« Quand il devient trop difficile de parler, d'agir et même de réfléchir, il est toujours possible de regarder. »
Le maître spirituel qu'est Henri Nouwen nous initie dans ce livre à la prière du regard, celle que pratiquent depuis des siècles les chrétiens orientaux. Il nous convie à contempler avec lui quatre célèbres icônes russes : celle de la Trinité, qui nous invite à prendre place dans la Maison de l'amour, celle de la Vierge de Vladimir, qui exprime notre lien intime avec Dieu, celle du Sauveur de Svenigorod, qui nous dévoile la face du Seigneur, et celle de la Pentecôte, qui nous appelle à libérer le monde. Ensemble, ces icônes forment une méditation sur notre vocation humaine et chrétienne.
En les contemplant avec les yeux de Nouwen, nous faisons une expérience à la fois spirituelle et culturelle. Ces pages nous permettent d'unir notre prière à celle de peuples aujourd'hui déchirés, qui ont pourtant su trouver le chemin de la paix intérieure.
Tous les textes de la Bible sont Paroles de Dieu, sources de vérité, de lumière, de réconfort, de vie. C'est pourquoi, au long d'une année liturgique, l'Église présente l'ensemble des passages les plus importants des nombreux livres de l'Ancien et du Nouveau Testament.
Le présent volume propose pour chaque jour une méditation sur les premières lectures des messes de semaine, destinée autant aux personnes en quête d'inspiration spirituelle au quotidien qu'aux participants à l'eucharistie et aux célébrants. Complément du précédent livre Lumières devant nos pas, qui portait sur les évangiles des messes de semaine, cet ouvrage met l'ensemble de la sagesse biblique à la portée de tous.
Pour chaque jour, on trouvera :
- Un bref extrait du texte à méditer
- Quelques paragraphes de méditation
- Quelques mots de prière pouvant être répétés durant la journée
À bien des reprises et de bien des manières, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes ; mais à la fin, en ces jours où nous sommes, il nous a parlé par son Fils qu'il a établi héritier de toutes choses et par qui il a créé les mondes (Hé 1, 1-2).
« Si tu savais le don de Dieu ! » Cette parole émerveillée de Jésus à la Samaritaine s'adresse aussi à chacun et chacune d'entre nous. À l'heure où la foi chrétienne se fond dans la multitude des options spirituelles, voici l'occasion d'explorer les fondamentaux qui la caractérisent. Quel est donc ce don de Dieu ? Comment l'accueillir ? Et quoi faire pour en vivre ?
En réponse à ces trois questions qui structurent son livre, Pierre Métivier fait redécouvrir le Dieu Père, Fils et Esprit saint; il redonne à la foi sa fraîcheur initiale de simple réponse à un amour inouï; il revisite ensuite les pratiques qui aident à s'ancrer dans cet amour, en particulier la prière et les sacrements. Sensible aux fragilités humaines, l'auteur fait aussi le point sur la notion de péché, qui a longtemps nourri un accablant sentiment de culpabilité mais qui, bien comprise, s'avère libératrice. Un parcours limpide qui nous amène au coeur de l'expérience chrétienne.
Dans la crise des abus sexuels qui secoue l'Église, la parole des femmes doit être entendue. Une personne victime, une religieuse et une théologienne unissent ici leurs voix pour exprimer la même idée : le cléricalisme, cette culture qui survalorise le clergé et le protège au détriment des personnes vulnérables, est au coeur du problème. Il étouffe des vérités telles que la souffrance des victimes et l'humanité faillible des prêtres. Il sème aussi l'ambiguïté jusque dans la théologie, trop souvent instrumentalisée par les abuseurs. Il limite enfin l'apport d'une approche féminine des enjeux ecclésiaux. À partir de son ancrage propre, chacune des auteures démasque les traits précis du cléricalisme et identifie les changements concrets nécessaires pour y remédier. Car toutes les dimensions de la vérité sont nécessaires pour que l'Église soit pour toutes et tous, comme l'a voulu le Christ, un lieu d'épanouissement et de liberté profonde.
