«?La question que nous nous sommes posée peut se résumer ainsi?: que faut-il faire pour mettre l'économie française en cohérence avec une baisse des émissions planétaires de 5?% par an, compatible avec nos engagements climatiques, tout en permettant à chacun(e) de trouver un emploi?? C'est ce plan de marche visant la décarbonation effective de nos activités que nous avons essayé de construire. Derrière les chapitres qui suivent, il y a l'apport de dizaines de collaborateurs, de centaines de contributeurs et de milliers de relecteurs. Il a fallu en défricher des sujets pour commencer à avoir une vue d'ensemble?! Si ce plan parvient à faire un tant soit peu la différence dans les débats à venir, nous n'aurons pas perdu notre temps.?» Jean-Marc Jancovici La France peut ouvrir le chemin pour sortir des énergies fossiles?! De l'énergie au logement, des mobilités à l'agriculture, de l'industrie à la finance, en passant par la culture, l'éducation ou la santé, le Shift Project, groupe de réflexion sur la transition énergétique, présente pour chaque secteur les leviers de transformation, l'objectif final ainsi que les implications en matière d'emploi, de mode de vie et d'organisation de la société.
Dans un captivant voyage de l'aube de l'humanité à nos jours, l'économiste et penseur Oded Galor s'attaque à deux des grands mystères de l'humanité : pourquoi l'espèce humaine a-t-elle surpassé toutes les autres ? Quelles sont les causes ultimes des inégalités entre les peuples et comment les résorber ?
Première partie du voyage : depuis l'émergence d'Homo sapiens en tant qu'espèce distincte il y a environ 300 000 ans, le niveau de vie de l'humanité, proche de la survie, n'a guère varié à travers le monde et les époques. Mais, de façon étonnante, au cours des tout derniers siècles, l'humanité a connu, presque du jour au lendemain, une amélioration spectaculaire et sans précédent de ses conditions de vie. Comment expliquer cet incroyable bond en avant ?
Élucider ce « mystère de la croissance » permet de s'attaquer, dans la deuxième partie du voyage, au « mystère des inégalités », aux sources des différences de développement entre les sociétés, et aux immenses écarts de richesse entre les nations advenus dans les deux derniers siècles. Les facteurs profonds qui sous-tendent ces inégalités mondiales nous amènent à inverser le cours du voyage et à remonter par grandes étapes dans l'histoire, pour finalement revenir là où tout a commencé : l'exode d'Homo sapiens depuis l'Afrique, il y a des dizaines de milliers d'années.
Alors que nous sommes confrontés à une crise écologique sans précédent, Le Voyage de l'humanité est un livre de vérités urgentes à dire, à la fois profondes et positives : l'éducation, la tolérance et l'égalité des sexes sont les clés de l'épanouissement de notre espèce dans les décennies et les siècles à venir.
Mouvement des gilets jaunes, crise sanitaire, changement climatique ont profondément bouleversé notre quotidien et infléchi le programme que s'était fixé le président de la République élu en 2017. Quel sens donner à ces années Macron ?
Familière des deux mondes de la haute fonction publique et de l'Université, Dominique Méda a analysé événements politiques et décisions économiques dans sa chronique mensuelle pour Le Monde. Au fil de celle-ci, elle éclaire les réformes nouvellement appliquées ou discutées, mettant au coeur de son propos la question de l'avenir du travail et de notre modèle économique et social. En prenant soin de s'appuyer sur la recherche la plus récente, elle souligne la médiocre qualité des conditions de travail françaises, dénonce les inégalités salariales, plaide pour une régulation des plateformes numériques, appelle à repenser notre système de santé et met en évidence les limites de la croissance.
À travers l'interprétation générale du quinquennat qui s'en dégage, elle nous exhorte à prendre conscience de l'absolue nécessité de la reconversion écologique et donne des clés pour aborder notre avenir : post-croissance et sobriété.
