« Nous avons tous appris que la naissance de la science moderne – la révolution scientifique – fut l’œuvre de savants isolés et géniaux, aux noms entrés dans l’histoire : Copernic et Galilée, Newton et Darwin, James Clerk Maxwell et Albert Einstein. Leur point commun ? Ils sont tous Européens. Qui a entendu parler, dans notre éducation occidentale, d’un physicien japonais, d’un astronome turc ou du système inca d’histoire naturelle ?Dans ce livre fondamental, James Poskett remet les pendules à l’heure et nous livre une refonte brillante de l’histoire des sciences, où l’on apprend combien le développement des sciences fut international, et jamais plus fertile que lorsqu’elles se retrouvèrent au croisement des cultures. Cette thèse n’est pas nouvelle, mais jamais on ne l'a aussi bien articulée et racontée. Poskett nous embarque dans un voyage captivant à travers siècles et continents, sur la route de la soie, dans la forêt péruvienne et sur la houle du Pacifique, tissant une tapisserie détaillée, colorée et cohérente d’aventures et de personnages qui ont contribué ensemble à l’essor des sciences modernes.Avec cet essai ambitieux, l’auteur signe une œuvre magistrale, non seulement d’un point de vue historique, mais aussi comme exemple d’une transmission parfaitement réussie vers tous les publics, experts et profanes. »Charles Frankel, géologue,
auteur d’essais scientifiquesJames Poskett est Docteur de l’université de Cambridge, professeur associé à l’université de Warwick où il enseigne l’histoire des sciences et de la technologie. Il est consultant pour des musées au Royaume-Uni (dont le Science Museum de Londres et le Whipple Museum de Cambridge). Il a publié de nombreux articles (Nature, The Guardian), ainsi que Materials of the Mind (2019, Chicago UP), ouvrage universitaire sur la phrénologie et le racisme, récipiendaire en 2020 du prix de l’Association d’histoire des sciences sociales.
De Louis Pasteur, nous connaissons surtout le vaccin contre la rage et l'Institut qui porte son nom, moins l'extraordinaire succession de ses découvertes. Celles-ci sont pourtant le signe d'une démarche scientifique originale, qui apporte un éclairage singulier en temps de Covid.
À travers le récit d'une journée particulière - celle de la vaccination du jeune Joseph Meister -, Patrice Debré met Pasteur en scène pour mieux faire revivre son parcours et son cheminement intellectuel. Des cristaux de tartre aux maladies du vin, de la pasteurisation aux premières règles d'hygiène, l'aventure scientifique du savant nous aide à mieux comprendre comment l'environnement façonne le destin des maladies infectieuses - et pourquoi le vaccin nous en protège.
Au prix d'un important travail d'archives, l'auteur montre ainsi l'unité de la pensée de Pasteur, tout en brossant son passionnant portrait à l'heure des célébrations autour du bicentenaire de sa naissance.
L'Évolution de la connaissance raconte en seize chapitres la fascinante histoire des connaissances de l'humanité.
Retraçant les épisodes clés de l'évolution des sciences et des techniques, de l'invention de l'écriture à l'industrialisation et à la numérisation en passant par la révolution scientifique du début de l'ère moderne, Jürgen Renn analyse comment le savoir se crée et se transforme, comment il se diffuse globalement depuis des millénaires et de quelle manière les économies de la connaissance et les sociétés dans lesquelles elles s'inscrivent s'influencent mutuellement.
Extrêmement riche en matériel et abondamment illustrée, cette somme mobilise une multitude de méthodes et de disciplines, et développe un cadre entièrement nouveau pour la compréhension de l'histoire des sciences comme élément de l'évolution culturelle. Le large regard rétrospectif qu'ose L'Évolution de la connaissance permet ainsi d'aiguiser notre vision des défis complexes auxquels nous sommes confrontés dans l'Anthropocène.
La question de savoir si la société humaine globale parviendra à relever les défis de l'Anthropocène dépendra en grande partie du développement futur de son économie de la connaissance.
Depuis notre naissance jusqu'à notre dernier souffle, les médicaments nous accompagnent tout au long de notre vie. Essayer de résoudre nos défaillances physiques en ayant recours à une aide extérieure ne date pas d'hier, et à mesure que la science progresse, la recherche bénéficie de plus en plus de moyens. En un siècle, le monde est passé d'une dizaine de médicaments d'origine végétale à un système médical doté de milliers de traitements, même s'il a fallu pour cela oeuvrer à l'aveugle ou profiter de coups de chance.
