Une guerre à laquelle nous n'étions pas préparés se déroule sous nos yeux, pour l'essentiel sans que nous en soyons conscients, et constitue pour nos démocraties une menace mortelle.
Depuis la fin de la guerre froide et l'essor d'Internet et de médias planétaires, la militarisation de l'information par les États bouleverse l'ordre géopolitique. La guerre de l'information, qui oppose les États autoritaires aux régimes démocratiques, démultiplie les champs de bataille et fait de chaque citoyen un potentiel soldat. Plus que jamais, la puissance des États -qu'il s'agisse de leur hard power, leur soft power ou leur sharp power- dépend de leur capacité à mettre leurs moyens de communication au service de leur influence, en recourant à la cyberguerre, à la désinformation ou à l'instrumentalisation de théories du complot. À l'ère de l'intelligence artificielle et de la guerre cognitive, les médias sociaux sont le théâtre d'une « guerre du Net » sans merci, sans fin, dont nos esprits sont l'enjeu.
Dans cet ouvrage, David Colon, spécialiste de l'histoire de la propagande et de la manipulation de masse, décrit les mécanismes de cette guerre longtemps restée secrète en dévoilant les stratégies de ses commanditaires et en décrivant les tactiques et le parcours de ses acteurs, qu'ils soient agents secrets, diplomates, journalistes ou hackers.
« Qu'est-ce que Cyril Hanouna ?
Rien. Nada. Keutchi. C'est, au préalable, le point de vue qu'il nous convient d'adopter. Un pion dans un système qu'il serait inutile de, seul, faire tomber, et qui va justifier que nous nous comportions avec précaution à son égard, sans le dévaster. »
Un polar contemporain qu'il faut lire pour ne pas en être la victime.
Avec la montée en puissance des réseaux sociaux, une lame de fond s'abat sur les démocraties : le tissu social se déchire, les opinions sont manipulées, les élections sont déstabilisées. Si les outils numériques ont représenté une innovation majeure dans la production et la diffusion de savoirs, ils ont également leurs côtés obscurs : ils donnent les clés de l'influence sociale à tout acteur, politique ou étatique, qui souhaiterait asseoir ses idées auprès d'un grand nombre de nos concitoyens.
Comment se prémunir des intoxications et sauver notre démocratie de l'overdose numérique ?
La science révèle notre dangereuse inadaptation à la nouvelle donne numérique mais nous aide également à en combattre les ravages. Livrant une analyse stupéfiante des effets de l'action des GAFAM dans notre quotidien, David Chavalarias propose des pistes concrètes, tant individuelles que collectives, pour nous en protéger.
« Pendant longtemps, seule une poignée de puissants, souverains, religieux, marchands, ont eu le monopole de l'information, de sa fabrication à sa circulation.
Une information libre, diffusée par des médias accessibles à tous et établie par des professionnels cherchant la vérité est le fruit d'une histoire récente, inattendue, fascinante. Et elle est à présent terriblement menacée. »
Jacques Attali nous livre une histoire de la diffusion de l'information, des premières tentatives de communication aux réseaux sociaux contemporains en passant par la révolution de l'imprimerie et la naissance du journalisme. Une somme passionnante et un ouvrage éminemment politique qui interroge avec finesse la différence entre distraction et information, l'emprise des fake news ou encore l'avenir du métier de journaliste.
Hausse de la tricherie et du plagiat, perte du sens de la socialité, déficit d'attention et d'empathie, retards d'apprentissage: les preuves s'accumulent quant aux effets nocifs des technologies du numérique en classe, surtout sur les plans cognitif et social. Mais pour les promoteurs de l'enseignement à distance et de la «technopédagogie», le mot d'ordre est «adaptez-vous!». Dans une critique sans concession de l'informatisation de l'école, deux professeurs de philosophie nous alertent sur ce qui se profile à l'horizon: la destruction de la culture commune et une dissolution des institutions d'enseignement comme lieux de transmission et de formation. Bienvenue dans la machine expose comment l'offensive numérique en cours s'inscrit dans une vision technocratique et économiciste du monde qui réduit l'école à une machine à former du «capital humain». Un cri d'alarme pour préserver le métier de professeur et son autonomie, plus que jamais mis à mal.