Comment dire « à dieu » à nos défunts ? La mort d'êtres qui nous sont chers est toujours une épreuve. Épreuve pour notre amour, épreuve pour notre foi. Surtout s'il s'agit de décès tragiques, de la mort de jeunes ou de longues et douloureuses agonies. Alors, les mots de la prière ne viennent pas facilement sur les lèvres.
Ce recueil voudrait apporter une aide à ceux qui cherchent à prier en vérité. Dans les mots les plus simples, les plus vrais, la foi pure en Dieu s'y exprime ainsi que l'espérance chrétienne en l'au-delà de la mort, mais aussi nos doutes, nos interrogations et nos cris de douleur.
Le livret propose une célébration-type mais offre aussi un choix de prières et de textes bibliques et profanes pour adapter le rituel aux diverses circonstances. Il se veut d'une utilisation facile pour les veillées de prières dans les salons funéraires, dans les églises
comme dans nos maisons.
Né à Paris en 1936, Georges Convert est ordonné prêtre en 1960. Il deviendra « prêtre-ouvrier » et membre de la Mission Saints-Pierre-et-Paul, dans la lignée de Jacques Loew. Il viendra au Québec en 1969, sera membre d'une communauté chrétienne (Copam). Jusqu'à la fin de sa vie en décembre 2013, il a partagé avec passion la Parole de Dieu.
Le pape François nous appelle à redécouvrir l'Évangile, particulièrement au moyen de la lectio divina, pratique d'origine monastique qui comporte des étapes de lecture, de méditation et de prière. Cette antique méthode, qui favorise l'écoute de la Parole puis ouvre un espace de réponse, vise ultimement une expérience de communion avec Dieu.
Le présent livre se veut un guide pour une telle démarche. Il nous invite à fréquenter l'Évangile de Luc, où se dessinent tout particulièrement les thèmes de la miséricorde, de la gratuité du salut et de la joie. On y explore notamment des récits lumineux propres au troisième évangile, comme l'invitation faite au publicain Zachée et la rencontre avec les disciples d'Emmaüs.
La lectio divina permet de vivre dès maintenant une relation intime avec Jésus. Par elle, le Christ pourrait dire à chacun de nous : « Aujourd'hui, tu seras avec moi. »
Si l'Exhortation apostolique Amoris laetitia a été violemment prise à partie, on peut également dire qu'elle n'a pas été prise au sérieux et bien peu mise en oeuvre. Plusieurs, après l'avoir lue, sont restés fort silencieux et très peu actifs, se contentant d'une réception molle. Seuls quelques épiscopats - dont celui de l'Argentine - y a donné un écho significatif. On attendait du pape François une directive magistérielle universelle alors que, adoptant une approche inédite, il renvoie chacun à la responsabilité et au discernement et invite à pratiquer le dialogue pastoral pour créer des processus et des itinéraires adaptés.
Le moment est venu de tirer de l'oubli cette Exhortation et d'en reprendre sereinement la lecture pour en comprendre le sens et la portée, mais également pour en saisir les interpellations et toute la fécondité potentielle. Il faut se rapproprier ce texte et mettre en oeuvre localement des chemins qui permettent à des personnes de retrouver la joie de l'amour. Six théologiens et pasteurs, de l'Europe et du Québec, ont entrepris de relire Amoris laetitia et d'en faire ressortir les voies d'avenir. L'Église est fermement exhortée à prendre en compte la situation réelle des familles et à écouter avec elles l'Évangile afin de discerner des voies de croissance. Parce que, nous dit le pape François, les processus et les démarches pastorales comptent plus que les savoirs et les législations.
DIRECTEURS DU PROJET
Gilles Routhier est le Doyen de la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université Laval (Québec). Spécialiste de Vatican II et de sa réception, il s'intéresse au devenir de l'Église catholique depuis Vatican II, notamment la métamorphose des paroisses, les défis de la transmission et l'émergence des nouveaux ministères.