Marie-Morgane Le Moël s'intéresse en particulier à neuf avancées majeures, du XVII siècle à nos jours, qui ont apporté des réponses à des pathologies qui semblaient sans issue. Une façon de se rappeler qu'il ne s'agit pas seulement d'une affaire de chiffres millions de morts, de doses, de dollars ou d'euros , mais aussi d'une affaire de femmes et d'hommes.
Le 21 juillet 1969, 450 millions de terriens entendent Neil Armstrong, chef de la mission Apollo 11, prononcer ces mots célèbres : « C'est un petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'humanité ». En tout, 12 hommes marcheront sur la Lune. Mais pour aller où ? Comment ? Et surtout pour quoi faire ? Avec quels moyens, quelles difficultés ?
La découverte de la vaccination contre la rage reste le plus beau titre de gloire de Louis Pasteur (1822-1895) ; elle lui valut le surnom de « bienfaiteur de l'humanité ». Pasteur n'était pourtant pas médecin, mais chimiste, et ses expériences furent très diverses, allant de la cristallographie jusqu'à la microbiologie en passant par l'étude des fermentations.
Malgré leur diversité, tous ces travaux s'articulent les uns aux autres avec une grande logique. Et tous eurent, de la volonté même de Pasteur, une multitude de retombées, non seulement en médecine, mais aussi dans le domaine agro-industriel.
Cet ouvrage regroupe, en un panorama chronologique, les principaux textes sur la dissymétrie moléculaire, les fermentations, la génération spontanée, les maladies du vin et de la bière, le choléra des poules, le charbon du mouton, et enfin la vaccination contre la rage.
Pourquoi les sciences modernes n'avancent-elles que sur un mode guerrier : guerre du scientifique contre ses concurrents, du savant contre le " charlatan ", du " nouveau " contre l'" ancien " ? Pourquoi les sciences s'affirment-elles sous le jour le plus faux : triomphe d'un savoir enfin objectif, neutre et désintéressé, produit par une démarche méthodique, humble et sereine ? Et pourquoi quand les scientifiques disent leurs rêves et leurs ambitions, est-ce si souvent la spéculation arrogante et la polémique qui s'expriment ? Pourquoi, par exemple, la physique moderne est-elle habitée par la conviction qu'elle seule peut percer l'énigme de ce monde, énigmatiquement intelligible comme l'a dit Einstein ? Peut-on répondre à ces questions sans insulter les passions des scientifiques mais d'une manière qui leur permette d'échapper à " la passion moderne de disqualifier toute pratique qui ne souscrit pas à l'affirmation d'un monde unique " ?
C'est pour répondre à ces questions qu'Isabelle Stengers revisite quelques grands moments de l'histoire des sciences. Si nul d'entre nous n'a le droit de prétendre représenter le " genre humain " ou d'inventer " une utopie qui vaille pour tous les habitants de la terre ", nul n'a non plus le droit de raconter cette histoire des sciences dites modernes comme celle de la découverte d'une réalité qui devrait faire autorité pour tous et toutes. Les passions qui habitent cette histoire ne sont pas arbitraires mais singulières, et c'est cette singularité qu'il convient de cultiver s'il s'agit de nous libérer de l'insupportable tolérance de ceux qui prétendent " savoir " envers ceux qui, disent-ils, " croient ".
Les cosmopolitiques d'Isabelle Stengers nous demandent, selon Donna Haraway, de penser, et de prendre des décisions " en présence de celles et ceux qui en porteront la conséquence ".
Mark Brake analyse avec brio l'influence de la science fiction sur la science et sur notre monde et notre vision de l'avenir, de Star Trek à Interstellar, de la Guerre des mondes à Black mirror. Révolution des robots, multivers, navettes spatiales, mutants, cyborgs... la science-fiction est largement entrée dans notre quotidien : l'avenir imaginé dans le passé est devenu notre présent.
De Ready Player One à Transformers, en passant par les X-Men, Blade Runner, Star Trek ou Interstellar, ce livre propose une histoire décapante de la science-fiction et illustre les façons dont elle modèle notre vision du monde et comment, au bout du compte - au bout des contes -, elle influence la science elle-même !
