Ce Dictionnaire amoureux contient à la fois de l'amour, des souvenirs, des admirations et des regrets. Il est la mémoire de ceux qui s'intéressent au football, et l'attendent tous les 4 ans, comme de ceux qui ne s'y intéressent pas, mais se souviennent être descendus dans la rue. Parce que la Coupe du monde est ce qu'il restera de ce jeu quand nous aurons oublié tout le reste.Arpenter amoureusement la Coupe du monde, c'est plonger au coeur de la mythologie du football et de notre mémoire collective. On dit Coupe du monde, il n'est jamais nécessaire de préciser " de football ", et cette évidence en majesté, qui tient à l'antériorité comme à l'audience planétaire, oblige les autres sports à se décliner.
La Coupe du monde aura bientôt 100 ans et elle s'étend sur deux siècles qu'elle a participé à raconter. Elle ne s'est jamais écartée des tremblements ni de la marche du monde, visitant l'Italie de Mussolini en 1934, l'Argentin des généraux en 1978 ou la Russie de Poutine en 2018, refondant l'idée de la nation allemande avec le Miracle de Berne en 1954, affichant la force d'une France métissée en 1998.
Elle a essaimé des épopées collectives qui ont parfois reposé sur la victoire (le Brésil de 1970) mais parfois sur un esthétisme de la défaite (les Pays-Bas de 1974, la France et le Brésil de 1982) : Séville reste un nom de code et une douleur française. La Coupe du monde, aussi, surtout, a fixé les admirations sur quelques Dieux du stade et quelques héros de tragédie. Elle a fait de Pelé un roi, de Cruyff un prince, de Maradona un diable avec la main de Dieu, de Zidane une icône retirée sur un coup de tête. La Coupe du monde a fait le sport, le football et ses personnages. Elle est la première à être entrée dans le salon, en noir et blanc puis en couleurs.
L'exploit de trois Ukrainiens en Himalaya
Novembre 2021 : trois Ukrainiens se dressent au sommet de l'Annapurna III. Mikhaïl Fomine, Nikita Balabanov et Slava Polezhayko viennent de réussir une ascension historique, quinze journées d'escalade éprouvantes et risquées pour venir à bout d'un des " derniers grands problèmes " de l'Himalaya : une arête magnifique et interminable qui résistait depuis quarante ans à toutes les tentatives. À peine rentrés au pays, ils sont confrontés à l'impensable : la tentative de l'invasion de leur pays par l'armée russe. L'expédition a reçu le Prix spécial du jury aux Piolets d'Or 2022.
Conrad Anker, mentor des alpinistes contemporains (il est " capitaine " du team North Face) signe une préface qui donne la mesure de cet exploit.
Le récit d'un insatiable aventurier de 28 ans, prêt à tout risquer pour naviguer au large. le nouveau Mike Horn français.
Et pourquoi pas ?
Pourquoi pas ne pas traverser l'Atlantique, dans les deux sens, aller et retour, seul sur un canot de huit mètres ?
Quand la tempête le renverse, le malmène, commence à le noyer, Guirec Soudée, sait juste qu'à 28 ans on n'a pas l'âge pour mourir, que comme d'habitude il s'en sortira. Il rit même. Il imagine sa famille et ses amis pleurant son décès, sans corps pour faire le deuil, devant la petite église de Plougrescant, et lui se pointant au large entre ses cailloux des côtes du Nord, criant, riant, stop, je suis vivant...
Guirec ose tout. Il n'avait quasiment jamais ramé avant de s'élancer.
Et si c'était là la vraie aventure : se jeter dans l'inconnu sans savoir ? Dans une société qui proscrit la prise de risque, qui prétend qu'il n'y a plus de terres inconnues, il réhabilite l'audace, il redessine des routes.
Guirec Soudée ose tout.
Il s'était déjà jeté dans un tour du monde, de cinq ans, sans jamais avoir navigué en haute-mer, récupérant une poule à bord car c'est quand même plus rigolo, se laissant enfermer quelques mois par la banquise car tout est bon à essayer.
Il se jettera bientôt sur le Vendée Globe, le mythique, tour du monde en solitaire, sur un énorme bateau de 18 mètres de long, lui qui n'a jamais encore jamais dompté un bateau de course, qui n'est même jamais monté dessus.
