En pleine Révolution Culturelle, le pouvoir chinois construit une base militaire secrète destinée à abriter un programme de recherche de potentielles civilisations extra-terrestres. Ye Wenjie, une jeune astrophysicienne en cours de "rééducation" parvient à envoyer dans l'espace lointain un message contenant des informations sur la civilisation humaine. Ce signal est intercepté par les Trisolariens, qui s'apprêtent à abandonner leur planète-mère, située à quatre années-lumière de la Terre et menacée d'un effondrement gravitationnel provoqué par les mouvements chaotiques des trois soleils de son système. Ye Wenjie reçoit près de huit ans plus tard la réponse des Trisolariens. Choquée par les horreurs dont elle a été témoin durant la Révolution culturelle et ayant perdu toute foi dans l'homme, elle fournit secrètement aux Trisolariens les coordonnées du système solaire, dans l'espoir que ceux-ci viennent conquérir la Terre et réformer l'humanité. Dans quatre siècles, ils seront là... Premier volume d'une trilogie culte, récompensé par le Hugo du meilleur roman en 2015, Le Problème à trois corps signale l'arrivée d'un auteur majeur sur la scène de la hard SF.
L'humanité sait qu'il lui reste quatre siècles avant que la flotte trisolarienne n'envahisse le système solaire. Les sciences fondamentales se retrouvant verrouillées par les intellectrons, la Terre doit se préparer du mieux qu'elle peut. Le Conseil de Défense Planétaire lance un nouveau projet : le programme « Colmateur », qui consiste à faire appel à quatre individus chargés d'envisager des stratégies secrètes pour contrer l'invasion ennemie. Car s'ils peuvent espionner toutes les conversations et tous les ordinateurs humains grâce aux intellectrons, les Trisolariens sont en revanche incapables de lire dans leurs pensées. Après Le Problème à trois corps, Liu Cixin revient avec une suite magistrale et haletante.
Un demi-siècle après l'Ultime Bataille, l'équilibre précaire dû à la dissuasion de la forêt sombre continue de maintenir les envahisseurs trisolariens à distance. La Terre jouit d'une prospérité sans précédent due au transfert des connaissances et des technologies trisolariennes. La science humaine connaît des progrès pour ainsi dire quotidiens, les Trisolariens découvrent avec fascination la culture humaine et l'espoir grandit que les deux civilisations puissent bientôt coexister pacifiquement sans la terrible menace d'une annihilation réciproque. Mais lorsqu'une ingénieure en aéronautique originaire du début du XXIe siècle sort de son hibernation, elle réveille avec elle le souvenir d'un programme qui menace cet équilibre. Bientôt, l'humanité aura à faire un choix : partir à la conquête d'autres univers ou mourir dans son berceau. Après Le Problème à trois corps et La Forêt sombre, Liu Cixin referme l'un des cycles de science-fiction les plus ambitieux de ce siècle.
Dans un futur proche, le Soleil se transforme progressivement en géante rouge. La Terre se meurt. Pour contrer cette extinction programmée, les Nations se regroupent pour mettre en branle un projet d'une ambition folle : transformer la planète bleue en un vaisseau spatial à part entière... Novella écrite en 2000, Terre errante manifeste déjà tout le talent et l'imagination de Liu Cixin. L'adaptation cinématographique (2019), disponible sur Netflix, a été l'un des plus gros succès au box-office mondial.
Situé dans l'univers de la trilogie du Problème à trois corps, La Rédemption du temps prolonge la saga multiprimée de Liu Cixin. Publié avec la bénédiction du maître, le roman de Baoshu met en scène les conséquences du conflit opposant l'Humanité et les Trisolariens. Un exemple de ce que la fan fiction peut produire de mieux.
Sur la passerelle reliant le bâtiment « Ai » (Amour) et le bâtiment « Hsin » (Confiance) du grand marché de Chunghua, à Taipei, un magicien exerce son art. Autour de lui, tout un monde s'active dans de petits métiers. Le narrateur, qui a une dizaine d'années à cette époque-là, tient un stand de semelles en face de l'illusionniste. Comme ses camarades, il est fasciné par ses tours, dont certains dépassent la mystification habile du prestidigitateur et semblent mener à de mystérieux mondes parallèles. Devenu adulte et toujours hanté par ce troublant personnage, il interroge ceux de sa génération qui ont pu avoir naguère des contacts avec lui. L'évocation du souvenir du magicien donne lieu à une mosaïque de récits, tantôt drôles, tantôt poignants, où le marché devient le royaume de l'aventure et du fantastique et où se révèlent les rêves et les angoisses existentielles des jeunes Taïwanais de la capitale.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Wu Ming-yi, né en 1971 à Taiwan, est professeur de lettres à l'université nationale de Dong Hwa. Connu pour ses engagements écologistes, il est l'auteur de plusieurs oeuvres littéraires, parmi lesquelles des recueils de nouvelles et des romans. Deux d'entre eux ont été publiés en français : les Lignes de navigation du sommeil (You Feng, 2013) et l'Homme aux yeux à facettes (Stock, 2014). Ce dernier roman a reçu le prix Fiction 2014, attribué lors du Salon international du Livre insulaire d'Ouessant.
Sur l'île de Wayo-Wayo, lorsque vient le temps de leur quatrevingtième pleine lune, les fi ls cadets sont condamnés à partir en mer pour un voyage dont ils ne reviennent pas. C'est le destin du jeune Atihei. Alice, professeure de lettres, est anéantie par la disparition en montagne de son fi ls et de son mari et songe au suicide dans sa maison au bord de l'océan, sur la côte est de Taiwan. Ces deux êtres prêts à mourir ne peuvent alors imaginer qu'un gigantesque vortex de déchets amoncelés depuis des décennies dans le Pacifi que viendra à jamais bouleverser leur vie. Ce tourbillon qui les dépasse arrachera Alice, Atihei et une galerie d'autres personnages aux méandres de leur solitude.
Wu Ming-yi échafaude un monde où s'entremêlent réalisme magique et fable fantastique, questionnant notre rapport à la nature et à l'autre.
Traduit du chinois (Taiwan) par Gwennaël Gaffric