Avec verve et humour, Mark Brake répond ainsi à quelques questions fondamentales :
L'espace est-il peuplé d'extraterrestres ?
Existe-t-il des mondes parallèles ?
Sera-t-il jamais possible de voyager dans le temps ?
Notre société fonce-t-elle vers le chaos ?
Quand pourrons-nous enfin parader dans des voitures volantes ?
Si vous trouvez que notre monde commence à ressembler de plus en plus à un épisode de Black Mirror, ce livre est fait pour vous !
Cela reste un lieu commun de penser que le Moyen Âge a cru en une terre plate, par ignorance scientifique autant que coercition religieuse. Il aurait fallu attendre les navigateurs, Colomb ou Magellan, ou encore les astronomes modernes, Copernic ou Galilée, pour que les ténèbres se dissipent et qu'enfin la Terre devînt ronde. Or, de l'Antiquité grecque à la Renaissance européenne, on n'a pratiquement jamais défendu et encore moins enseigné, en Occident, l'idée que la Terre était plate. Violaine Giacomotto-Charra et Sylvie Nony s'attachent ici à retracer l'histoire de cette idée fausse et à essayer d'en comprendre la genèse. Elles nous proposent dans une première partie de lire avec elles les sources antiques, les Pères de l'Église mais aussi et surtout les manuels et encyclopédies rédigés tout au long du Moyen Âge et à la Renaissance et utilisés pour l'enseignement dans les écoles cathédrales puis dans les universités, à partir du XIIIe siècle. Une seconde partie est consacrée à l'étude du mythe lui-même et s'interroge sur sa généalogie - sa genèse et son histoire - pour éclairer sur les causes de sa survie. Pourquoi, contre l'évidence même, continue-t-on d'affirmer que pour le Moyen Âge, la Terre était plate ?
Vous vous posez des questions sur le génie ? Ce livre offre un éclairage novateur sur le potentiel humain. Il montre que le génie repose sur une combinaison d'ingrédients favorables à la créativité. Celle-ci est présente chez tout un chacun. Les deux auteurs, spécialistes du haut potentiel et de la créativité, s'appuient sur les travaux de la psychologie scientifique mais aussi sur d'autres disciplines (sociologie, philosophie, histoire de l'art...). Ils décryptent les études de cas de génies dans de multiples domaines et vous offrent des conseils pour développer votre propre potentiel. Nourri des dernières théories et études, ce livre vous permettra de prendre conscience de votre talent afin de réveiller la part de génie créatif qui sommeille en vous et faire ainsi grandir votre vie !
Anaximandre, né voici vingt-six siècles dans la cité grecque de Milet en Anatolie, était le disciple de Thalès. Moins connu que son illustre prédécesseur, il est pourtant à l'origine de l'immense bouleversement conceptuel qui donna naissance à la science. De l'observation perspicace du mouvement des étoiles, il tira la conclusion que la Terre ne repose sur aucun support solide, colonnes ou tortue, comme toutes les civilisations l'avaient cru jusqu'alors. Pour Anaximandre, et pour l'humanité à venir, la Terre « flotte » dans le ciel. Le premier, il chercha les causes des phénomènes naturels non pas dans les caprices des dieux, mais dans la nature elle-même. Plus important encore, il initia le processus de révolte savante qui est la démarche de la science : construire sur le savoir acquis, mais remettre toute vérité en doute. Un des grands physiciens de notre temps, Carlo Rovelli, propose dans ce livre une réflexion sur la pensée scientifique et une lecture originale de la nature de cette pensée. Il en éclaire l'irréductible originalité, sa capacité de redessiner sans cesse l'image du monde, à l'oeuvre chez Anaximandre comme chez Newton, chez Einstein et jusqu'à la gravité quantique.
Qui aurait imaginé, il y a vingt ans à peine, qu'un smartphone saurait reconnaître un visage ou qu'on guérirait l'hémophilie par thérapie génique ? Que des robots pilotés depuis la Terre sillonneraient la planète rouge ou qu'on verrait le cerveau en action grâce à l'IRM ?
Les révolutions scientifiques bouleversent notre quotidien sans que nous en ayons toujours
conscience : c'est à ce récit exaltant que nous invite ce livre. Pour retracer les épopées qui ont « fait » la science moderne, Fabienne Chauvière, productrice de l'émission « Les Savanturiers » sur France Inter, a réuni les plus grands chercheurs qui exposent leurs
découvertes au fil des pages.