La profusion des canaux d'information a bouleversé la manière de s'informer. Les réseaux sociaux constamment nourris par les internautes côtoient le JT du soir. Chaque évènement est bousculé par un autre dans les minutes qui suivent, ne laissant ainsi plus le temps de s'en imprégner. L'attention des personnes en permanence stimulée par cette masse de nouvelles les expose à des réactions de rejet et de déprime grandissantes. Des stratégies d'évitement sont mises en place et conduisent parfois à une mise en retrait du champ informationnel, stratégie évidemment dangereuse pour la vie démocratique. Comment se prémunir de ce nouveau syndrome de fatigue informationnelle ? Au-delà de l'analyse précise du syndrome et de son ampleur, les auteurs esquissent des solutions.
Guénaëlle Gault est directrice générale de L'ObSoCo, spécialiste des mutations de la société et de la consommation, enseignante à Sciences Po Paris et à l'Université de Paris.
David Medioni est journaliste et essayiste, spécialiste de l'analyse des médias et directeur de l'Observatoire des Médias de la Fondation Jean Jaurès.
« La parole est au coeur de toutes les attentions : multiplication des concours d'éloquence, création du Grand Oral du baccalauréat, institution de la lecture comme "grande cause nationale", succès inédit des films, émissions, livres, podcasts et formations qui lui sont consacrés.
Pourtant le débat, lui, se porte mal. Soumis à la culture du buzz et du clash, parcouru d'anathèmes, crispé par les conflits identitaires, il est le symptôme de notre difficulté à nous comprendre, à nous écouter et finalement à "faire société". C'est que parler est une chose, mais savoir de quoi parler, avec qui, où et dans quel cadre en est une autre.
Malgré tout, nous croyons à la possibilité de réenchanter le débat public.
Parce que nous sommes persuadés que la discussion et la controverse sur lesquelles se sont construites nos démocraties demeurent fécondes pour lutter contre les embrigadements et les séparatismes.
Parce que défendre des valeurs différentes n'interdit pas de nous parler.
Parce que c'est du choc des pierres que naît l'étincelle. »
Facebook, Twitter, Snapchat, aujourd'hui Tiktok... les réseaux sociaux font désormais partie de notre quotidien. Ils sont aussi régulièrement montrés du doigt pour leur effet supposément dévastateur sur la démocratie. Rôle pernicieux des algorithmes qui nous « polariseraient », mythe de la « radicalisation en ligne », responsables des « chambres d'écho » ou vecteurs d'une influence étrangère indue... ce ne sont là que quelques-uns des nombreux maux dont ils sont accusés. Chris Bail démontre que ces phénomènes sont soit exagérés, soit mal formulés. Les réseaux sociaux favorisent selon lui une « fausse polarisation », ils invisibilisent les personnes politiquement modérées et entraînent un « biais de négativité ». En d'autres termes, ils ne disent que peu des opinions réelles des personnes. Plutôt qu'un miroir, les réseaux sociaux seraient un prisme à travers lequel nous nous méprenons sur la réalité, comme sur ceux avec qui nous interagissons. Fondée sur des enquêtes et des expériences innovantes issues des sciences sociales computationnelles, cet essai propose des clés pour comprendre les enjeux qui entourent les réseaux sociaux comme les demandes de régulation dont ils font l'objet. Traduction de l'américain, Breaking the Social Media Prism, par Laurent Bury. Préface d'Étienne Ollion
Mémona Hintermann porte avec une rare liberté de ton, un double regard sur son métier de journaliste. Grand Reporter pendant une trentaine d'années dans les principales zones de conflits de la planète, elle livre depuis le terrain, «embarquée» ou au plus près des civils, un regard lucide. Puis, comme membre du CSA (2013-2019), elle parti- cipe aux nominations des dirigeants de l'audiovisuel public mènant une action sur l'ensemble du paysage audiovisuel - sanctions ou attributions de fréquences notamment, pendant son mandat de 6 ans.
