"On ne naît pas femme, on le devient" disait Simone de Beauvoir. Peut-on prétendre : "On ne naît pas Juif, on le devient". C'est ce qu'on tente d'élucider Charles Dobzynski dans ce singulier roman en vers. La judéité est multiple. Elle se manifeste aussi dans un dialogue impertinent avec un "Dieu sans confession" que galvanise l'irruption de l'humour.
De quoi nous parle "Le bal des baleines" ? De notre temps que sa crise fait craquer ici et là. Craquements inopinés : dans le monde animal, où les papillons s'avèrent des ennemis publics, où les baleines danseuses donnent des leçons à ceux qui les traquent. Charles Dobzynski, auteur du "Commerce des mondes" (grand prix de la science-fiction française en 1986) ne nous décrit pas un monde impossible, mais un monde détraqué, que corrode l'air du temps, où le burlesque, le nonsense et l'humour distillent leurs ferments.
Il existe un monde du yiddish, toujours vivant malgré les tragédies. Un monde né d'une histoire, d'une langue, au cours des siècles, et qui n'a cessé de s'épanouir dans une culture, une littérature, un art, sous des aspects multiples et originaux où s'est déployé son goût de la vie et de l'invention. Charles Dobzynski, enfant de ce monde yiddish, devenu écrivain français, s'attache dans cet essai à étendre le champ de nos découvertes : il étudie l'histoire de la poésie, du conte, de la chanson populaire et de la musique klezmer. Il nous offre une série de monographies des grandes figures de la poésie ou du roman.
Après Poètes de France, Charles Dobzynski poursuit, dans Poètes du Monde, un inventaire critique qui jalonne notre temps. Il y dessine sa propre carte géographique : elle n'inclut ni tous les pays ni toutes les grandes figures du XXe siècle, mais marque des prédilections, une diversité : révélations de la francophonie, impact de la poésie d'Amérique latine, des États-Unis, de Russie, esquisse d'une configuration des poésies juives. C'est l'âge d'or de la découverte, de l'invention, de la révolte.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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« Amour de la Patrie » fait partie d'un cycle de poèmes inédit qui portera pour titre général « Capital terrestre » et paraîtra par fascicules.
« Amour de la Patrie » fait partie d'un cycle de poèmes inédit qui portera pour titre général « Capital terrestre » et paraîtra par fascicules.
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À Taromance, ville du futur aux tours géantes, la société est gouvernée au moyen d'un réseau d'illusions. Dans cette effarante civilisation technocratique, où les travailleurs immigrés sont Américains et Japonais, l'audiovisuel est tout-puissant et les personnages tentent d'échapper à son implacable filet. Ainsi Grizure, étrange « psychanalyste », aime Esteilla et se joint avec elle au combat d'un groupe clandestin, le Quintangle. Les « mathémythiciens » s'acharnent à élucider les mystères de cette cité codée comme un langage qui évoque des mythes lointains ou le jeu du Tarot. L'auteur conjugue dans ce roman la veine satirique de la science-fiction et le merveilleux d'une fable très contemporaine. Il y dissèque avec humour et poésie la chute d'un système d'oppression poussé jusqu'à l'absurde.
Vingt-cinq nouvelles sur des planètes énigmatiques ou insolites, miroirs truqués ou déformants de nos activités quotidiennes.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Un recueil de poèmes lourds de souvenirs, saturés d'images qui s'enchaînent les unes aux autres jusqu'à composer un tableau sonore du temps qui passe. Charles Dobzynski dirige la revue Europe.
L'âge interplanétaire que nous commençons de vivre ouvre à l'esprit de fantastiques perspectives et de nouvelles formes du rêve. Le poète Charles Dobzynski a voulu les explorer. S'inspirant à la fois du « space-opera », mis en honneur par la science-fiction, et de nos anciennes chansons de geste, il a chanté en quatre actes (I : Les Hommes dans l'espace - II : Cosmogrammes - III : Les Métamorphoses de Mars - IV : Les Légataires de l'univers) l'une des plus prodigieuses aventures des temps modernes. Nous assistons d'abord à la construction d'un cosmonef, à son départ, à la traversée des murs du son, de la chaleur, de la lumière et du temps. Ayant rompu toute attache originelle, nous prenons conscience du Mal de la Terre. Une série de « cosmogrammes » dépeint au passage des astres tels que la Lune, Mercure, Vénus, Jupiter, suivis de comètes et de galaxies sans nom, où, selon notre progression sidérale, se transforment et s'anéantissent les mesures humaines et se révèlent à nous les aspects fascinants et chaotiques d'une réalité jusqu'alors inconnue et qui ressemble au rêve. C'est ensuite l'arrivée sur l'étrange satellite Phobos, avant-poste de la planète Mars dont nous allons découvrir les paysages et les mystères. La Cité interne, Une Ville-cerveau, Les Statues-robots, Le Désert, L'Aube arborescente, Les Végétaux dénaturés, Dans la Cité des lithophages, voilà quelques jalons conduisant les voyageurs dans leur recherche labyrinthique. Ils y rencontrent tour à tour les merveilles et les pièges de l'espace, l'exaltation de la découverte et le désespoir du retour impossible. Comme toute conquête humaine, la maîtrise de l'inconnu ne peut être assurée qu'au prix des plus terribles sacrifices, mais les cosmonautes en détresse savent que leur héritage ne sera point perdu. C'est grâce à une écriture qui s'appuie sans faiblir sur le lyrisme et sur l'image que le vaste poème de Charles Dobzynski captive le lecteur, qui, du début à la fin, s'attache au climat fabuleux que le poète s'était proposé de nous rendre sensible. Charles Dobzynski, né à Varsovie en 1929, a fait divers métiers avant d'être journaliste. Il tient la rubrique des spectacles depuis 1953 dans Les Lettres Françaises et a commencé à écrire des romans d'anticipation et des poèmes dès l'âge de douze ans.
Cela pourrait se dire une autobiographie. Depuis la naissance, en Pologne, c'est toute la gamme des événements petits et grands, parfois dramatiques, les amours et les amitiés, la construction psychologique et professionnelle de celui qui deviendra le poète de "Je est un juif". Les rencontres avec les grandes figures de ce temps, les rêves d'avenir, les utopies politiques... Autour du thème central de la mère, un roman aux variantes et embranchements multiples se dessine.
Écrits en 1922 à Muzot, dans le Valais, en « quelques jours de saisissement immédiat » et conjointement aux dernières Élégies de Duino, auxquelles ils sont jumelés, les Sonnets à Orphée, sont une oeuvre magistrale et cristalline de Rilke. Après des décennies de traductions diverses, ils n'ont pas perdu un iota, ou un électron, de leur magnétisme, de leur puissance dionysiaque. Rilke affirme « le chant est existence » et son chant perpétue, en effet, une vibration lyrique de l'existence et de la pensée.