La défense de l'impératif écologique passe-t-elle par la mise à bas du capitalisme?? Non, répond Jean-Marc Daniel, plaidant ici pour une troisième voie entre la destruction progressive et irrémédiable de la nature et celle, tout aussi irrémédiable, de la liberté, notamment celle d'entreprendre. Cette troisième voie, il en trouve les prémices au XVIIIe siècle, chez les physiocrates?: de François Quesnay à Pierre Samuel Dupont de Nemours, ces penseurs ont mis au centre de leur réflexion les rapports de l'homme à la nature, donnant naissance à la science économique. Explorant cet héritage intellectuel, Jean-Marc Daniel en souligne la modernité?: valorisation du travail contre le mercantilisme et valorisation du soleil comme source d'énergie. Et nous incite à revenir au «?bon sens?» qui impose de ne pas sacrifier la croissance, de faire respecter la concurrence pour obliger les entreprises à être vertueuses, de revenir à la taxe carbone, pour accélérer la transition énergétique. Dénonçant les «?pagano-gauchistes?» et une écologie jugée punitive, il nous propose une nouvelle écologie libérale. Jean-Marc Daniel est professeur émérite à l'ESCP Business School. Spécialiste de l'histoire de la pensée économique et des politiques économiques, il est chroniqueur aux Échos et sur la matinale de BFM. Il est l'auteur aux éditions Odile Jacob de L'État de connivence (2014), de 8 leçons d'histoire économique (2015) et de 3 controverses de la pensée économique (2016).
L'Afrique est soumise à un défi gigantesque : intégrer en une génération 1 milliard d'individus supplémentaires dans un contexte de faible productivité, de quasi-absence d'industrie, d'urbanisation accélérée, le tout coiffé par une crise climatique devenue permanente. Cette « urgence africaine » impose d'inventer un nouveau modèle économique. Car l'Afrique a trop souvent été un continent cobaye, soumis à toutes sortes de prédations. Le huis clos inattendu de la crise du Covid-19 lui a permis de redécouvrir la richesse de son patrimoine. Forte de cette leçon, elle doit désormais réinventer son développement en s'appuyant sur ses biens communs. Mettre en place un néoprotectionnisme africain et préserver ses ressources propres (terres, biens numériques...), assurer sa souveraineté - alimentaire en développant l'agroécologie, monétaire et financière avec la création d'une agence de la dette - sont autant de pistes pour que l'Afrique se réapproprie son destin. Avec cette conviction : en promouvant une économie du partage, les biens communs sont aussi profondément ancrés dans la réalité sociale africaine. Kako Nubukpo est commissaire chargé du département de l'Agriculture, des Ressources en eau et de l'Environnement de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Économiste, opposant déclaré au franc CFA, il est directeur de l'observatoire de l'Afrique subsaharienne de la Fondation Jean-Jaurès. Il a été ministre chargé de la Prospective et de l'Évaluation des politiques publiques au Togo (2013-2015). Il est l'auteur de L'Urgence africaine (Odile Jacob, 2019).
«?La désindustrialisation française est un moment majeur de l'histoire et pourtant elle est couverte d'un halo de mystère. Entre 1995 et 2015, le pays s'est vidé de près de la moitié de ses usines et du tiers de son emploi industriel. De nombreuses communes et vallées industrielles ont été rayées de la carte. Bouleversement comparable dans ses conséquences à l'exode rural des années 1960?! Ce livre a été écrit pour tenter de comprendre ce qui s'est vraiment passé. Il interroge 47 entrepreneurs, politiques, syndicalistes, fonctionnaires qui ont vécu ces années noires et qui se souviennent, dans le détail et de manière très vivante, de l'enchaînement des faits. Ce qui se dégage est un tableau de responsabilité générale. C'est toute la société française qui s'est détournée de son industrie. Aujourd'hui, fort heureusement, les choses ont changé et nous repartons avec des "balles neuves". Il est possible de faire renaître quantité de sites industriels car la technologie a progressé, car les pays émergents ont perdu en compétitivité, car les Français eux-mêmes ont changé et demandent une industrie décarbonée et circulaire. Bpifrance, que je dirige, s'y emploie avec force, et sans nostalgie. Pour peu que nous sachions rester déterminés et décisifs, il est tout à fait possible d'écrire une belle page industrielle d'ici à 2030.?» N. D. Nicolas Dufourcq est directeur général de la Banque publique d'investissement (BPI) depuis sa création en 2013. Auparavant, il a exercé des responsabilités importantes au sein d'entreprises, notamment France Télécom, dont il a été le directeur exécutif de la branche téléphonie et Internet, et Capgemini.
