Marx s'était proposé de traiter de l'économie capitaliste mondiale dans un volume VI du Capital, qui n'a jamais vu le jour. De ce fait, les marxismes historiques, largement confinés dans l'exégèse des écrits de Marx, ont éliminé de leur programme la réflexion, pourtant indispensable, sur la mondialisation de la loi de la valeur. Samir Amin tente dans cet ouvrage de combler cette lacune et propose une analyse de la transformation de la loi de la valeur en loi de la valeur mondialisée. Il dégage ainsi les fondements théoriques de la polarisation produite par l'expansion mondialisée de la domination du capital. Cette édition est augmentée d'un texte théorique concernant la relation entre valeur et prix, deux concepts que Marx distingue alors que l'économie bourgeoise les confond. Cette relation avait été analysée par Marx dans les conditions du capitalisme de l'époque. Avec l'évolution de celui-ci, devenant capitalisme des monopoles (aujourd'hui des monopoles généralisés), la relation subît elle-même des transformations majeures. L'analyse du « surplus », un concept nouveau nécessaire pour restituer toute sa place à la rente des monopoles, comme celle de la hiérarchisation des salaires, détachée de toute référence aux coûts de formation, permettent de conceptualiser ces transformations et de mesurer leurs effets sur la reproduction du système économique et social contemporain. Le marxisme vivant rompt avec la tradition qui le réduit à l'exégèse des textes de Marx.
En plus du tout nouveau Code des Impôts complètement refondu en vigueur depuis le 1er janvier 2013, cette édition numérique est enrichie d'une table de concordance réalisée par le Cabinet Kamex Tax & Legal, dirigé par M. Amate SOW : cette table donne les équivalences entre les articles du nouveau et de l'ancien code, avec pour chaque article, un commentaire sur les changements intervenus. Les textes d'application de certains articles sont inclus. Pour faciliter la consultation, chaque article comporte un titre permettant d'un coup d'oeil de voir l'objet de chaque article. Un index des sujets facilite le repérage. Les liens hypertextes depuis cet index, depuis la table des matières, depuis les renvois vers un autre article du CGI ou d'un Code externe référencé (CIMA, COCC, etc.), de même que la recherche dans le texte et les boutons de navigation, font de cette publication numérique un outil de travail simple et efficace, pour les professionnels de la fiscalité et tous les contribuables sénégalais.
La question foncière est au coeur des enjeux de développement en Guinée. Elle provoque des conflits liés aux problèmes politique, identitaire, statutaire, de succession et de transmission d'héritage. La pression du marché sur les terres, des occupations anarchiques du domaine public et privé de l'État, de contentieux fonciers récurrents devant les tribunaux... ébranlent constamment la société guinéenne. Ces pratiques et comportements nécessitent pourtant aujourd'hui une politique stricte en termes d'aménagement du territoire et de sécurisation foncière. Les problèmes fonciers guinéens sont analysés dans cet ouvrage à partir des concepts de « patrimoine », de « commun » et de « propriété ». Il s'agit d'une démarche processuelle qui met l'accent sur les « mutations patrimoniales » en suivant, dans le temps et dans l'espace, l'évolution successive des attributions et des affectations foncières en Guinée. Pour l'auteur, une politique foncière efficace et sécurisée devrait tenir compte de la diversité des situations locales dans un processus de planification spatiale anticipant l'occupation anarchique. Cet ouvrage est l'aboutissement de plusieurs années de recherche socio-anthropologique et d'enquêtes de terrain. Une bonne partie des sources et matériaux exploités ont été recueillis sur le terrain et analysés en relation avec les réformes foncières successives intervenues en Guinée avant et après la période coloniale; processus que l'auteur a directement et localement observé dans la plaine de Timbi-Madina au Fouta Djalon.
Peut-on sortir des contraintes imposées par le système économique mondial ? Le tenter ne conduit-il pas nécessairement à la terne stagnation du « socialisme des casernes » ? Quelle est la marge de manouvre dont dispose un quelconque État du tiers monde ? Est-il condamné à la dépendance ? L'auteur du Développement inégal, du Matérialisme et la loi de la valeur, de Classe et nation dans l'histoire et la crise contemporaine et de L'avenir du maoïsme défend dans ce nouveau livre la thèse d'un « décrochage » non seulement possible mais nécessaire de la logique centre/périphérie. La déconnexion - concept stratégique proposé en complément de celui de développement autocentré national et populaire - s'impose avec force aux peuples du tiers monde qui veulent éviter les réajustements dramatiques provoqués par la crise, telle la famine ou la guerre. Mais elle concerne tout autant les États du Nord, en redéfinissant les règles du jeu planétaire. L'auteur voit d'ailleurs dans les mouvements « Verts » européens comme dans le regain du fait religieux dans le monde entier les signes de la nécessaire réadaptation des stratégies et des tactiques politiques ouvrant pour un autre développement. Approche globale et renouvelée des grandes mutations du système mondial contemporain, ce livre offre aussi au lecteur une présentation claire et synthétique des concepts-clé de l'ouvre de Samir Amin, devenus objet de débats et de controverses dans le monde entier.