Connaissant les défauts du système médiatique au coeur de la société française, elle livre à travers des témoignages de premières mains, et avec une parole libre, ses réflexions pour une réforme de l'audiovisuel public annoncé par le PR.
Mémona Hintermann n'a jamais baissé la tête. Elle ne mâche pas ses mots non plus : la réussite, la laïcité, les femmes. À travers l'exemplarité de son parcours, unique par sa diversité et sa longévité - 50 ans de carte de presse- celle qui fait partie de la génération des Grands Reporter pionnières, aborde sans tabou ni langue de bois, les questions politiques et sociales qui bousculent la France contemporaine.
« J'ai tenu ce journal au début des années 2020, quand on pouvait encore faire la différence entre la parole et la communication. Mais déjà, dans beaucoup de situations, on n'y voyait plus très clair. » Psychanalyste de métier, Yann Diener relève dans le langage courant des mots et des expressions venus du jargon informatique : « Pendant toute mon enfance j'ai fait l'interface entre mes parents » ; « Je suis déconnecté de ma famille » : ces termes n'étaient utilisés que par des informaticiens il y a seulement quelques années. L'auteur tente de mesurer les conséquences individuelles et collectives de ce glissement de la parole vers le langage machine, lequel est fondé sur un codage binaire. Digicodes, codes de messageries, mots de passe, cryptogrammes, QR codes : nous passons beaucoup de temps à « saisir » des codes, et à en parler. Et quand nous utilisons nos ordinateurs et nos téléphones, nous ne remarquons plus que nous faisons « tourner » des lignes de code. Dans LTI, Victor Klemperer montrait comment la mécanisation de la langue allemande avait permis de mécaniser la pensée et les actes ; l'enquête de Yann Diener montre avec précision comme l'informatisation du langage rend notre pensée toujours plus binaire.
François Dufour a choisi 100 mots pour défendre et illustrer un journalisme pur et dur : 100 % de faits, 0 % d'opinions, guerre contre le « conditionnel de précaution », respect de la vie privée et de la présomption d'innocence... De A comme Affaire Grégory (symbole de très mauvais journalisme) à W comme Wikipédia (encyclopédie bourrée d'infos à ne pas recopier bêtement) en passant par C comme Capa et K comme Kessel (ses héros), il rappelle quelques règles indépassables de ce beau métier. Au risque de ne pas se faire que des amis parmi ses confrères, François Dufour livre un plaidoyer qui sera utile aussi bien à l'étudiant de Sciences Po qu'au journaliste en herbe, à l'attaché de presse comme au citoyen soucieux de s'informer correctement. Une lecture indispensable à l'époque de l'invasion mondiale des fake news sur Facebook et de l'autre invasion, celle des médias par les éditorialistes et des réseaux sociaux par les non-journalistes. En fermant ce livre, vous n'écouterez plus les infos, à la radio ou la télé, comme avant...
Les femmes ont longtemps été absentes des positions de pouvoir en France. Depuis le vote de la loi sur la parité le 6 juin 2000, le nombre de femmes en politique est en constante augmentation. Les chiffres sont connus et largement commentés. Mais, au-delà de l'aspect comptable, la parité change-t-elle vraiment la place des femmes en politique ?
L'auteur mobilise résultats inédits et travaux de recherche parmi les plus récents menés en France et dans de nombreux pays pour livrer une analyse détaillée des conséquences de la parité en politique. En étudiant l'accès des femmes au pouvoir, la manière dont elles l'exercent et comment elles y sont perçues, il montre que la parité a apporté des progrès indéniables : les femmes élues sont plus nombreuses, mènent des politiques différentes et transforment la perception que l'on a du pouvoir. Néanmoins, certains acteurs politiques lui opposent toujours une résistance forte. Cela a pour conséquence d'entraver la carrière des femmes et de les exclure du coeur du pouvoir. Ce livre explique pourquoi et propose des pistes pour améliorer la parité.