Génome, cerveau, intelligence artificielle, météo, Big Bang, physique quantique, etc. : et si la grande aventure de la science vous était contée ?
Avec la participation de: Julien Bobroff, Emmanuel Bocrie, Norin Chai, Georges Chapouthier, Laurent Cohen, Françoise Combes, Axel Kahn, Valérie Masson-Delmotte, Marylène Patou-Mathis, Francis Rocard, Brigitte Senut et Cédric Villani.
La question de l'énergie et de ses crises sature l'actualité, les médias, comme les agendas politiques. Grand défi du présent, elle modèle nos modes de vie et nos rapports au monde à l'heure du triomphe du numérique, de l'électrification totale et du changement climatique.
Longtemps, l'histoire de l'énergie a été ramenée à l'essor de la puissance rendu possible par le progrès technique, à un processus linéaire qui verrait les sociétés humaines maîtriser toujours plus leur environnement pour en extraire des ressources indispensables à leur fonctionnement.
Mais ce récit rassurant, qui n'a cessé d'accompagner la modernité, se fissure désormais à l'âge des crises globales et des inégalités béantes. La croyance dans l'abondance énergétique et la quête de puissance infinie qui la porte se heurtent aux limites planétaires, en dépit des utopies abstraites qui continuent de promettre l'énergie abondante et gratuite pour tous.
Cet ouvrage novateur retrace ces débats sur deux siècles en proposant une contre-histoire de l'énergie à l'époque contemporaine, depuis l'entrée dans l'ère industrielle et sa dépendance croissante aux combustibles fossiles. Ce faisant, il souhaite contribuer à l'avènement d'un autre système énergétique, plus sobre et durable, plus conforme aussi à la fragilité du monde, chaque jour plus apparente.
Comment peut naître la certitude au sein d'un phénomène incertain ? Cette question paradoxale, qui fut posée très tôt dans le cadre particulier des jeux de hasard, devint la pierre fondatrice de plusieurs composantes majeures des mathématiques. Parmi celles-ci, le calcul des probabilités, dont les travaux de base remontent au XVIIe siècle, eut un développement contemporain fulgurant du milieu du XXe siècle à nos jours. En exposant les probabilités dans le contexte historique de leur invention, Paul Deheuvels nous invite à en comprendre la logique, tout en prenant conscience de leur universalité.
Où, comment et avec quoi les intellectuels, savants et scientifiques pensent-ils ? Cet ouvrage de synthèse vise à saisir les traits principaux d'une recherche qui ne se concentre pas seulement sur les thématiques classiques de l'histoire des sciences ou des savoirs, mais qui envisage la matérialité comme un élément déterminant dans la production de nouvelles connaissances.
Que serait Michel Foucault sans ses bibliothèques, Galilée sans sa lunette, Jules Maciet sans ses ciseaux, James Prescott Joule sans sa science tactile des températures, Jean Antoine Nollet sans ses expériences mondaines, Pascal sans sa machine arithmétique, Jean Piaget sans son bureau-collection de coquillages, Umberto Eco sans ses déambulations ou encore Marcel Jousse sans ses basculements de chaise ?
Ces savants et scientifiques le montrent : manipuler, observer, ordonner, hiérarchiser, catégoriser, sélectionner, citer ne sont pas des actes uniquement mentaux, intellectuels, discursifs, ils sont aussi pleinement matériels. Ils se déploient dans des lieux dédiés (bibliothèques, laboratoires, observatoires). Ils impliquent des objets et des instruments qui ont été pensés, inventés, fabriqués, pour être manipulés. Ils imposent des gestes, produisent des habitudes corporelles, convoquent des sensations.
Voir les savoirs de la sorte, en prenant en compte cette matérialité, c'est ouvrir la boîte noire de l'ordinaire des manières de faire science, hier et aujourd'hui.
