Filtrer
Rayons
Éditeurs
Formats
Prix
-
Et si finalement vous aviez épousé une sorcière ... ?
T. Wallace Wooly Jr, hypocrite et prétentieux homme d'affaires aux revenus confortables, est une figure respectable de Warburton, petite ville de l'État de New York. Veuf et père d'une fille unique, il a un faible pour sa blonde secrétaire. Ces sentiments, heureusement réciproques, sont sur le point d'être avoués lorsque M. Wooly, que les incendies fascinent, sauve d'un hôtel en flammes une étrange jeune femme nue. En quelques jours, Jennifer Broome va bouleverser sa vie pour le pire. Partagé d'emblée entre le dégoût et l'attirance, M. Wooly épouse Jennifer, au grand désespoir de sa secrétaire - et de tous ses proches. Il découvre bientôt ce dont sa femme est capable : commerce étrange avec les animaux, don de double vue, ensorcellements divers, incendies... C'est vers le désordre, l'anarchie... bref, l'enfer que la féline Jennifer cherche à l'attirer !
À l'origine du film de René Clair et de la célèbre série Ma sorcière bien-aimée, voici pour la première fois en version complète et non expurgée Ma femme est une sorcière, dans toute sa perverse et diabolique splendeur...
A PROPOS DE L'AUTEUR
Thorne Smith entra dans les forces de la Marine pendant la Première Guerre mondiale. C'est à cette époque qu'il débuta sa carrière littéraire comme écrivain pour une gazette de soldats. Le succès est rapidement au rendez-vous, avec son personnage maladroit répondant au nom de Biltmore Oswald. Son premier roman, Topper, confirme son talent, et est adapté au cinéma. Thorne Smith se caractérise par sa plume satirique mais toutefois fantasque, acérée, dépeignant une critique de la société.
EXTRAIT
De derrière la porte de chêne verni des toilettes pour dames des bureaux de la société T. Wallace Wooly, coulait un son ténu et mélodieux qui flottait, solitaire, dans les pièces vides et ensoleillées. On eût dit un murmure sans paroles, une brise d'automne amassant les feuilles mortes, ou bien une fuite intermittente dans une conduite de vapeur. Si vous vous étiez arrêté un instant pour écouter ce son, et mieux valait que vous ne le fissiez pas, vous n'auriez sans doute identifié ni sa source ni sa signification; si vous aviez fait une pause plus longue, cependant, vous l'auriez infailliblement identifié comme la vocalisation du chagrin féminin... Nous ne savons pas, nous ne pouvons pas savoir-et c'est sans doute préférable-combien de grandes blondes sont, au moment même où nous parlons, en train de dissoudre leur beauté hautement soluble dans les larmes, de New York à Detroit, de Detroit à Albuquerque, et au-delà, recueillant le produit de ce chagrin dans un petit mouchoir, une épaule contre le mur des toilettes pour dames, et tout cela au nom de l'amour ou de son absence. Le cas de Mlle Betty Jackson est en lui-même assez triste pour nous occuper.
Au dehors, la lumière du soleil et la verdure emplissaient les rues pimpantes de Warburton; un samedi après-midi typique, plein d'une plaisante promesse, inévitablement suivi d'un dimanche, sursis supplémentaire pour toutes les petites gens qui se hâtaient de rentrer chez eux ou d'aller jouer au golf, ou de toute autre chose; des lendemains d'ivresse planaient dans le brumeux lointain, et même la clameur des klaxons des automobiles parvenaient dans les bureaux par les fenêtres ouvertes avec comme une expression de quête et de désir. Mais Mlle Jackson continuait de pleurer. Toute la matinée, depuis que M. Wooly l'avait rabrouée, elle s'était promis ce moment, ce rendez-vous avec son chagrin. Elle l'avait tenu. Elle pleurait sans un mot, le dos au mur... -
Une rencontre entre deux civilisations qui va chambouler votre regard sur l'Humanité
Dans les années 20, en Australie, un jeune homme, Alan Dundas, creuse une citerne dans son jardin quand sa pioche heurte une matière très dure... Il met à jour, alors, le sommet d'une sphère faite d'un or plus résistant que tous les matériaux connus. Au prix de nombreuses ruses, qui transforment sa descente en une sorte de parcours initiatique, Alan parvient au coeur de la sphère. Là, il découvre de véritables trésors culturels et scientifiques témoins d'une très ancienne civilisation dont le génie ravale les intelligences modernes au rang de leurs ancêtres australopithèques.
Alan consacrera désormais à la sphère tout son temps, négligeant, non seulement les travaux de sa ferme, mais sa jeune fiancée. Car le véritable joyau du trésor souterrain, c'est une jeune fille d'une beauté incomparable qui vit là, en état d'hibernation, depuis vingt-sept millions d'années. Elle est blonde, ses yeux sont d'un gris inoubliable, son corps dégage une santé radieuse, et Alan en est tombé amoureux. Avec l'aide du bon docteur Barry, Alan la ramène à la vie.
Hiéranie- tel est son nom - leur livre alors les grands faits et principes de sa propre civilisation et leur révèle que, quelque part dans l'Himalaya, dort, dans une sphère identique, Andax, pur produit masculin de la race qui a construit les sphères.
Et il s'agit bien de race, et même de race blanche, puisque toutes les races de couleur ont été éliminées au nom d'une certaine "qualité de la vie".