Partout où le numérique est venu changer nos vies, le respect de nos libertés fondamentales est un combat.
Pendant que Facebook, Google et compagnie se targuent de protéger nos données tout en les exploitant pour booster la publicité ciblée, les lois sécuritaires s'enchaînent et les expérimentations illégales aussi : des micros dans les rues, des tests de reconnaissance faciale dans les stades ou les transports, des drones aux mains des policiers... La dérive vient des pouvoirs publics autant que des entreprises.
Les membres de La Quadrature du Net sont de ceux qui restent vigilants. Actifs depuis toujours sur les thématiques de droits d'auteur et de censure, ils veillent désormais beaucoup plus largement à la protection de notre vie privée. Par leurs campagnes, ils informent l'opinion. Par leurs recours en justice, aux niveaux français et européen, ils tiennent tête aux GAFAM et aux chantres de la technopolice. Avec, chevillée au corps, depuis les premières heures, l'idée de se battre pour un Internet juste, libre, émancipateur, ouvert et démocratique.
Le Métaverse de Facebook sera-t-il le premier lieu partagé des « humains augmentés » ? Les technologies de l'ère numérique nous transforment-elles en héros de dystopie, concept qui fait florès ? Le livre de science fiction racontait-il depuis toujours notre destin de cyborg ? Et ce transhumaniste qui nous habite ne porte-t-il pas les signes d'une société de contrôle aux inégalités toujours plus criantes ? Nano, robots et bobos, autour d'un lieu (Métaverse), d'un concept (dystopie), d'un objet (le livre de science fiction) et d'une personne (le transhumaniste), est un joussif petit cahier pour dessiner quatre tendances de l'homme augmenté.
Cet ouvrage rassemble les contributions de Fanny Parise, anthropologue de la consommation et spécialisée en innovation ; Diana Filippova, romancière et essayiste ; et Ariel Kyrou, essayiste, directeur éditorial de solidarum.org et de la revue Vision solidaire pour demain.
L'objectif est d'étudier les transformations survenues dans la production et la circulation des idées au cours de ces trente dernières années en France et d'en préciser les effets sur la vie intellectuelle. Quels sont notamment les supports et canaux de transmission (livres, journaux, radio, télévision, Internet) les plus influents et les intervenants les plus visibles (universitaires, chercheurs, écrivains, artistes, influenceurs sur le Web, etc.) ? Sont d'abord examinés les changements au sein de la sphère intellectuelle : le nouveau contexte politique et idéologique, l'inégale visibilité des savants et chercheurs, la médiatisation de certains écrivains et écrivaines, le rôle-clé de quelques éditeurs, le pouvoir de cadrage de certains journalistes. Sont ensuite analysés les changements au sein du monde médiatique : le poids grandissant du numérique, les nouvelles formes de prescription culturelle, l'évolution des émissions de débats et des talk-shows à la télévision, la brutalisation du débat sur les réseaux sociaux. L'attractivité du monde médiatique sur le monde intellectuel est de plus en plus patente.
Un livre gourmand, instructif, distrayant et un brin décalé qui puise dans 3000 ans d'art oratoire et dans les coulisses des grands orateurs pour livrer des secrets d'éloquence comme on entrerait dans la cuisine de chefs. Un vademecum vif et plaisant pour être plus éloquent au quotidien.Les 25 leçons d'éloquence de ce petit livre, dans l'esprit des Petites leçons de grec de Jacqueline de Romilly et de la leçon de philosophie plaisante en 3 minutes de Pascal Seys, sont un lieu d'enseignement et de plaisir.
Chaque loi (ou secret) est accompagnée d'une " injonction " un brin provocatrice, d'une petite leçon étayée, d'une citation ou d'illustrations empruntées au champ de la politique, de la culture, de l'histoire, de la sagesse antique ou d'un exemple d'orateur contemporain marquant (ex : les bègues = Joe Biden ou Amanda Gorman). Les citations ou exemples vont de Démosthène à Jacinda Arden, en passant par César, Suétone, Montaigne, Pascal, Churchill, Tchekhov, Sacha Guitry, Sarah Bernhardt Georges Pompidou, Michel Serres...