Si l'hôpital est un lieu familier à tous, son fonctionnement, les règles qui gouvernent cette institution sont mal connus. C'est que l'hôpital a de multiples missions et de nombreux visages : centre de référence des techniques médicales, lieu de recherche et d'enseignement ou encore espace de prévention et d'éducation à la santé, il est aussi un hôtel qui accueille des patients toute l'année, une entreprise au personnel nombreux dont les fonctions et statuts sont variés, un bâtiment civil aux normes d'hygiène et de sécurité innombrables, une institution, ouverte 24 heures sur 24, accueillant toutes les détresses... Alors que les réformes succèdent aux réformes, Jean de Kervasdoué nous aide à mieux comprendre les enjeux universels de l'organisation hospitalière et la particularité des choix français. Ils ont des conséquences économiques, sociales, politiques, scientifiques et techniques mais surtout éthiques.
Comment parler de science autrement ? En racontant les histoires qui ont laissé des traces matérielles ou immatérielles. Dans ce troisième volume, le voile se lève sur l'Isatis tinctoria, le quartz, les Calamites suckowi, l'anneau de S'Gravesande et Pi.
Une plante inscrite durablement dans l'histoire régionale, un minéral qui a autant servi la culture populaire que l'instrumentation scientifique, un fossile qui a permis d'ouvrir une voie nouvelle en paléontologie, un petit anneau qui a contribué à l'évolution de la pédagogie, et la plus ancienne constante connue des mathématiques : ces objets nous embarquent quelquefois pour des histoires au long cours.
Produits de l'Histoire, ces fragments de science sont à la fois des morceaux de patrimoine et du patrimoine en morceaux. Ils nous relient et nous attachent : ils sont des traces matérielles qui font racines, disent une continuité, montrent des connexions, provoquent des ruptures, aussi... Ils construisent la mémoire collective, et finalement contribuent à définir notre identité. Ils sont autant d'indices qui mis bout à bout permettent de déchiffrer et de recomposer l'aventure scientifique.
Aristote, Euclide, Archimède, Ptolémée ou encore Galien ont inauguré une tradition scientifique qui a fait référence jusqu'aux années 1600. Mais à partir de cette date, de nouveaux instruments permettant de voir des objets jusqu'alors invisibles à l'oeil nu (télescope, microscope...) donnent aux savants la possibilité de faire des mesures et des expériences de façon beaucoup plus systématique. La révolution scientifique «?moderne?» est en marche?! Or, depuis 1800, les disciplines et les spécialités n'ont cessé de se multiplier, fondées de plus en plus sur des instruments coûteux et une forte division du travail. Est-ce la raison pour laquelle les universités sont devenues les lieux privilégiés de la recherche et de la formation des chercheurs?? C'est cette fabuleuse histoire faite d'évolutions et de révolutions que retrace Yves Gingras, une histoire qui est aussi une géographie...
L’histoire des sciences nous montre que si la logique et le raisonnement sont pour beaucoup dans les grandes découvertes scientifiques, le hasard et l’erreur interviennent également dans bon nombre d’entre elles.À côté des plus célèbres comme celle de la radioactivité, cet ouvrage présente plusieurs exemples méconnus de hasards et d’erreurs ayant favorisé ou empêché leur réalisation.On y découvrira ainsi d’heureux hasards, comme par exemple celui qui permit à Archimède d’énoncer son célèbre principe, mais, aussi de malencontreux, comme celui qui priva Ampère de la découverte de l’induction électromagnétique.On y trouvera également d’heureuses erreurs, comme par exemple celle de Ptolémée qui conduit Christophe Colomb à la découverte de l’Amérique, et, aussi de malencontreuses, comme l’inavouable erreur qui amena Henri Poincaré à la découverte du chaos déterministe.
800 cadrans solaires de l'Antiquité sont connus et conservés dans les musées. Il en existe des dizaines de milliers en Europe construits entre le Moyen Âge et aujourd'hui. La France en compte à elle seule plus de 32 000. La grande majorité fonctionne encore sur les églises, dans les jardins, sur les bâtiments publics ou sur les maisons privées. Dans Une histoire des cadrans solaires en Occident, Denis Savoie rappelle l'héritage de la gnomonique gréco-romaine puis examine les réalisations médiévales qui traduisent le net recul de l'astronomie en Occident. Un profond changement s'amorce dans la mesure du temps à la fin du Moyen Âge et au début de la Renaissance, avec l'apparition des horloges mécaniques et l'abandon des heures antiques. Le développement des mathématiques, la diffusion des premiers ouvrages imprimés au XVIe siècle, l'augmentation de la précision des cadrans sur lesquels se règlent désormais les horloges, tous ces facteurs contribuent à massivement diffuser ces instruments qui vont pour longtemps rester la seule façon de connaître l'heure dans les villes et les campagnes. Les cadrans solaires deviennent un domaine de recherche inépuisable et il s'en construit de nombreux types, des portables luxueux de poche jusqu'aux méridiennes dans les cathédrales en passant par les simples cadrans qui ornent les façades. Même si le XIXe siècle les relègue au second plan, les cadrans solaires n'ont jamais cessé d'être à la fois des objets d'art souvent ornés de devises et des instruments scientifiques et pédagogiques indispensables à la compréhension des mouvements du Soleil. Synthèse unique de la gnomonique, cette Histoire des cadrans solaires, richement illustrée, nous fait découvrir toutes les facettes d'un instrument qui remonte aux débuts de l'astronomie.