Depuis 1950 la Côte d'ivoire connaît une croissance économique exceptionnelle dont le taux, de l'ordre de 8 % par an, situe ce pays dans le peloton d'avant-garde du Tiers Monde. Au cours de cette période de vingt années, le développement rapide du capitalisme a façonné une économie et une société nouvelles : dans les campagnes méridionales, la création d'une économie de plantation a permis la constitution d'une bourgeoisie rurale ivoirienne; et, à Abidjan, un ensemble industriel léger a permis la création d'une structure urbaine moderne et prospère. Cependant, on ne saurait parler du développement d'un capitalisme ivoirien urbain : en 1970 comme en 1950, la part du secteur étranger représente la moitié environ des revenus non agricoles. La Côte d'ivoire, qui a parcouru en vingt ans un chemin très comparable à celui que d'autres pays africains avaient suivi plus tôt et plus lentement, fournit un beau cas d'étude de « croissance sans développement », c'est-à-dire d'une croissance engendrée et entretenue de l'extérieur, sans que les structures mises en place permettent d'envisager un passage automatique à l'étape ultérieure du développement national autocentré, mû par son dynamisme propre. L' « ivoirisation » des secteurs contrôlés par le capital étranger fournirait-elle à la Côte d'ivoire un second souffle, lui évitant le blocage de sa croissance ? Encore faudrait-il que des industries de base puissent être créées, en accord avec les autres pays de l'Ouest africain, que les structures sociales des zones de plantation n'empêchent pas l'intensification de la production, et que les campagnes du nord, qui n'ont pas été touchées par le développement, puissent à leur tour faire un bond en avant.
Au cours des dernières années la mondialisation des affaires politiques et économiques s'est accélérée à un point tel que le système global en acquiert de nouvelles dimensions qualitatives. Acceptée sans réserves par les pouvoirs et les idéologies dominantes, cette mondialisation est porteuse de conflits tels, qu'elle ne débouche que sur l'Empire du chaos. Crise du socialisme, recul des perspectives de développements régionaux significatifs dans les Suds, effondrement de l'espoir d'une construction européenne ouverte sur le progrès social mondial, triomphe du préjugé atlantiste, médiocrité des visions des pouvoirs, absurdité des réponses populaires. L'humanité paie cher l'universalisme tronqué proposé par le capitalisme et sa critique insuffisante par les gauches historiques. Un livre à contre-courant des idées reçues, une théorie critique du système mondial, les linéaments d'une alternative progressiste nécessaire.
L'objet de cette étude est de montrer que l'intégration des économies de nature précapitaliste dans un marché international capitaliste des marchandises et des capitaux, n'a pas conduit à une substitution rapide et intégrale de la structure précapitaliste par une structure nouvelle de caractère capitaliste, mais que cette intégration a conduit à un développement original du capitalisme, à un développement limité et particulier du capitalisme, à une structure nouvelle où se côtoient les éléments structurels de nature capitaliste et ceux de nature précapitaliste. Le développement lent, partiel et particulier du capitalisme introduit « de l'extérieur » a engendré une structure mi capitaliste mi précapitaliste, une structure « dualiste ». C'est cette structure originale que nous considérons constituer l'essentiel de ce que l'on a coutume d'appeler « le sous-développement ». L'objet de la thèse est donc d'étudier le mécanisme de l'intégration internationale des économies précapitalistes, de cette intégration qui a transformé les pays précapitalistes en pays dits « sous développés ».
Cet ouvrage est le fruit d'un enseignement de la théorie économique par l'auteur. Celui-ci s'est évertué à donner la parole aux auteurs autant que possible. Ce contact direct avec les écrits des grands économistes permettra aux étudiants d'avoir une meilleure maîtrise de la théorie économique qui est inséparable de l'histoire de la pensée économique. Après un certain engouement pour les techniques quantitatives, l'histoire de la pensée économique est revenue en force, parce que considérée comme incontournable dans la formation de tout économiste. L'histoire de la pensée économique n'est au fond rien d'autre que la théorie économique présentée sur le mode historique, au lieu du mode logique.