Il s'est donc jeté dans cette double transatlantique à la rame, dans l'incertitude et le risque.
Guirec Soudée, le petit illien aux pieds nus, vit sur une île de trois hectares, inaccessible la moitié du temps.
Vivre sur une île ouvre-t-il des horizons ?
Quand on est encore dans la vingtaine, on ne sait pas forcément pourquoi on fait les choses.
Tout au long de sa double traversée, confronté à la solitude, Guirec va s'interroger sur lui-même et sur le monde, dénicher des réponses qui valent pour lui et pour tout le monde. Il est question de rapprochement profond avec la nature, de renoncement à tuer la dorade venue l'accompagner, alors que la faim de frais le tiraille. Il est question de s'éloigner d'une civilisation qui ne prend pas le temps de vivre l'essentiel, esclave de l'horloge. Il est question de temps de lecture, et de rencontre avec des grands hommes, avec des guides qu'il serait bon de réhabiliter. Il est question surtout d'audace, de ne pas être spectateur de sa propre vie, d'invitation à tout un chacun.
Guirec Soudée a bien disparu des radars et des satellites plusieurs jours. Même Thomas Pesquet l'a cherché de là-haut, dans l'espace. Mais bien sûr il est rentré, pour bientôt repartir, délesté de quatorze kilos mais tant enrichi. 74 jours à l'aller, 107 jours au retour.
Anthropologie du sport.En matière de football, chez les Achuar, en Amazonie, il ne s'agit pas du tout que l'un des camps triomphe sur l'autre. Comme dans de nombreuses sociétés non modernes, ce qui compte, c'est le jeu en soi, capturer la balle et marquer un but tout en s'arrangeant pour qu'il n'y ait pas d'inégalités au terme du jeu. Philippe Descola, grande figure de l'anthropologie contemporaine, place face à notre rapport au sport et au jeu celui des sociétés amérindiennes. L'Occident a imposé au reste du monde le modèle du sport de compétition, qui porte en lui inégalités, individualisme et sentiment national, tout en créant un sens du commun.
Dans la lignée de sa réflexion sur le dualisme nature-culture, l'auteur s'empare de la question de l'hybridation de l'homme et de la machine.
" Quand il a dû se retirer de son deuxième Vendée Globe, au large de la Nouvelle-Zélande, mon père, le navigateur Sébastien Destremau, a décidé de venir nous voir en Australie, mon frère jumeau et moi, pour fêter nos 18 ans. Trois ans qu'on ne l'avait pas vu. Quelques jours plus tôt, au téléphone, je l'ai mis au défi :
-; Papa, est-ce que je peux ramener le bateau avec toi à Toulon ?
-; Tu es tombée sur la tête ?
-; Pas du tout. J'ai très envie de le faire.
Résultat : 68 jours au milieu des océans, seule avec mon père ! "
Dans ce récit à deux voix, Jade, qui déteste la voile, raconte qu'elle a beaucoup pleuré. Elle a eu peur aussi, très peur, sur ce bateau ultra-rapide et dénué de tout confort. Elle nous parle surtout de ces jours suspendus, où, avec son père, ils ont enfin appris à se connaître. Aujourd'hui, ils aimeraient que parents et enfants sachent qu'il suffit parfois d'un moment privilégié, hors des habitudes - et pas nécessairement deux mois en mer... -, pour créer des liens plus forts que jamais.Une vague de tendresse, de drôlerie et de complicité retrouvée
Un alpiniste repenti part sur les traces de son passé, à la recherche d'un lien rompu.
À la fin des années 1970, Simon McCartney, un jeune grimpeur britannique brillant et fanfaron, écume les voies les plus dures des Alpes. Une rencontre dans un bar de Chamonix avec un virtuose californien, Jack Roberts, va changer sa vie - et manquer d'y mettre fin. Un lien se noue entre les deux hommes qui s'envolent pour l'Alaska. Pendant l'été 1978, ils réussissent la première ascension de la face nord du mont Huntington, une voie si dure qu'elle n'a jamais été répétée à ce jour.