Au centre de la vie politique française, l'immigration fait l'objet de débats souvent houleux, ranimés au moindre fait divers mais aussi à chaque élection, et alimente de multiples polémiques.
Comprendre cette situation au-delà des slogans racoleurs suppose de revenir à l'Histoire, aux chiffres et aux faits, et d'examiner l'évolution des politiques de l'immigration depuis plus d'un siècle et demi.
En 10 questions, ce livre permet de brosser le portrait d'une France où, malgré une tradition d'asile et d'accueil, l'immigration est régulièrement perçue comme un problème. En considérant les controverses sur l'identité nationale, la citoyenneté républicaine, le racisme ou les statistiques ethniques, l'auteur fournit des pistes de réflexion permettant d'objectiver la situation pour nourrir efficacement le débat public, loin des mythes et des fantasmes.
Quelles politiques économiques et sociales faut-il mener dans les années qui viennent pour retrouver confiance et foi en l'avenir?? Patrick Artus et Marie-Paule Virard nous proposent dans ce livre six grandes priorités, du pouvoir d'achat des plus modestes à la modernisation de notre appareil industriel en passant par la transition énergétique. Le fil rouge de ce livre est l'éducation et la formation pour ceux qui en ont le plus besoin?: les jeunes, les chômeurs, les seniors. Car la bataille de l'éducation et des compétences conditionne tout le reste. C'est elle qui permettra à la France de redevenir une nation forte et entreprenante. Patrick Artus est professeur associé à l'École d'économie de Paris et conseiller économique de Natixis. Marie-Paule Virard est journaliste économique. Ensemble, ils ont publié chez Odile Jacob La Dernière Chance du capitalisme.
La retraite concerne tout le monde, et pas seulement les plus âgés d'entre nous. Avec l'espérance de vie et la durée de vie en retraite qui s'allongent, comprendre le système de retraite est nécessaire. Après avoir dressé un état des lieux sur la démographie de cette catégorie sociale, l'auteur explique le fonctionnement des systèmes de retraites spécifiques et revient sur le traitement des inégalités. Enfin, la question des réformes est posée. Comment fonctionne un système en points ? Qu'est-ce que la durée requise de cotisation ? Quels sont les conséquences des inégalités d'espérance de vie ? Est-ce que le système de retraite français est soutenable financièrement ? Faut-il unifier le système de retraite français ? Autant de questions que l'on se pose et auxquelles cet ouvrage répond.
Quel modèle productif se dessine pour la France d'aujourd'hui ? Et avec quelle gouvernance ? Ce livre est animé par une conviction?: dans un monde de plus en plus régi par les rapports de force, où la dépendance a tôt fait de se transformer en vulnérabilité, renouer avec l'ambition de souveraineté industrielle est une nécessité. Car toute politique industrielle est une politique de développement. Comment négocier aujourd'hui cette nouvelle étape de la mondialisation avec le redéploiement industriel ? Sur quels outils l'État doit-il s'appuyer ? Quand l'échelle européenne est-elle indispensable ? Véritable vade-mecum à l'intention du citoyen et du décideur, ce livre montre qu'il est temps de dépasser les oppositions stériles (entre Europe et États nationaux, entre concurrence et politique d'innovation, entre centre et territoires...) pour mettre en oeuvre les stratégies dont nous avons tant besoin. Élie Cohen est directeur de recherche émérite au CNRS et à la Fondation nationale des sciences politiques. Professeur à l'Institut d'études politiques de Paris et membre du Conseil d'analyse économique, il est l'un des meilleurs spécialistes français de la politique industrielle. Il est l'auteur de nombreux essais, dont aux éditions Odile Jacob (avec Philippe Aghion et Gilbert Cette) Changer de modèle.
Proposé chaque année, ce bilan actualisé de la France vous apporte des informations objectives, factuelles et chiffrées pour vous orienter et comprendre les principaux débats actuels. Dette publique, impôts, Covid-19, laïcité, école, sécurité, et bien d'autres sujets encore au coeur des préoccupations des Français sont abordés ici.
La dette est un sujet anxiogène et clivant. Crise, fardeau, faillite, poison... Pour certains, elle est à redouter et pourquoi pas à interdire. Pour d'autres, il suffirait au contraire de la monétiser ou de l'annuler complètement.