Les années cinquante soixante avaient été marquées par l'espoir d'un développement généralisé dans l'ensemble du Tiers Monde. Le « Projet de Bandoung » - dominant de 1955 à 1975 - avait inspiré des stratégies économiques qui, par-delà leurs diversités, s'assignaient l'objectif de renforcer l'indépendance politique par un développement économique conçu dans la perspective d'une interdépendance mondialisée progressivement moins inégale. Les désillusions des années quatre-vingt marquent-elles la « fin de l'idéologie du développement »? La dérive progressive qui conduit à une dizaine d'années du combat pour un « nouvel ordre économique international » à la soumission aux politiques de recolonisation, la vulnérabilité particulière de l'Afrique dans une conjoncture défavorable, la crise de l'État-nation ne démontrent-elles pas que le projet national bourgeois reste impossible, s'il a jamais été souhaitable? Mais que faire? Se réfugier dans l'idéologie passéiste des nationalismes culturalistes pour tenter de construire une société affranchie d'un seul coup de la mondialisation marchande ? Ou agir dans le sens de la construction d'un monde polycentrique fondé sur l'ajustement réciproque aux exigences d'une démocratisation sociale. En tout état de cause, la soumission des relations extérieures à la priorité d'un développement populaire intériorisé reste fondamentale.
Les débats sur le retour des politiques industrielles au niveau théorique et pratique ont charrié une double interrogation à propos de l'industrialisation africaine : est-elle nécessaire ? Est-elle possible ? Les réponses les plus confondantes qui ont conditionné beaucoup de décideurs et praticiens de l'économie sont celles, négatives, des institutions financières internationales. Leur argumentaire, tendant à faire prévaloir l'impossible décollage industriel, se fonde sur l'épure théorique néolibérale et le listing d'une série d'obstacles institutionnels, structurels et monétaires. Manifestement, ces naïvetés idéologiques, en voie d'abandon, ont fait l'impasse sur deux évolutions marquantes au niveau de la division internationale du travail : d'une part, la montée en puissance industrielle, technologique et financière des nouveaux pays émergents du Sud, conséquence de la fragmentation des chaînes de valeur et de la relocalisation des activités industrielles dans l'espace mondial ; et d'autre part, la revalorisation des matières premières africaines, chaînon manquant de l'industrialisation. Ces deux facteurs sont à la base de l'embellie de la croissance économique africaine en dépit de la crise mondiale. Aussi, ces facteurs doivent être les éléments structurants de l'industrialisation africaine. Par la géostratégie (géoéconomie) des matières premières, l'Afrique est introduite dans le jeu économique planétaire. En rapprochant les intérêts économiques, financiers et technologiques du continent à ceux des grands pays émergents et en exploitant judicieusement les nouveaux partenariats plus fructueux, plus variés et davantage tournés vers ses propres ambitions de développement, il est possible de construire ou rebâtir des politiques industrielles compétitives.
Aujourd'hui, les conditions sont réunies, il reste le temps de l'action d'un management public en étroite collaboration avec le secteur privé représenté par les associations, les fédérations, les chambres d'industrie et de commerce, les syndicats, les institutions financières, les institutions de recherche et les universités.
Cette publication présente l'Acte uniforme de l'OHADA portant Organisation des sûretés, en vigueur depuis mai 2011. Il s'agit d'une édition annotée, la plupart des articles faisant l'objet d'un commentaire élaboré par M. Ousseynou Sow, juriste de banque et spécialiste du droit bancaire dans l'espace OHADA.
La profonde crise économique et financière qui affecte sévèrement le Sénégal procède fondamentalement des limites Intrinsèques et de l'épuisement du modèle d'accumulation basé sur la rente agricole (arachide et coton) et minière (phosphate); rente prélevée et improductivement allouée par une administration peu préparée, au lendemain de l'Indépendance, à des fonctions de gestion du développement. Le bilan quasi exhaustif des politiques de développement appliquées depuis 1960, montre clairement, qu'en dehors des facteurs exogènes ayant accéléré l'avènement de la crise, le système économique mis en place renfermait les germes profonds et les principaux mécanismes qui ont conduit à la rupture des équilibres économiques et financiers des années 70. Dans ce contexte, Il devenait impératif de remettre en ordre l'économie sénégalaise pour juguler la montée des déséquilibres et promouvoir une croissance saine et durable. Au Plan de Stabilisation à court terme de 1979-1980 ont succédé le Plan de Redressement Économique et Financier entre 1980-1985 et actuellement le Programme d'Ajustement à moyen et long terme pour la période 1985-1992. Si l'ajustement est inévitable, il faut néanmoins observer que certaines des orientations et sa méthodologie sont sujettes à controverse.