Deux ans plus tard, ils tracent une voie de légende dans la face sud-ouest du Denali (anciennement mont McKinley), le plus haut sommet d'Amérique du nord. Mais Simon passe tout près de la mort, et le lien qui le lie aux montagnes - et à Jack - se dénoue. Une vie plus tard, le hasard remet Simon face à ce passé refoulé. Dans
Les Fantômes du Denali (
The Bond), il revisite ses deux ascensions légendaires. À la recherche d'un lien perdu avec Jack. Et avec son propre passé.
Le récit est conduit avec une maîtrise et un sens du suspens parfaits. Lorsque Simon, victime d'un oedème pulmonaire à 6 000 mètres d'altitude, commence à perdre conscience, sa " voix " s'éteint, et ses compagnons prennent le relais dans un magnifique récit choral.
" Plus vite, plus haut, plus fort ", " Que le meilleur gagne ! " : que disent ces devises sportives de notre humanité ?La règle sportive peut-elle être universalisable ? Elle peut l'être, certainement, en ce qu'elle peut valoir en tout lieu. En revanche, elle ne l'est sans doute pas au sens moral du terme. Peut-on universaliser comme élément moral " plus vite, plus haut, plus fort " et que le plus fort l'emporte selon la maxime " Que le meilleur gagne ! " ? Pour Axel Kahn, le sport est un terrain d'ombre et de lumière. À la suite d'Emmanuel Kant, il rappelle ainsi que les hommes ne sont pas des choses - et si les choses, la performance ou les records ont une valeur toute relative, les personnes, les athlètes ont une valeur absolue. " Agis de telle sorte que tu traites toujours l'humanité, en toi-même et en autrui, comme une fin et jamais comme un moyen. "
Une jeune autrice part sur les traces de son père dans les montagnes d'Iran.
" Dans les pas de Zohre, je marche sur les traces de mon père. Je ne me fraie pas seulement un chemin dans la montagne, je descends et je remonte le long d'un fil ténu. Je dévale derrière Zohre et je le cherche lui. Mon père.
Il est venu par ici, dans les montagnes du nord de l'Iran. Il descendait du Trône de Salomon, la neige couvrait tous ces versants. C'était en 1956, il avait 27 ans, il brassait la neige.
Plus tard, je suis née. Il s'appelait Émile, on l'appelait Milou,
je m'appelle Émilie. Il m'a appelée Émilie.
Cela fait trente ans qu'il n'est plus de ce monde et je marche sur ses traces sous les pas de Zohre. J'ai fouillé ses papiers, ses pitons, j'ai interrogé ses témoins, sa jeunesse, je questionne mes souvenirs, mon enfance, je le cherche sur la montagne et dans ma mémoire. "
Marion Poitevin aime la montagne. Elle l'a rendue féministe en faisant entendre sa voix, engagée, dans un monde longtemps resté un bastion du machisme.
Que faire quand on est une femme dotée de capacités physiques exceptionnelles et d'une volonté bien charpentée ? Grimper, toujours plus haut, toujours plus fort ! Que faire quand cette passion vous conduit dans un monde presque exclusivement masculin, celui des guides, des gendarmes, du secours en montagne, du groupe d'élite d'alpinisme de l'armée, et qu'on se heurte inlassablement au même plafond de verre ? Recommencer, encore et toujours, et donner une voix à sa colère.
Marion Poitevin est aujourd'hui secouriste en montagne et présidente de l'association " Lead the Climb ", qui ouvre les portes de la haute montagne aux femmes. Elle prend la plume pour la première fois dans cette autobiographie saisissante.
Depuis le premier match de foot organisé devant quelques centaines de spectateurs dans le sud de Londres en 1870 jusqu'à la finale de la Coupe du monde à Saint-Denis en 1998, ce livre revisite l'histoire du monde en onze matchs On y rencontrera un ambassadeur uruguayen et un ancien ouvrier du Forez, des commerçants enrichis de Calcutta et un capitaine de la police politique soviétique, mais aussi un poète italien iconoclaste et des prêtres catholiques vivant en Écosse.
Toutes ces trajectoires footballistiques nous plongent au coeur de l'histoire mondiale d'un long XX siècle, des décolonisations à la guerre froide, des phénomènes d'industrialisation à l'émergence du salariat, de la mondialisation à la sauce britannique aux affrontements généralisés des guerres mondiales. C'est sans doute ce qui explique la popularité du football : raconter son histoire nous ramène toujours à tout ce qui nous a faits tels que nous sommes.