Arnaud Join-Lambert, né en France, est marié et père de trois enfants. Docteur en théologie, il est professeur à l'UCL (Université catholique de Louvain) en Belgique. Il y enseigne la théologie pratique et la liturgie. Ses recherches actuelles portent sur la synodalité dans les Églises particulières ; les mutations des paroisses et du ministère des prêtres ; la prière des Heures ; les liens entre culture, spiritualité et théologie.
Dans la tradition chrétienne, diverses formes de vie consacrée sont apparues pour répondre à la quête humaine et spirituelle. Certaines ont développé davantage le service évangélique de la charité envers les pauvres. D'autres se sont tournées résolument vers la recherche d'absolu inscrite dans nos coeurs. Toutes, à leur source, ont bénéficié d'une expérience bouleversante des fondateurs et des fondatrices. Au cours des siècles, ces formes ont subi plusieurs réformes et adaptations.
Aujourd'hui, le manque de relève, dû en partie à un modèle de vie consacrée qui ne consonne plus, pose de nouvelles questions. Parmi elles, il s'en trouve une, permanente et intemporelle. Elle s'adresse à chacun.: «.Toi, m'aimes-tu.?.» (Jn 21, 15-25). Question toujours à reprendre et à actualiser. La réponse, pour celles et ceux qui s'engagent sur le chemin de la consécration, est le choix d'un style de vie qui soit le signe du Royaume à venir et de l'amour inconditionnel de Dieu pour les humains. Dans ce livre, l'auteure s'applique avec bonheur à dévoiler les nouveaux visages de la vie consacrée, précieux trésor dans des vases d'argile. Elle ouvre à une vision plurielle et créatrice, où la quête de l'Absolu est première.
Un intendant malhonnête louangé par son maître, un serviteur congédié pour prudence excessive, des gamins joueurs de flûte, un figuier stérile, un grain de sénevé, des outres vieilles et des outres neuves... Autant d'images de l'Évangile qui demeurent opaques à de nom¬breux lecteurs.
Jésus était un poète. Pour s'exprimer, il n'avait recours ni à des concepts ni à des abstractions philosophiques mais inventait des images, des comparaisons, des histoires. Il voulait ainsi amener les gens à considérer autrement la vie.
Deux mille ans ont passé depuis ces paroles déjà désar¬mantes. Aujourd'hui, il faut en plus souffler la poussière déposée sur elles par le temps, qui les a recouvertes et en masque le sens. Certaines d'entre elles ne nous atteindront que si nous éclairons un peu leur symbolisme et leur force d'évocation. C'est
à cette tâche que s'emploie ce petit livre.
Dieu est mystérieux. Comment se surprendre que cer¬taines de ses Paroles le soient aussi ?
Éprouvé par la mort de son épouse après 50 ans de vie commune, Jean Proulx offre ici une magnifique réflexion sur le deuil. Dans cette tristesse qu'il appelle sa «joie à l'envers», il cherche des percées de lumière pour transcender l'obscurité de la perte. La souffrance accueillie le guide alors vers sa vérité intérieure. Il découvre peu à peu que l'acceptation de l'inéluctable est créatrice. Il sent que son deuil porte en lui sa force de guérison. Enfin, au souvenir de la fin de vie de sa femme, il comprend que les êtres aimés disparus peuvent être nos maîtres et nous réapprendre à vivre. Sous la plume de l'auteur, le deuil, si douloureux soit-il, devient une traversée vers l'essentiel. Une méditation à lire lentement pour retrouver, au sein de la détresse, la paix du coeur.
Jean Proulx a été professeur de philosophie, conseiller aux politiques ministérielles en éducation et secrétaire général du Conseil supérieur de l'éducation. Il est l'auteur d'une douzaine de livres. Sa réflexion sur le sens de la vie favorise la rencontre de la philosophie, de la science et de la spiritualité.
Le Livre de Job, l'un des plus célèbres de l'Ancien Testament, aborde le mystère de la souffrance avec une profondeur et une finesse sans pareilles. La foi en Dieu permet-elle d'expliquer la souffrance ? Celle-ci serait-elle une punition destinée à la personne éprouvée ? À cette hypothèse souvent révoltante, s'oppose la figure du juste qu'incarne Job. Mais alors, comment continuer à croire en un Dieu à la fois bon et tout-puissant ? C'est pourtant ce que fait Job, réclamant d'être entendu, questionnant Dieu avec vigueur sans pour autant le maudire, se tenant debout devant lui. Cette hardiesse lui vaudra finalement, contre toute attente, la faveur de Dieu. Job aura aussi droit à une réponse singulière. La souffrance demeurera pour lui mystère, mais deviendra en même temps espace de relation et lieu de passage.
