Dans Le Mariage du Ciel et de l'Enfer, recueil de poésies en prose publié en 1790, William Blake exprime sa méfiance vis-à-vis de la conception religieuse manichéenne de la vie. En Enfer, la sagesse des démons triomphe sur celle des anges. L'Ame et le Corps ne sont pas pour William Blake deux entités distinctes. Le poète proclame au contraire l'unité humaine, et un nouvel ordre moral dans lequel le vice et la vertu ne feraient qu'un. D'où ce titre ingénieux, Le Mariage du Ciel et de l'Enfer. Mêlant prose et poésie, humour et cynisme, il en vient à écrire une véritable apologie du Mal, à l'encontre des opinions de son époque qui encensait la Raison. Quand il évoque Jésus, c'est pour montrer les manquements du Sauveur aux dix commandements. Moderne tant par ses idées que par son style hybride, William Blake se détache ici des conceptions religieuses pour proclamer une vision novatrice de la vie, pleine de lucidité.Edition bilingue.
"Vivre pauvre sans être rustre
Avoir peu et tout offrir
Garder le meilleur pour l'ami ou l'étranger
Reprendre tous les matins le même chemin
Savoir que toute la vie sera ainsi
Et en sourire
Moi
J'ai vu
Sisyphe heureux."
Katerina Apostolopoulou est née à Volos, en Grèce, en 1981. Après des études de lettres et de civilisation françaises à l'université d'Athènes, elle arrive à Paris, où elle vit encore aujourd'hui, pour effectuer un DEA de littérature comparée à la Sorbonne. Elle se tourne alors vers la traduction et le théâtre. En 2016, elle entreprend de traduire Ceux qui se taisent de Bruno Doucey pour les éditions Vakxikon, à Athènes. Avec J'ai vu Sisyphe heureux, elle publie son premier recueil.
En tout temps, le propos de toute poétique lucide et conséquente a été de créer un rapport substantiel entre l'être humain et la Terre.
À une époque où l'on parle de sauver la planète, où les discours écologistes abondent, manque, de toute évidence (mais qui sait voir ?) une parole à la fois profonde, intellectuellement et culturellement fondée, et spacieuse, c'est-à-dire faisant respirer l'esprit.
Les livres publiés par Kenneth White au Mercure de France depuis la fin du XXe siècle - Les Rives du silence, Limites et Marges, Le Passage extérieur, Les Archives du littoral - vont tous dans ce sens.
C'est dans ce Mémorial de la terre océane qu'ils trouvent leur apogée.
« Mon père était linguiste, ma mère physiologiste, voici dans quelle famille de travailleurs scientifiques, comme on disait alors, je vins au monde » en 1947 à Leningrad. Dès sa petite enfance la création fut pour Natalia le moyen « de surmonter l'insurmontable ». Elle le fit, comme elle le pouvait et autant qu'on le lui permettait, par le dessin et par la poésie.
À 14 ans un professeur de littérature lui révèle sa vocation d'écrivain. Natalia publie sa poésie et ses nouvelles dans des revues en samizdat. En 1979 Tatiana Goritcheva lui propose de participer à un almanach « des femmes pour les femmes » : Maria. Cet almanach, d'un féminisme délibérément chrétien, connaît immédiatement un grand succès. L'année suivante, on leur donne le choix entre la prison ou l'exil. Natalia quitte la Russie pour l'Autriche. Une nouvelle carrière s'ouvre à elle : spécialisée depuis quelques années dans l'étude des contes de fée et en particulier du personnage de Baba Yaga, elle entre en 1992 à l'université de Salzbourg, écrit vers, nouvelles et romans, publie de nombreux articles et, revenue à la peinture, présente au public ses oeuvres dans des expositions.
Marine Marchande Universelle est une invitation au voyage, à la quête sans fin de ce que d'habitude on trouve déjà à côté de nous mais que l'on n'est pas convaincu de voir : un amour, un paysage, une idée... La route à suivre, c'est le chemin de la vie, l'évolution des relations interpersonnelles, des rêves, du désir, des frustrations... et l'incontournable dialectique Éros et Thanatos, qui amène toujours à questionner le sens de la vie et l'utilité/futilité de l'existence. Dans ce cycle éternel, l'étincelle mystérieuse et charmante de la vie nous invite à rester sur ce sentier circulaire, à le parcourir plusieurs fois et l'apprécier afin de continuer toujours à chercher la réponse ultime, celle qu'on espère sincèrement (ne jamais) trouver.
A new dawn, a birth, an embrace. One hundred and twenty-four poems written by sixty-two writers from all over the world. Writers who every day make the Scribe publication shine on the publishing platform Medium with their emotional verses. This poetry book is a gift from me to them, and a gift from them to all poetry lovers. As you turn the pages of this collection, you will read poems that will make you smile, laugh, and sometimes cry. But most of all, you will read poetry that will make you love life even more. Because life is always more breathable when it is tinged with poetry.
Thomas Gaudex, Publishing Director.