Et si la glisse devenait ta signature ?Objet de ralliement de la communauté noire américaine, de la jeunesse des années 60, des mouvements féministes, puis de la jeunesse durant le confinement : le roller est depuis toujours un symbole de liberté. Apprends à patiner pour être en phase avec toi-même !
Ambassadeur·rice du style, des valeurs engagées et de la quête de soi, bienvenue dans la skatefam !
Maîtrise ton patin et équipe-toiTente tes premières figures pour débuter et progresse avec des tutosDéplace-toi, sois libre, kiffe les sensations et challenge-toiTeste le roller urbain, la rollerdanse, le roller en skatepark, le roller en équipe (derby, rink hockey, etc.)
Juan Pablo Meneses part à la recherche du prochain Lionel Messi et pour cela il est prêt à mettre la main à la poche. Au cours de sa quête, il rencontre des parents prêts à vendre leur enfant de 9 ans, des agents malhonnêtes, des équipes de foot au succès international qui viennent briser les guiboles de jeunes prétendants. Ce livre, à l'aspect d'un manuel de manageur, raconte l'histoire des jeunes footballeurs qui souffrent sur le terrain, malmenés par une industrie sans pitié. Menses approfondit sa démarche par l'absurde qui pointe les travers de notre monde consumériste.
« Ce n'était pas moi. Ce n'est pas moi qui l'ai fait. Et je ne le referai plus jamais ! »
Brian Johnson, chanteur et légende d'AC/DC, nous raconte sa vie en forme de montagnes russes, une histoire très rock'n'roll au cours de laquelle Brian a tout fait pour garder les pieds sur terre.
Fils d'un militaire anglais et d'une mère italienne, Brian a grandi dans la banlieue de Newcastle en Angleterre, juste après la Seconde Guerre mondiale. Le jour où il a vu Little Richard à la télévision cela a changé le cours de sa vie : l'enfant de choeur deviendrait chanteur.
Après de nombreuses tentatives pour percer avec ses divers groupes, il se retrouve à passer une audition à Londres pour l'un des plus grands groupes de rock. À l'époque, AC/DC était en crise après la mort tragique de leur chanteur, Bon Scott. Brian relève alors le défi avec succès, ils enregistrent leur chef-d'oeuvre : Back in Black, qui est devenu l'album rock le plus vendu de tous les temps. La tournée qui s'en suivra se déroule dans des stades bondés. Rapidement adopté par les fans du groupe, le petit nouveau avait fait ses preuves. Mais de nombreux rebondissements allaient survenir.
CHALEUREUX, VIF ET SOUVENT DRÔLE, LES VIES DE BRIAN RACONTE L'HISTOIRE DE L'UN DES ARTISTES LES PLUS APPRÉCIÉS DE TOUS LES TEMPS, DE SA PROPRE VOIX INIMITABLE.
Le témoignage à coeur ouvert de Basile Boli, icone du football et de l'OM !
Le 3 octobre 2021, Bernard Tapie s'éteint. Sa mort bouleverse Basile Boli, grâce à qui l'OM a remporté la Coupe d'Europe en 1993, d'un coup de tête victorieux devenu légendaire.
Dans le TGV qui le conduit de Paris à Marseille pour un douloureux aller-retour, Basile se souvient.
Déferlent alors les anecdotes qui ont alimenté quatre saisons passées dans le plus frénétique des clubs. Transfert, matches, entraîneurs, mais aussi bringues, copains ; ce qui reste de son aventure lui revient.
Un voyage dans le voyage, au coeur duquel Basile Boli rend un merveilleux et touchant hommage à sa ville d'adoption, ville multiculturelle à nulle autre pareille, à ses comparses de toujours, et à ce patron omnipotent qui l'a tant marqué.
Roger Federer est une icône contemporaine. Son palmarès, ses records et son état d'esprit sur les courts comme en dehors ont fait de lui un modèle pour une génération de fans à travers le monde. Son style de jeu, tout en légèreté et en finesse, a redéfini les bases du tennis et lui a souvent valu d'être comparé à un danseur classique ou à un maestro. Derrière cette perfection se cache un champion de la maîtrise de soi, un exemple de sportivité et de fair-play qui a su dompter ses démons intérieurs quand il était un adolescent nerveux et colérique.