A cet effet, le test de pertinence du modèle classique de référence de l'ajustement s'étant révélé défavorable sous certains aspects essentiels, les recherches ont été menées dans le sens d'une approche non pas nécessairement alternative mais surtout d'accompagnement du processus de l'aJustement en rapport avec les spécificités structurelles ainsi que les contraintes internes et externes pesant sur l'économie sénégalaise.
Tous les Actes uniformes et le Traité de l'OHADA se retrouvent sur la publication, y compris les trois nouveaux Actes entrés en vigueur en mai 2011 (sur le droit commercial général, les sûretés, et les sociétés coopératives), et le nouvel Acte sur les société commerciales en vigueur depuis mai 2014.
Ce livrel permet une navigation rapide et simple dans le plan hiérarchisé des comptes utilisés dans le système comptable applicable dans les pays membres de l'OHADA.
Ce livre numérique interactif contient l'Acte à jour de l'Organisation pour l'Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique (OHADA), relativement à l'Apurement du passif. Sa consultation est enrichie et facilitée par des liens hypertextes depuis la table des matières détaillée, un index des sujets, une liste des numéros d'articles, et des renvois d'article à un autre.
Le nouveau Code sénégalais de la nationalité, tel que modifié en 2013, pour corriger certaines injustices faites aux femmes.
Ouvrage d'In/Dev-Consulting en coédition avec NENA
Réflexions sur une ambiguïté institutionnelle locale camerounaise :
La communauté urbaine.
La protection des données nominatives de l'internaute en droit camerounais
La codification comme mode de résistance au néocolonialisme : l'exemple des pays d'Afrique francophone.
Ouvrage d'In/Dev-Consulting en coédition avec NENA
Au sommaire de ce numéro :
La nouvelle définition du commerçant de l'Acte uniforme OHADA au regard de la théorie juridique de l'acte de commerce.
La responsabilité du dirigeant social à l'égard des tiers à la lumière des droits français et OHADA.
La décentralisation et ses enjeux en Afrique.
Extrait
(Le théâtre c’est la concession d’Engoulou. Lumière sur le maître des lieux enveloppé dans un vieux tissu de coton)
ENGOULOU
Mais qu’est-ce que c’est encore que ce froid qui me glace les os ? Et tous les matins, c’est pareil. J’ai toutes les peines du monde à remuer ma vieille carcasse. Ah, ce rhumatisme !
(Il appelle)
Youssa ! Youssa !
VOIX DE YOUSSA
Ooooéééé !
ENGOULOU
Attends-tu que je sois comme un bloc de glace pour m’apporter ma « veste de fer » ? (Il rit) Et ces gendarmes qui voudraient nous interdire l’essentiel de la vie-même ! Ils sont fous, ces gendarmes... Mais qu’est-ce qu’elle peut faire encore quand je lui demande ma bouteille. Youssa ! Qu’est-ce qui se passe, Youssa ? Bientôt, il va arriver du monde. On dirait que tu tiens à ce que tout le village soit au courant...
YOUSSA
J’arrive. Un peu de patience. Je voudrais tout apporter à la fois.
ENGOULOU
Quoi, tout apporter à la fois ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Le liquide se serait-il répandu dans toute la case pour que tu prennes tant de temps ? Je vais mourir, et par ta faute. Si j’étais sur des sables mouvants à t’attendre, je me serais déjà enlisé jusqu’au cou.
YOUSSA
Jusqu’au cou, seulement ! II te resterait encore le trou de la boisson !
ENGOULOU
Je n’ai que faire de tes réflexions, monstre engendré par tous les diables !
YOUSSA
Tiens, la voilà, ta bouteille; oui, ta « veste de fer », comme tu dis. Et cesse de me casser les oreilles.
ENGOULOU
Combien de fois devrais-je te répéter que même si je suis seul, tu dois agir avec la plus grande discrétion ?
YOUSSA
Quoi, discrétion ?
ENGOULOU
Qu’est-ce que ça te coûte de dissimuler la bouteille sous une vieille étoffe ou sous le pan de ta robe ? Non, toi, tu es pour les exhibitions. Quand il y a des gens, c’est pareil. Comment veux-tu qu’ils partent ensuite ? Ils restent jusqu’à la dernière goutte, et moi, je me retrouve sans rien.