En mettant en perspective le mécanisme de l'endettement, les caractéristiques de la dette en France et les principaux questionnements qu'elle suscite, cet ouvrage permet une prise de recul pédagogique et éclairante sur cet enjeu majeur de l'économie post-Covid.
Car la dette publique n'est ni un poison ni une potion magique et il ne s'agit ni de l'interdire ni de l'annuler. Il a été possible de vivre avec depuis près de 50 ans, et ce sera encore le cas demain grâce à des ajustements pragmatiques et des politiques monétaires innovantes et souples.
Ce livre est consacré aux bouleversements de l'économie mondiale au XXIe siècle. Comment l'ascension fulgurante de la Chine, deuxième puissance économique du monde derrière les États-Unis et en voie de devenir la première après 2030, met-elle en cause l'hégémonie du dollar?? Quelles en sont les conséquences pour le système monétaire international?? Comment tenir compte de cette nouvelle donne monétaire pour affronter les défis écologiques de la planète?? Ce livre étudie la rivalité géopolitique découlant de la montée en puissance de la Chine. Il dévoile une dimension qui n'est pratiquement jamais abordée par la recherche économique occidentale?: les transformations de la monnaie en Chine et, notamment, la création d'une monnaie digitale de banque centrale. Michel Aglietta, Guo Bai et Camille Macaire analysent ici les contradictions qui en découlent pour la suprématie du dollar. Ils plaident pour une réforme approfondie du système monétaire international sous l'égide d'un Fonds monétaire international enfin libéré de la contrainte du dollar et digne de ce nom. Michel Aglietta est professeur émérite à l'université Paris-Nanterre et conseiller scientifique au CEPII. Il a été membre de l'Institut universitaire de France et membre du Haut Conseil des finances publiques. Guo Bai est professeure de stratégie et d'entrepreneuriat à la China Europe International Business School (CEIBS), où elle dirige également le programme d'enseignement pour les futurs dirigeants. Elle est aussi chercheure associée à l'Université Fudan de Shanghai. Camille Macaire est économiste à la Banque de France et chercheuse associée au CEPII. Ses travaux portent sur la finance internationale, le système monétaire international et la Chine. Luiz Pereira da Silva est directeur général adjoint de la Banque des règlements internationaux à Bâle.
La politique économique est l'étude de ce qui relève de l'État dans la vie économique, c'est-à-dire les actions qui ne rentrent pas dans une stricte relation de marché. Les objectifs économiques de l'État et de son partenaire privilégié qu'est la banque centrale sont essentiellement d'éviter le chômage, l'inflation et le déficit extérieur, et les outils d'analyse à leur disposition sont ceux développés par la science économique. Jean-Marc Daniel nous montre sur quels fondements s'élabore une politique économique et comment elle résulte toujours d'un savant dosage entre instruments keynésiens et instruments classiques, entre politique budgétaire et politique monétaire.
Soft skills, état d'esprit, sens de la coopération, aisance relationnelle, sentiment d'efficacité personnelle, etc. : les compétences sociales et comportementales ont un rôle aussi déterminant dans la réussite scolaire et professionnelle que les compétences techniques et les facultés intellectuelles si prisées dès l'école. C'est ce qu'ont montré une série de recherches menées à la croisée de l'économie et de la psychologie. Ces travaux ont aussi révélé le net déficit de la population française dans l'acquisition de ces compétences. Pourtant ce savoir-être n'est pas seulement un enjeu de réussite économique. Il est crucial dans le niveau de bien-être et de résilience de nos sociétés.
Professeur d'économie, membre de l'Institut universitaire de France, Algan est doyen associé des programmes pré-expérience de HEC. Il est membre du Conseil d'analyse économique et du Conseil scientifique de l'Éducation nationale. Il est notamment l'auteur, avec Elizabeth Beasley, Daniel Cohen et Martial Foucault de Les Origines du populisme (Seuil, 2019).
Élise Huillery est professeure d'économie à l'Université Paris-Dauphine et à Science Po.