Christopher Clarey a suivi Federer de Johannesburg à Dubaï en passant par Londres, New York, Melbourne et Paris, mais aussi à bord d'un jet privé au-dessus du désert californien ou encore à la terrasse d'un grand hôtel avec une vue imprenable sur le lac de Zurich. Il a recueilli pendant plus de vingt ans des interviews exclusives de Federer, mais également des membres de son équipe, de ses proches et de ses rivaux historiques - Nadal, Djokovic, Sampras, Safin et Roddick. Clarey nous livre ici une biographie de référence, un récit intime sur les éléments clés qui ont permis à un jeune tennisman suisse prometteur de devenir le sportif le plus adulé de la planète.
Plongez ou replongez dans l'incroyable aventure du Défi Titicaca !
10 novembre 2021. Après des mois d'entraînement, le nageur paralympique Théo Curin, la championne de natation Malia Metella et l'éco-aventurier Matthieu Witvoet se lancent à l'assaut du lac Titicaca : 110 kilomètres à la nage et en totale autonomie, en tractant un radeau de la Bolivie au Pérou. Un défi jamais réalisé.
Comment s'est formé le trio de choc ? Pourquoi se lancer un tel défi ? Comment rester une équipe soudée face à l'imprévu et à la peur ?
Ce livre aux photos spectaculaires retrace toutes les étapes du défi, des quatorze mois d'entraînement aux onze jours de traversée, en immersion avec les nageurs. Il raconte aussi l'après : comment se sent-on après avoir accompli un tel exploit ? Que rapporte-t-on d'une telle aventure sportive et humaine ? Et quel héritage pour ce défi ?
Théo, Malia et Matthieu se livrent avec tout l'humour et la sincérité qui les caractérisent. Un livre aussi puissant qu'émouvant !
o Théo Curin est un nageur de l'extrême amputé des quatre membres. Aujourd'hui, il est aussi conférencier, comédien et mannequin.
o Malia Metella, championne de natation multimédaillée, a été vice-championne olympique sur le 50 m nage libre aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004.
o Matthieu Witvoet est un éco-aventurier qui allie son engagement environnemental à sa soif d'aventure et son sens du collectif.
Avec la collaboration d'Alix Lefief-Delcourt.
Amoureux des grands espaces, Andy Parant est le spécialiste des photos d'aventure et d'expéditions.
30 % des droits d'auteur seront reversés à l'association bolivienne Agua Sustentable.
À Manchester avec Éric Cantona.C'est à Manchester qu'Éric Cantona a construit sa légende et est devenu, pour toujours, le King. Quatre fois champion d'Angleterre en cinq saisons, double vainqueur de la Cup, élu à deux reprises meilleur joueur du championnat, il sera même couronné « joueur du siècle » par les supporters des Reds en 2001. Canto à Manchester, c'est une succession de prouesses sur le terrain, mais aussi une attitude, un état d'esprit, un magnétisme qui fascinent le public, subjugué par ce personnage altier et mystérieux : en dehors du terrain, on connaît finalement très peu de choses d'Éric Cantona. Un homme, pourtant, l'a accompagné quasi quotidiennement tout au long des cinq années que Canto a passées à Manchester, de 1992 à 1997. Cet homme, c'est Claude Boli, frère de Basile et de Roger, ami intime de Cantona depuis que les deux garçons ont partagé un appartement à Auxerre, au début de la carrière du King, et parti entre-temps étudier l'histoire et la sociologie à l'université de Manchester. Dans le nord de l'Angleterre, l'étudiant et la star du foot vont partager leurs passions communes pour la littérature, le cinéma, la musique et bien sûr le football. Ils passent l'essentiel de leur temps libre ensemble, mangent ensemble, flânent ensemble dans les rues de la ville, vont ensemble à l'entraînement, apprennent même la trompette ensemble. Claude est là pour recueillir les confidences de Canto sur Manchester United, sur son coach Alex Ferguson, sur ses partenaires, les Giggs, Scholes, Beckham, sur l'équipe de France, sur la vie et le foot selon Canto, notamment au cours de l'épisode si singulier de sa suspension de neufs mois consécutifs à son high-kick sur un supporter de Crystal Palace. Un portrait sans précédent de Cantona le joueur, de Cantona l'homme et de Cantona l'ami, par l'un de ses plus proches confidents.