" A vos marques, prêts, soyez convaincants ! "
Qu'est-ce qu'un média ? un discours ? un réseau ? la liberté d'expression ? Voilà quelques exemples qui donnent une idée de l'étendue du champ couvert par les sciences de l'information et de la communication, une discipline encore jeune qui offre des formations très diverses (journaliste, médiateur culturel, webmestre, chargé de communication...). Croiser les approches (sociologique, juridique, historique, économique, sémiologique) est la meilleure façon de construire ces sciences qui cherchent à penser le monde en mettant la communication au coeur de la réflexion. En 100 mots, un collectif d'auteurs se propose de relever ce défi en privilégiant l'entrée «?médias?».
Qu'est-ce qu'elle faisait dehors à cette heure ? Avait-elle bu ? Que portait-elle ? Il ne peut pas l'avoir violée, je m'en porte garant, c'est mon ami. C'était une autre époque. Il faut séparer l'homme de l'artiste. C'est un drame, un crime passionnel, le geste fou d'un amoureux éconduit. Pourquoi n'a-t-elle pas porté plainte avant ? C'était un dérapage, une maladresse, un geste déplacé. Il ne pensait pas à mal, c'est quelqu'un de bien. On ne peut plus rien dire. Les féministes sont des folles hystériques.« Depuis trois ans, je collecte et décortique des centaines d'exemples d'un discours sexiste dans la presse, à la télévision ou à la radio. Ce sexisme ne dit jamais son nom, mais c'est bien lui qui conduit les rédactions à taire ou à reléguer les violences sexuelles en périphérie des journaux. Lui qui se loge dans le choix d'un mot ou d'une virgule, participant à la culpabilisation des victimes et à la déresponsabilisation des accusés.Comment lutter contre le sexisme quand il est perpétué et amplifié par les médias ? Il est temps d'explorer les fondements de ce discours, pour en défaire les mécanismes et nous en libérer. » R. L.« Rose Lamy surveille le poids des maux. » Clémentine Goldszal - M le magazine du Monde « Sur le fond, c'est passionnant et terrifiant. Mais ce qui m'a le plus touché, c'est l'honnêteté de Rose Lamy. » Victorine de Oliveira - Philosophie Magazine
« Un livre essentiel pour comprendre que le choix des mots dans un système patriarcal contribue à perpétuer les violences. » Les Inrockuptibles« Un livre indispensable, brillant, qui m'a appris énormément de choses. Ce livre amène un nouveau point de vue : ce sont des faits et uniquement des faits. » Marion Seclin « Livre de chevet !! À lire de toute urgence. » Enora Malagré « Un livre excellent, très source, anglé, sérieux. C'est une arme pour penser, réfléchir, comprendre. » Illana Weizman
L'histoire dit qu'un match féminin mythique entre le club des Munitionnettes (du nom des ouvrières fabriquant des munitions) des Dick, Kerr Ladies de Preston et celui des St. Helen's Ladies, en 1920 le jour du Boxing Day à Liverpool, a attiré 53 000 spectateurs. Un siècle plus tard, à Londres, le 31 juillet 2022, près de 90 000 fans assistent à la finale de l'Euro féminin entre l'Angleterre et l'Allemagne. Mais l'histoire séculaire des femmes et du football est loin d'avoir été un long fleuve tranquille même si le foot féminin est apparu dès le début du jeu à la fin du XIXe siècle.
Jusqu'au milieu des années 1960, pour différentes raisons, les femmes ont été « écartées » des terrains un peu partout dans le monde. Aujourd'hui, elles tiennent peut-être leur revanche. Le football féminin fait l'objet de beaucoup d'intérêts, non seulement sportifs, mais aussi idéologiques, politiques et économiques... Le jeu FIFA a même intégré les championnats féminins anglais et français dans sa dernière version de 2023 !