La science reste l'un des rares domaines qui résistent à la parité. Pourquoi, en dépit des efforts collectifs, les bachelières scientifiques continuent-elles à délaisser les métiers liés à la recherche et les postes d'ingénieur ? Pourquoi les scientifiques qui tentent de réfléchir aux effets néfastes sur leur discipline de la mixité à tout prix sont-ils réduits au silence ? Et s'il ne servait à rien de se battre pour faire plus de place aux femmes dans les carrières scientifiques ?À rebours de la bien-pensance ambiante, Fabiola Flex dévoile des vérités que l'on ne veut pas voir.Fabiola Flex travaille dans le domaine de l'environnement. Son goût pour les enquêtes de terrain et son refus des idées toutes faites l'ont déjà amenée à écrire deux livres sur l'industrie agroalimentaire.
Contrôle raconte la fascinante histoire d'une autre modernité sonore. Une modernité incarnée à l'origine par un homme, figure majeure mais méconnue du XXe siècle : Harold Burris-Meyer. Ingénieur et homme de théâtre, il fut inventeur de dispositifs sonores et expérimentateur en sciences du comportement.
À travers les trois grands chapitres de son histoire -; le théâtre, l'industrie, la guerre -; s'écrit celle des premières tentatives de manipulation des masses au moyen du son. Divertir ou terrifier, apaiser ou piéger, guérir ou perturber, nulle différence pour l'ingénieur illusionniste. De l'acoustique théâtrale à la musique dans l'industrie en passant par l'élaboration de leurres sonores employés pendant la Seconde Guerre mondiale contre les troupes allemandes et italiennes, il s'employa toute sa vie à montrer l'influence profonde du son sur les réactions et les émotions de l'homme.
L'écriture de Juliette Volcler est portée par le double objectif de peindre de manière vivante l'époque, son contexte social et culturel, ses rêves échoués, ses expérimentations réussies, et de donner des outils critiques face à l'environnement sonore en pleine mutation du XXIe siècle.
Savez-vous ce qu'est la Zététique ? L'art du doute nourri par la méthode scientifique. Le refus de toute affirmation dogmatique, mais aussi une autodéfense contre les idées reçues, les fausses évidences, les illusions sensorielles, les duperies du langage, les raisonnements erronés..., tous ces pièges que nous tend notre cerveau.
L'intelligence n'immunise pas contre l'erreur. Quand nos neurones sont biaisés nous n'avons aucun moyen objectif de le savoir. Alors, il faut apprendre à douter.
Une méthode mise en scène avec humour dans des dialogues entre deux personnages attachants, la marionnette Mendax, incarnation de notre cerveau avide de réponses simples et définitives, et Vled Tapas, professeur d'esprit critique.
Du paradoxe de l'oeuf et de la poule, à Descartes et aux théories du complot, nos raisonnements sont passés à la moulinette.
Imaginez : les extraterrestres sont là ! Sur Terre. À côté de chez vous... Et d'emblée se pose la question cruciale qui accompagne l'extraordinaire événement : comment leur parler ? Comment s'en faire comprendre ?
Le langage, sans conteste au coeur de ce qui nous définit en tant qu'espèce pensante, sera d'une importance cruciale. La science-fiction, domaine réflexif par essence, l'a compris depuis ses origines et en a fait l'un de ses sujets de prédilection, tant au cinéma qu'en littérature, de Babel 17 à Premier Contact, de L'Enchâssement aux Langages de Pao.