" Je savais que j'étais suivie, mais je n'ai jamais réalisé l'ampleur de cette surveillance. " Nadia Comaneci
Le nouveau livre de Stejarel Olaru porte sur la plus grande gymnaste de tous les temps, Nadia Comaneci, la première athlète au monde à avoir remporté la note parfaite de 10, lors de Jeux olympiques (Jeux olympiques d'été de Montréal, 1976). Nadia Comaneci est née en 1961 dans le nord-est de la Roumanie. Elle est lauréate de neuf médailles aux Jeux olympiques et de quatre aux Championnats du monde. Elle vit aux États-Unis.
L'auteur présente les débuts de Nadia en gymnastique, visitant les premiers titres importants qu'elle a remportés, culminant avec la victoire du titre de championne d'Europe en 1975, puis le titre olympique à Montréal, en 1976.
L'auteur déchiffre et décrit minutieusement le réseau d'informateurs au sein de l'équipe olympique roumaine, créé dans le but d'exercer un contrôle axé sur le renseignement au service du Parti communiste. Ce réseau d'informateurs a révélé les méthodes abusives du couple d'entraîneurs Karolyi, ainsi que les graves conflits entre les entraîneurs et les gymnastes - en particulier entre Nadia et Bela Karolyi. L'auteur n'élude pas le sujet du traitement abusif continu exercé par les formateurs, Bela et Marta Karolyi, à l'instar des rapports des agents secrets. Même dans ces conditions, " La Déesse de Montréal " poursuit sa carrière exceptionnelle, culminant avec sa participation réussie aux Jeux olympiques de Moscou, en 1980, malgré les efforts des arbitres contrôlés par l'URSS pour diminuer ses chances de monter sur le podium.
Nous sommes passés de l'art des corps à l'art du moteur, au dopage prothétique.Le sport a toujours été la propagande du progrès. La performance sur l'homodrome, le stade ou le cirque, engendre la mutation du corps. Avec le cavalier, le voilier, on assiste à un dédoublement de la corporéité de l'athlète et au développement de la vitesse. Après l'hippodrome, le vélodrome, l'autodrome, le vidéodrome fait apparaître le dédoublement de la personnalité. L'athlète est réduit à son image retransmise dans le monde entier pour la satisfaction des foules, pour le communisme des affects.Paul Virilio livre dans ce court texte une histoire de l'homme en quête de vitesse jusqu'à l'inertie - en quête de désincarnation jusqu'à sa propre disparition. La modernité de sa théorie critique de l'accélération ne dissimule pas sa nostalgie d'un sport d'antan, qu'il qualifie crûment d'" art de la chair ".
On rit beaucoup, dans cet univers qui consiste à envoyer une balle dans un trou avec des instruments qui n'ont pas l'air faits pour cela.
Pour la première fois, ce jeu diabolique révèle ce qu'il a toujours caché. G.O.L.F. Oublier ce que l'on croit savoir sur ces quatre lettres et leurs idées toutes faites et toutes fausses. Savoir enfin ce qui se dissimule derrière cet exercice difficile, même s'il est enfantin : envoyer une balle dans un trou. S'il ne s'agissait que de cela ! Il y a autre chose. Mais quoi ? Tout. Les pratiquants cherchent quel verrou intérieur il fait sauter. Les autres ont peur, mais sont fascinés. Dans le Dictionnaire Amoureux Du Golf, ils vérifieront leurs pires soupçons. Dès qu'on y touche, on ne peut plus s'en passer. Enfin ! Voilà un livre sur le golf que liront tous ceux qui n'y jouent pas (encore).
L'autobiographie d'un grand capitaine du XV de France au moment où celui-ci raccroche les crampons.
Guilhem Guirado annoncera la fin de sa carrière en juin 2022. À un an de la Coupe du monde de rugby organisée en France, celui qui en a disputé trois en tant que capitaine du XV de France raconte les coulisses d'une carrière exemplaire.