Comparé à son homologue masculin, le foot féminin est encore une très petite « affaire » et le « gender pay gap » entre footballeuses et footballeurs dans les équipes nationales et les sélections internationales est considérable. L'objectif de ce livre est de fournir au lecteur des outils d'analyses pour mieux comprendre l'économie du football féminin.
Nous vivons de plus en plus longtemps. C'est un trait marquant des sociétés contemporaines. Cependant, tout le monde ne profite pas de cette longévité accrue de la même façon. La durée de vie et, peut-être plus important, le nombre d'années que l'on peut espérer vivre sans être limité par un problème de santé, varient selon le genre, le niveau d'éducation et la région de résidence. Une fois ce décor planté, ce livre s'articule autour de trois axes. Combien coûte cette longévité accrue qui implique des dépenses de retraites et de santé grandissantes ? Dans quelles conditions peut-on vieillir heureux et en bonne santé ? Enfin, comment préparer l'avenir et éviter les risques d'imprévoyance, de déni et de maltraitance ?
Rachat de médias, constitution d'oligopoles, disparition de titres historiques, création de nouveaux supports, pouvoir de concentration des Gafam, transformation des pratiques de consommation des actualités : le paysage médiatique est confronté à de profonds bouleversements. Paradoxalement, alors qu'ils sont au centre de décisions stratégiques, les dirigeants de presse sont peu présents dans la littérature académique.
Qui sont les dirigeants de presse nationale en France et d'où viennent-ils ? Quelles tâches accomplissent-ils une fois en poste ? Sont-ils de simples marionnettes au service des actionnaires ? Quelles relations entretiennent-ils avec les rédactions ?
L'objectif de ce livre est de donner des clés pour comprendre cette profession au carrefour de l'entreprise, de l'État, du journalisme, de l'édition, des champs politique, militant, intellectuel et culturel.
Les espaces numériques constituent les nouveaux territoires de l'économie. Cependant, la rapidité des évolutions technologiques et la multiplication des normes applicables rendent cet environnement de plus en plus complexe pour les entreprises, leurs dirigeants et leurs salariés. À travers un regard croisé entre une avocate et un magistrat, cet ouvrage propose donc une véritable cartographie des principales questions qui se posent aujourd'hui aux entreprises, en y apportant des réponses pratiques et opérationnelles. Qu'il s'agisse de l'application du RGPD, de la prévention contre les cybermenaces, ou de la sécurisation des échanges numériques, chacune des 57 fiches de l'ouvrage propose un ensemble d'outils organisationnels et juridiques visant à accompagner la vie économique de l'entreprise.
L'histoire de la presse est d'une richesse quasiment sans limite. Les personnalités hautes en couleur y abondent, depuis Théophraste Renaudot, le fondateur mythique, jusqu'aux plus brillants des entrepreneurs contemporains. Les reporters les plus audacieux, les éditorialistes les plus déterminés, les chroniqueurs les plus inventifs se retrouvent, d'âge en âge, pour animer ce monde-là, chacun à sa manière, de leur plume, de leur voix et souvent de leur courage.
Comme un puzzle peu à peu reconstitué révèle, de pièce en pièce, l'entièreté d'un dessin, ce livre s'attache à faire resurgir, au long de près de quatre siècles, épisode par épisode, l'évolution de la presse française : passionnée, tourmentée, brillante.
En pleine mutation technologique, les médias jouent un rôle chaque jour plus important tant en matière d'information et de communication que de loisir et d'éducation. Presse, cinéma, radio, télévision, Internet : tous ces moyens d'échange multiplient les passerelles entre les personnes, les peuples, les cultures. Francis Balle propose un panorama historique des différents médias. Il examine leurs objectifs ou leurs finalités pour mieux souligner les enjeux majeurs dont ils sont aujourd'hui porteurs : les médias sont-ils en passe de devenir le « quatrième pouvoir » dénoncé par certains ? Soumis aux lois de l'économie marchande, mettent-ils la culture en péril ? L'essor des médias favorise-t-il, à l'ère de la mondialisation de l'économie, l'avènement du village planétaire ?