des enquêtes.
Homme sans chien, qui inaugure une série d'enquêtes menées par l'attachant Gunnar Barbarotti, est une critique sociale cinglante, où l'on retrouve l'humour et l'autodérision propres à Nesser.
Un polar qui a l'étoffe d'un bon roman !
Håkan Nesser, né en 1950 en Suède, est l'un des écrivains les plus appréciés dans les pays nordiques. Ses romans, largement traduits et couronnés par plusieurs prix, notamment celui de l'Académie suédoise, ont été adaptés à la télévision.
Traduit du suédois par Esther Sermage
Une femme est retrouvée assassinée chez elle, dans le centre de Stockholm. Jan Lewin, le policier envoyé sur la scène de crime, reconnaît la victime : Kataryna Rosenbaum était une prostituée d'origine polonaise, qui se trouvait dans son bureau quelques jours plus tôt pour une sombre histoire d'agression. Lewin et ses collègues s'intéressent d'abord à ses derniers clients, puis à son maquereau, Marek Sienkowski, un homme d'affaires trouble et discret. Finalement, ils plongent dans la fange du Stockholm interlope de la prostitution, celui des pères de famille rongés par le remords, des propriétaires de clubs et des vendeurs de voitures d'occasion... Roman de procédure policière ultraréaliste fondé sur des faits qui se sont déroulés en 1978 et 1979, Les Profiteurs constitue le deuxième volet des aventures de Lars Martin Johansson et de ses coéquipiers, après La Fête du cochon.