Le capitalisme néolibéral, dont la nature a beaucoup évolué depuis les années 1980, est en sursis. Perçu comme injuste et inégalitaire, il nourrit colère et rancoeurs, faisant le lit des populismes. Circonstance aggravante, il se révèle inefficace en créant de moins en moins de croissance. Alors, faut-il en finir et changer radicalement de système?? Dans ce livre, Patrick Artus et Marie-Paule Virard prennent la question à bras-le-corps. Leur diagnostic est sévère?: la dévaluation du travail par le profit, le choix de privilégier l'actionnaire au détriment du salarié et des autres partenaires de l'entreprise constituent, selon eux, l'ADN du capitalisme néolibéral et expliquent l'asthénie de la demande. Dès lors, loin d'être tout-puissant, ce dernier a besoin de béquilles pour continuer à avancer. Béquilles qui ne sont rien d'autre que l'endettement sous toutes ses formes et la création monétaire. Montrant que ces politiques économiques atteignent aujourd'hui leurs limites, Patrick Artus et Marie-Paule Virard ne se contentent pas d'analyser les risques qu'elles font courir à nos sociétés?: en proposant un autre modèle de capitalisme, ils partagent avec nous les raisons d'espérer. Patrick Artus est professeur associé à l'École d'économie de Paris et conseiller économique de Natixis. Marie-Paule Virard est journaliste économique. Ensemble, ils ont notamment publié Le capitalisme est en train de s'autodétruire, La France sans ses usines et Croissance zéro, comment éviter le chaos?? Chez Odile Jacob, Patrick Artus est l'auteur de 40 Ans d'austérité salariale. Comment en sortir??
Dans les études économiques, l'emploi des seniors est très souvent caractérisé par deux observations statistiques: si le taux d'emploi a baissé jusqu'à la fin des années 1990, il est remonté ensuite.; toutefois, ce taux est plus faible en France que chez ses principaux partenaires.
Mais les nouvelles générations de travailleurs seniors sont radicalement différentes de celles qui les ont précédées. Elles sont tout d'abord plus féminisées. L'augmentation de l'âge de perception des droits à la retraite est efficace pour maintenir la soutenabilité financière du système mais elle ne peut s'envisager sans un effort de qualification tout au long de la vie, une meilleure insertion des femmes sur le marché du travail et une adaptation des environnements de travail aux souhaits des seniors.
Hippolyte d'Albis est directeur de recherche au CNRS et professeur à l'École d'économie de Paris. Il est également membre du Cercle des économistes. Il est spécialiste des questions démographiques.
Entre 1800 et aujourd'hui le nombre d'habitants sur terre a été multiplié par huit et cet accroissement a été de plus en plus rapide. La progression de la démographie est d'une actualité plus ou moins immédiate et pose des problèmes divers sur l'ensemble de la planète. L'auteur analyse les rapports entre population, développement, environnement, et économie et répond à toute une série de questions.
Comment expliquer que la pédagogie Montessori, née en 1907, soit aujourd'hui présentée comme une méthode d'éducation nouvelle, voire révolutionnaire ? Maria Montessori était indéniablement en avance sur son temps, sa démarche séduisant le monde entier plus d'un siècle après sa naissance. Les formations et les écoles Montessori se multiplient en effet de toute part, en raison de l'évolution des mentalités, mais aussi du recul alarmant des acquis de nos enfants. Plus que d'une méthode, Maria Montessori est à l'origine d'une approche et d'une philosophie pédagogiques bienveillantes adaptées à chaque individu, selon ses difficultés ou facilités, pour l'accompagner dans son propre accomplissement. Forte de sa longue expérience, Charlotte Poussin vous propose ainsi, à travers ce livre de "vulgarisation intelligente" superbement illustré, d'en découvrir l'origine, les fondements et les principes essentiels, basés sur le profond respect de l'enfant et son autonomisation.