Chef-d'oeuvre de sagesse, le Livre de Job garde toute son actualité. Jérôme Martineau le relit à l'aune de la sensibilité contemporaine, ouvrant ainsi de lumineuses brèches de sens en temps d'épreuve.
« Le livre de Job, d'un bout à l'autre, est une pure merveille de vérité et d'authenticité. Au sujet du malheur, tout ce qui s'écarte de ce modèle est plus ou moins souillé de mensonge. »
- Simone Weil
Diplômé en communications et en théologie, Jérôme Martineau a enseigné à l'Université du Québec à Trois-Rivières. Il a dirigé la revue Notre-Dame-du-Cap durant près de 30 ans. Il a reçu en 2012 le prix Marie-Guyart en reconnaissance de son travail dans le domaine médiatique.
Un jeune couple doit décider de faire baptiser ou pas son enfant. Entre les parents, au bagage religieux différent, s'engage un dialogue sur la nature de la foi chrétienne qui s'étend peu à peu à leurs proches aux itinéraires spirituels tout aussi variés. A partir de cette mise en scène inspirée d'histoires vraies, et qui vise à demeurer au plus près de l'expérience, l'auteure développe sa réflexion sur la transmission de la foi dans une société plurielle et laïcisée. Les personnages sauront-ils retrouver l'essentiel du christianisme et sa pertinence à même leurs vies modernes ? Sous quelles formes ? Ce livre qui jette des ponts entre tradition et modernité pose des bases solides pour repenser l'initiation chrétienne dans le contexte actuel.
Professeure à l'Institut de pastorale des dominicains (Montréal) depuis plus de 20 ans, Sophie Tremblay est spécialiste de la pastorale du baptême et de l'initiation chrétienne. Elle est récipiendairede la Médaille d'or du Gouverneur général du Canada pour son doctorat en théologie.
Qui n'aspire pas à réussir sa vie humaine ? Encore faut-il s'entendre sur ce qui fait la réussite d'une vie d'homme et de femme ! Pour réaliser cette entreprise, une interprétation nouvelle du « discours sur la montagne » de l'évangile de Matthieu peut ouvrir des pistes suggestives.
Déjà faut-il oser renouveler le langage. Ainsi, pour l'auteur, les béatitudes deviennent des félicitations dans la mesure où elles invitent au dépassement de soi. La félicité se trouve alors là où nous dépassons nos fermetures pour nous ouvrir à l'autre ; là où la justice recommandée consiste à s'ajuster aux conditions qui génèrent de meilleures relations fraternelles ; là où la recherche du vrai doit l'emporter sur le paraître pour fonder une vie humaine sur du solide et du durable.
Une lecture signifiante pour aujourd'hui d'un joyau des évangiles.
Un appel à vivre plus humainement dans le monde contemporain.
Une lecture de l'évangile accessible sans connaissance religieuse ni compétence biblique.
Jean-Yves Thériault, exégète et sémioticien, est professeur retraité en études bibliques de l'université du Québec à Rimouski. Membre fondateur et participant du groupe ASTER (Atelier de Sémiotique du TExte Religieux) il est collaborateur des revues Sémiotique et Bible et Au coeur du monde.