YOUSSA
Tu ne peux donc pas te contenter de tout ce que je mets en réserve pour toi ? Si j’agissais comme tu me le demandes, on me montrerait du doigt. N’attends pas de ma part des bassesses pareilles, égoïste. Comme si tu n’étais pas un grand planteur, un personnage respecté, l’adjoint au chef de ce village ! Comme si tu n’avais pas les moyens de soûler tous les jours tous les ivrognes du pays !
ENGOULOU
Tu me casses les oreilles !
YOUSSA
On dirait que tu ignores la manière dont on est reçu chez la femme du chef. Pourquoi elle et pas moi ?
ENGOULOU
Tes démonstrations ne visent donc qu’à concurrencer la première dame de ce village ?
YOUSSA
Je ne veux concurrencer personne; surtout pas elle. Son mari la couvre d’éloges du matin au soir, tandis que moi, je ne suis pas plus appréciée qu’un vieux balai !
ENGOULOU
Tu me fais toujours attendre.
YOUSSA
Je ne pouvais tout de même pas tout lâcher - mes œufs, mes victuailles - rien que pour t’apporter ton arki !
ENGOULOU
Qu’est-ce que je disais... Le problème, c’est ton « rien que ». Il te transforme le cœur en bloc de pierres.
YOUSSA
(Elle explose)
En 516 pages, ce tome 1 présente l'influence des spécificités des législations fiscales nationales sur les normes comptables internationales. Comme le souligne le Professeur Alexis Ngantchou dans sa préface : -- Si les pays de l'Afrique subsaharienne ont . perçu la nécessité d'uniformiser les textes réglementant les affaires dans l'espace qui est le leur, ils sont loin de s'accorder sur une harmonisation de leurs politiques fiscales.. Ainsi, en adoptant un Acte Uniforme sur le droit comptable, en laissant parallèlement intacte l'autonomie fiscale des Etats, il apparaît de nombreux points d'ombre notamment pour le praticien comptable, dans un contexte où justement la comptabilité fiscale l'emporte sur la comptabilité financière. Le présent ouvrage s'illustre à propos, par la pertinence des analyses consacrées à la comptabilisation de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) dans l'espace OHADA. Il est heureux et significatif qu'à cet effet, l'auteur ait intégré avec un soin particulier les évolutions récentes de la législation en la matière.
Pour ce faire, le Docteur Raymond Mbadiffo Kouamo met à contribution, dans un style dépouillé où le pragmatisme de consultant côtoie et complète l'analyse pédagogique de l'universitaire, ses connaissances des questions comptables et fiscales -- L'ouvrage explique les différents types d'évènements qui génèrent la TVA. Il précise surtout que la TVA générée par les opérations de ventes des énergies (électricité, eau, carburant, gaz, etc.) est exigible dès la livraison. En effet, la TVA ne constitue, ni une charge, ni un produit, pour l'entreprise lorsqu'elle est générée par un évènement qui contribue à la réalisation d'opérations taxables ou bénéficiant d'un régime d'exception. Mais, dans certaines circonstances, ce principe n'est pas toujours vérifié. L'auteur démontre dans quelles circonstances, la TVA générée par un évènement qui contribue à la réalisation d'opérations taxables ou bénéficiant d'un régime d'exception, devient une charge fiscalement déductible, ou non fiscalement déductible, pour l'entreprise. Enfin, cet ouvrage montre dans quelles circonstances, les pénalités, issues d'un contrôle fiscal relatif à la TVA, peuvent être comptabilisées dans les produits de l'entreprise. Un glossaire et une bibliographie complètent le tout.
Ouvrage d'Arcade en coédition avec NENA
Ce texte est un plaidoyer pour une monnaie africaine, détaché de la zone Franc aux avantages illusoires.
Ouvrage d'In/Dev-Consulting en coédition avec NENA
L'administration publique à l'épreuve de la modernisation de l'état en Afrique francophone
La cour pénale internationale: cercle de justice ou instrument de domination et d'impérialisme en Afrique ?
La mort et le droit camerounais: approche comparative avec les dispositions du droit français
État du foncier en république démocratique du Congo
Ce livre numérique interactif contient le Code des obligations civiles et commerciales du Sénégal, avec mises à jour intégrées, incluant les passages repris du nouvel Acte de l'OHADA sur le droit commercial général. Sa consultation est enrichie et facilitée par des liens hypertextes depuis la table des matières détaillée, un index des sujets, une liste des numéros d'articles, et des renvois d'article à un autre.
Ce livre numérique interactif contient le Code de Procédure Civile à jour du Sénégal. Sa consultation est enrichie et facilitée par des liens hypertextes depuis la table des matières détaillée, un index des sujets, une liste des numéros d'articles, et des renvois d'article à un autre.