La France est riche. La valeur de son patrimoine foncier s'élève aujourd'hui à 7?000 milliards d'euros, soit trois années de revenu national, contre à peine une année après la Seconde Guerre mondiale. Comment expliquer cette hausse et à qui profite-t-elle?? S'agit-il d'une bulle immobilière un peu plus durable que les autres?? Et, sinon, quelles conséquences faut-il en tirer pour notre économie?? Dans ce livre passionnant et minutieusement documenté, Alain Trannoy et Étienne Wasmer expliquent pourquoi la terre urbaine s'est considérablement valorisée au cours des trente dernières années, une tendance que la préférence française pour le foncier et les contraintes écologiques (le «?zéro artificialisation?») ne peuvent que conforter. Alors que faire de cette manne providentielle?? Les auteurs proposent ni plus ni moins qu'une révolution fiscale. Avec un objectif?: diminuer fortement les impôts grevant l'activité économique, augmenter les salaires tout en soutenant l'accumulation du capital productif, afin de pérenniser notre modèle social. Une proposition audacieuse, pour réconcilier justice sociale et efficacité économique. «?Une lecture indispensable pour tous ceux et toutes celles qui réfléchissent à une réforme du système fiscal et au financement de l'action publique.?» Jean Tirole Alain Trannoy est directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS), professeur à l'École d'économie d'Aix-Marseille, conseiller scientifique à France Stratégie. Étienne Wasmer est professeur titulaire à Sciences Po Paris, professeur à New York University Abu Dhabi (NYUAD). Il a fondé et dirigé les études doctorales en économie à Sciences Po ainsi que le Laboratoire interdisciplinaire d'évaluation des politiques publiques (LIEPP). Tous deux ont été membres du Conseil d'analyse économique auprès du Premier ministre (CAE) de 2012 à 2016.
30 fiches pour réviser tout le cours d'Économie de l'Union européenne :les définitions à connaître, les erreurs à éviter, les points essentiels à retenir ;des exercices corrigés pour vérifier ses connaissances ;des repères bibliographiques pour aller plus loin ;1 index.
La publicité n'est plus l'arme de séduction massive qu'elle fut à l'ère de son triomphe. Alors que la collecte des données personnelles à grande échelle a fait entrer la publicité dans un monde radicalement nouveau, la responsabilité qui lui incombe est immense. Comment faire rêver sans trahir, faire désirer sans manipuler?? Comment faire exister un imaginaire collectif alors que l'espace public se fragmente sous nos yeux?? Dans ce texte percutant et perspicace, Irène Grenet affronte la critique avec nuance et n'élude pas les défis qui se posent dans une société postmoderne inquiète de la façon dont elle produit, innove, consomme et désire. Bien plus qu'une défense de la publicité en tant que telle, elle nous propose une quête?: faire émerger une publicité positive, consciente mais réenchantée. Irène Grenet est ancienne élève de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm et de l'ENA. Elle a occupé jusqu'en 2022 des fonctions dirigeantes à la régie publicitaire de France Télévisions. Maurice Lévy est président du conseil de surveillance de Publicis Groupe.
Le divorce entre le politique et l'économie est au coeur de notre désenchantement. Que vaut la démocratie avec ses beaux principes si elle laisse l'économie - un domaine essentiel de nos vies - lui échapper et bénéficier de façon inconsidérée à une infime minorité ?
Covid, crise financière de 2008, gilets jaunes... : il y a décidément lieu de refonder l'économie. Mais avec quelle boussole ? C'est ici que le bât blesse. Il ne semble pas y avoir d'alternative.
Afin de construire un nouveau projet émancipateur, Pour une économie républicaine invite à un tournant doctrinal. Son ambition est de relier les deux sphères trop longtemps séparées du politique et de l'économie.
L'économie républicaine n'est pas une utopie. Nos économies sont d'ores et déjà mixtes mais nous ne l'assumons pas pleinement. Nous saisissons mal à quel point l'État social est indispensable pour assumer des missions d'intérêt général, soutenir le revenu des ménages et réduire les inégalités.
Ce livre invite à saisir ce « déjà là » de l'économie républicaine et propose quatre chantiers de refondation : l'écologie, l'entreprise, les services publics et la réhabilitation des nations citoyennes.
Le climat change, la pollution s'intensifie, la déforestation se poursuit, la pression sur les terres est toujours plus forte... Est-ce le fait d'une croissance démographique trop rapide à l'échelle de la planète ? Pour réduire la pression environnementale, suffirait-il que la population mondiale se stabilise ou décroisse ? Clairement non. Que peut-on faire alors ?
De façon didactique Jacques Véron décrypte l'ensemble des questions démographiques planétaires et démonte les clichés simplificateurs, rassurants ou menaçants. Un livre pour se faire sa propre opinion sur les possibilités de (ré)concilier population, environnement et développement économique.