La région de la Chilcotin, au nord de Vancouver, fin des années 1960. Deux soeurs, Maggie et Jenny. Elles n'ont qu'une dizaine d'années quand leur mère, jeune et veuve depuis peu, les confie à un vieux couple de sa connaissance et s'en va gagner sa vie comme cuisinière dans les camps de bûcherons. Elle a promis de revenir les chercher bientôt. Le temps passe. Elle ne revient pas. Où est leur mère ? Pourquoi les a-t-elle abandonnées ? Avec pudeur et une grande tendresse, Refuges est le roman d'une enfance enfuie, d'une adolescence inquiète. Il raconte une histoire d'amour filial, celui de deux petites soeurs à l'endroit de leurs parents humains, trop humains. Une histoire de deuil et d'abandon qui révèlera un drame, mais tout aussi bien une histoire d'anges gardiens croisés sur la route, de femmes fortes ayant appris à la dure à ne dépendre de personne. S'ajoute la présence bienveillante, discrète et palpable des peuples autochtones Chilcotins et Carriers. Et puis, les animaux, la forêt, les saisons, la solitude et son corollaire, la liberté, qui s'épanouit parfois dans l'amour très pur entre deux adolescents.
FRANCES GREENSLADE est née à Saint Catharines, en Ontario, au Canada. Refuges est son troisième livre, le premier à être traduit en français. Elle enseigne l'anglais au Collège Okanagan à Penticton, en Colombie-Britannique.
Tout le monde, un jour ou l'autre, a besoin d'être pardonné et, surtout, de pardonner à quelqu'un. Pourtant, plusieurs résistent et manifestent des réticences quand vient le moment de passer à l'acte. Comment pourrait-on, du reste, pardonner l'impardonnable ? Après tout, on ne peut quand même pas abdiquer ses droits, renoncer à la justice, oublier tout comme si de rien n'était, faire rire de soi, et quoi encore...
Ce genre de méprises a conduit l'auteure à rappeler la matière, la source toute gratuite, la nécessité tout autant que les risques et les obstacles, les bienfaits, la finalité ultime de cette réalité fondamentale mais complexe qu'est le pardon.
La réédition de cet ouvrage au succès jamais démérité, permet, par son approche éclairante et facile d'accès, d'approfondir la vraie nature du pardon.
Un incontournable des ouvrages traitant du pardon. Une vue d'ensemble, brève mais très éclairante des différentes approches du pardon
Membre de la Congrégation de Notre-Dame de Montréal, Marie-Thérèse Nadeau, aujourd'hui décédée, a été professeure de théologie dogmatique au Collège dominicain de philosophie et de théologie à Ottawa. Diplômée de la Sorbonne et de l'Institut catholique de Paris, elle a publié de nombreux ouvrages aux éditions Médiaspaul entre autres, Silence la plus belle des paroles, La solitude, malheur ou chance ?,Condamnés à l'amour, etc..
- Un incontournable des ouvrages traitant du pardon
- Une vue d'ensemble, brève mais très éclairante des différentes approches du pardon
Charles de Foucauld compte parmi les maîtres spirituels qui se rapprochent de nous par leur époque et leurs préoccupations.
Athée et épicurien dans sa jeunesse, à la fin du XIXe siècle, il a vécu une quête existentielle dans un climat rationaliste avant de devenir militaire et explorateur, puis ermite et missionnaire dans le désert du Sahara. Si sa conversion radicale en a fait un homme des excès, elle lui a aussi insufflé une spiritualité inspirante pour tous : l'amour comme essence de la religion, la vie ordinaire et la relation à l'autre comme lieux de rencontre ultime avec Dieu, la fraternité dans la différence culturelle et religieuse, l'abandon confiant à Dieu malgré nos échecs.
Plus d'une vingtaine de congrégations sont nées au XXe siècle dans le sillage de son oeuvre. Membre de l'une d'elles, soeur Catherine McKee nous offre ici un portrait spirituel de Charles de Foucauld axé sur son actualité. Sur le ton de la confidence, une amie de cet homme de Dieu témoigne de son héritage.
Catherine McKee fait partie de la fraternité des Petites Soeurs de Jésus, inspirée de la spiritualité de Charles de Foucauld. Citoyenne du monde de mère française et de père néo-zélandais, elle a vécu en Ontario et au Québec avant d'assumer des responsabilités de formation au sein de sa communauté en Pologne et à Rome.
Le pape François appelle l'Église à prendre un tournant résolument missionnaire. À partir de textes bibliques, ce livre explore un aspect incontournable de la mission : l'annonce de la Parole de Dieu. Mais est-elle possible dans le monde d'aujourd'hui, si souvent réfractaire au religieux ?