Petit fils de réfugiés républicains espagnols, une origine qui lui tient à coeur, Guirado s'est toujours montré discret, solide et fidèle au poste pendant les tempêtes qu'a traversé l'équipe de France. Il n'a jamais rien dévoilé des difficultés rencontrées lors d'une période de l'équipe de France qui fut loin d'être la meilleure de l'histoire. C'est aujourd'hui le moment pour lui de mettre les choses au point.
Dans cette autobiographie sincère, il raconte sans s'épargner vingt années de rugby pro et explique comment et pourquoi les Bleus ont décroché pendant près de dix ans sur le plan international sans que jamais, ni son apport sur le terrain ni son état d'esprit ne soit remis en question. Guirado a été épargné à titre personnel des nombreuses critiques qui se sont abattues sur l'équipe de France. Une stat résume ainsi la détermination de Guirado sur un terrain : il est le recordman des plaquages dans un match du Tournoi des VI Nations (31, France-Irlande 2018).
Palmarès :
Capitaine du XV de France, 3 participations à la Coupe du monde, 8 dans le Tournoi des VI Nations
74 sélections entre 2008 et 2019.
Vice-champion du monde 2011
Champion d'Europe avec Toulon
Champion de France avec Perpignan
Vainqueur du Challenge européen avec Montpellier
La nouvelle édition revue et augmentée d'un livre pionnier, devenu référence et lauréat du Prix féminin Sport & Littérature en 2017. À la fois actrice et observatrice, car sociologue, Béatrice Barbusse livre un document personnel, engagé et documenté, pour analyser l'ancrage du sexisme dans le sport et montrer aussi les changements en cours.
La nouvelle édition entièrement revue et augmentée d'un livre pionnier, devenu une référence et lauréat du Prix Sport & Littérature en 2017.
" Retourne faire la vaisselle et du tricot " ; " Qu'elles s'occupent de leurs casseroles... " ; " On dirait un tir de femme enceinte "... Autant de " petites phrases ", trop souvent répétées dans le monde du sport, où le machisme et le sexisme semblent régner sinon en maîtres, du moins dans une forme de connivence naturelle.
Du sexisme ordinaire, touchant d'ailleurs femmes comme hommes, aux violences sexuelles, dont les dénonciations se font désormais plus nombreuses, de la question d'une " nature masculine " du sport à celle de la féminité des sportives et des actrices du sport, à laquelle celles-ci entretiennent elles-mêmes un rapport non dénué d'ambiguïtés, l'ancienne handballeuse et sociologue Béatrice Barbusse décrypte et analyse pas à pas la réalité de l'ancrage du sexisme dans ce milieu. S'appuyant sur des cas concrets et sur son propre vécu, elle entend libérer une parole et souligne aussi les changements en cours tout comme le chemin encore à parcourir pour une plus grande égalité.
"Parce que nous sommes des hommes forgés par nos rêves. Parce que sans nos rêves, nous sommes morts."
Après Courir ou Mourir, Kilian Jornet reprend la plume. Avec La Frontière invisible, celui que l'on surnomme "l'ultra-terrestre" livre une réflexion intime et poignante sur son amour des sommets, son besoin de solitude et son attirance pour les défis les plus insensés : records d'ascension du mont Blanc, du Cervin, etc. Grâce à un style très personnel où il mêle harmonieusement fiction et réalité, Kilian Jornet révèle la complexité de son identité tout en assumant ses choix. Pour lui, "vivre sans prendre de risques n'est pas vivre".
Un ouvrage authentique, intense et terriblement humain, à l'image de son auteur.
Consciente de sa différence dès l'enfance, Lya a 22 ans quand on lui diagnostique le syndrome d'Asperger. Cette professeure des écoles ne prévoyait nullement de mener un jour une carrière d'athlète de haut niveau, mais elle trouve un sens à sa vie grâce à la Force Athlétique, une discipline dans laquelle elle devient la n° 1 mondiale en quelques années seulement.
C'est avec émotion et authenticité qu'elle partage son histoire, ses combats au quotidien face au handicap invisible : des difficultés dans les interactions sociales, au harcèlement scolaire, en passant par le sexime. Sa force, sa détermination et son courage suscitent l'admiration.
Un message d'espoir pour donner à celles et ceux que la vie malmène, la force de ne jamais renoncer.
Ce sport a bouleversé et transcendé ma vie. J'irais même jusqu'à dire qu'il m'a sauvée.