Dès lors, Hiéranie formera le projet de libérer Andax, pour mener à bien avec lui la purification de notre propre civilisation.
Mais le docteur Barry veille...
Par cet immense roman prophétique, Erle Cox fait basculer une version moderne de La Belle au bois dormant dans les génocides du XXe siècle, amenant ses lecteurs à la conscience d'un problème auquel le national-socialisme a fait perdre depuis, son caractère d'utopie et de fiction.
Une oeuvre qui appelle à la réflexion de la légitimité de sacrifices humains au nom de l'évolution de l'Homme.
EXTRAIT
- Quel climat infernal ! commenta-t-il.
Puis, remarquant le thermomètre qui pendait au mur près de la porte, Bryce répéta sa remarque avec plus d'énergie :
- Quarante-cinq à l'ombre, et ça se sent, aussi.
Enfin, élevant la voix :
- Dundas, Alan Dundas ! Où diable es-tu ? Réveille-toi, mon vieux ! Oh, diable ! Où s'est-il fourré ?
Ce langage pourrait sembler incongru, mais après un trajet de trente kilomètres et par une telle chaleur, il n'était pas sans à-propos.
Bryce se dirigea vers le bout de la véranda et épia au travers de la vigne grimpante qui l'ombrageait. À quelque deux cents mètres de là, dans un léger creux, il remarqua un gros tas de terre argileuse rouge qui ajoutait une nouvelle note de couleur au décor jaunâtre. Alors même qu'il observait, il saisit un bref éclair d'acier par-dessus l'argile, et au même instant eut la vision fugitive du fond d'un Panama.
- Grand Dieu ! murmura-t-il. Il est fou... fou à lier !
À PROPOS DE L'AUTEUR
Erle Cox, journaliste et écrivain australien né en 1873, est l'auteur de plusieurs textes de littérature de l'imaginaire (dont Fool's Harvest et The Missing Angel , non traduits en français). La Sphère d'Or (dont le titre original est Out of the silence), son roman le plus connu aurait, semble-t-il, inspiré René Ballard pour La Nuit des Temps. Erle Cox est décédé en 1950. -
Situé dans le futur - à des millions d'années de notre présent -, ce roman décrit la fin des temps, sur une Terre désolée à peine éclairée par un soleil agonisant.
Deux grandes pyramides de métal abritent encore l'humanité survivante, menacée à l'extérieur par d'indicibles forces maléfiques. Lorsque l'une de ces étranges oasis menace de disparaître, le narrateur du roman se lance, seul, à la recherche de survivants et notamment d'une femme avec laquelle il était en contact télépathique.
Une épopée qui présente la fin des temps de manière particulièrement originale
EXTRAIT
Ce fut l'allégresse du coucher du soleil qui nous incita à reprendre le dialogue. Je m'étais éloigné de ma demeure et je marchais en solitaire, m'arrêtant fréquemment pour regarder s'amonceler les murailles du soir et pour sentir le crépuscule recouvrir le monde d'une façon chère et étrange à la fois, tout autour de moi.
Lorsque je m'étais arrêté, je m'étais abandonné à la joie solennelle de la gloire de la nuit tombante, et peut-être avais-je ri un peu, en me tenant là, seul au centre du crépuscule qui envahissait le monde. Et soudain, on fit écho à mon bonheur depuis les arbres qui bordaient le côté droit de la route; et ce fut ainsi que quelqu'un s'exclama : « Vous aussi ! » d'une voix joyeuse, et que je ris encore comme si je n'avais pas véritablement cru qu'un humain venait de réagir, qu'il s'agissait plutôt de quelque esprit ou chimère ayant le même état d'âme que le mien.
Mais elle parlait et m'appelait par mon nom; et lorsque j'arrivai au bord de la route pour mieux la voir et découvrir si je la connaissais, je compris qu'il s'agissait très certainement de cette femme, qui, pour sa beauté, était connue dans tout ce charmant comté de Kent sous le nom de « la belle lady Mirdath ». Elle avait en outre pour moi un statut de voisine, car les propriétés de son tuteur jouxtaient les miennes.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "Le Pays de la Nuit (publié en 1912) est le récit de cette quête chevaleresque impossible où s'imbriquent amour courtois, combats épiques et sombres descriptions de terres inhospitalières sillonnées par des forces maléfiques. Dans toute l'histoire de la littérature, il est peu d'oeuvres aussi intensément remarquables, aussi purement créatives, que Le Pays de la Nuit. [...] Cette épopée ne pouvait être conçue que par un grand poète."- Clark Ashton Smith
- "Le Pays de la Nuit est l'une des histoires les plus puissantes qu'ait jamais conçues l'imagination macabre." - H.P. Lovecraft
A PROPOS DE L'AUTEUR
Fils de pasteur, il quitte très jeune sa famille et naviguera pendant huit ans. Cette expérience très dure marquera sa vie personnelle mais également son travail d'écrivain. Lorsqu'éclate la Première Guerre mondiale, il vit en France. Il retourne alors en Angleterre pour s'engager dans l'armée et est tué au front. C'est en dix années d'écriture qu'il écrivit l'ensemble de ses ouvrages parmi lesquels on compte quelques-uns des textes les plus importants de la littérature fantastique : La Chose dans les algues, Les Canots du Glen Carrig ou encore La Maison au bord du Monde.