Ce livre propose une approche réaliste et convaincante de la mission au XXIe siècle : il s'agit pour le croyant non pas de prêcher de façon tonitruante, mais d'oser exprimer ce qu'il a personnellement ruminé et intégré de la foi chrétienne. Sa parole, même fragile et limitée, peut être porteuse de la Parole.
À l'encontre d'une vision trop humaine de la mission, il importe aussi de compter sur l'Esprit saint plutôt que de prétendre se débrouiller seul ; de sortir des lieux institutionnels traditionnels ; et ne pas trop se préoccuper de réussir, car Dieu sait tirer parti des échecs apparents. Comme au temps des apôtres, les résultats ne seront pas proportionnels aux talents et aux chances de succès.
- Un livre qui répond à l'appel lancé par le pape François à l'ensemble de l'Église
- Une approche de la mission qui conjugue conviction et respect des libertés
- Une préface élogieuse du cardinal Gérald Cyprien Lacroix
Michel Proulx, o.praem., est professeur en études bibliques et directeur adjoint à l'Institut de pastorale des dominicains. Maître de formation chez les Prémontrés pendant 19 ans, il est maintenant prieur de sa communauté. Il détient aussi une formation en psychologie.
La Dévotion moderne (Devotio moderna) est un courant spirituel né vers la fin du 14e siècle initié par Gérard Groote, converti néerlandais. Il s'agissait d'une nouvelle voie spirituelle à l'encontre de celle de type monastique jusque-là dominante. Elle fut bien accueillie tout d'abord en raison de son caractère éminemment pratique, réaliste. Les réalités concrètes, ordinaires, voire banales de la vie de tous les jours devaient s'intégrer à l'itinéraire des chercheurs d'intériorité. En d'autres termes, il s'agissait d'assumer pleinement son humanité, c'est-à-dire le caractère singulier de chaque personne dans son expérience spirituelle. La connaissance de soi était le pilier de cette spiritualité.
Ce courant exprimait, du côté religieux, les valeurs humanistes de la Renaissance. Gérard Groote avait saisi les attentes de clercs et de laïcs issus, comme lui, de milieux bourgeois porteurs de valeurs nouvelles telles, entre autres, subjectivité, efficacité, liberté. Un texte emblématique, toujours réimprimé, est L'Imitation de Jésus Christ dont le titre rappelle l'orientation christologique du courant. Par la suite, la spiritualité ignacienne, centrée sur la personne et le discernement spirituel, sera l'aboutissement naturel de la dévotion moderne.
L'auteur du présent ouvrage fait le pari que, six siècles plus tard, cette « dévotion » qui met au centre la personne dans la quête spirituelle, peut répondre aux attentes des nouveaux chercheurs de sens.
Pierre Hurtubise, spécialiste d'histoire religieuse, sociale et culturelle, membre de la communauté des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée, est professeur émérite à l'Université Saint-Paul à Ottawa après avoir été de 1985 à 1994 recteur de celle-ci. Il y est actuellement titulaire de la Chaire de recherche en histoire religieuse du Canada.
Parmi les maîtres de sagesse qui interpellent nos contemporains, il y a Jésus de Nazareth. Mais quel est exactement son message ? À qui s'adresse-t-il ? Ce livre est un essai de réponse à ces questions. Il intéressera d'abord ceux et celles pour qui les évangiles apportent une lumière dans leurs engagements et un sens à leur vie. Mais il fournira aussi des pistes de réflexion aux personnes soucieuses des enjeux éthiques dans le monde où nous vivons. C'est le cas de ceux et celles qui estiment qu'il n'est pas possible de bâtir une société vivable et durable sans valeurs clairement affirmées et sans un humanisme réfléchi, conscient de son histoire. Le recours à l'Évangile dans son contenu original s'impose de lui-même. L'enseignement de Jésus s'inscrit dans la tradition prophétique qui est un des acquis majeurs de notre civilisation.
Paul-Eugène Chabot est diplômé de l'Université Laval. Sa thèse de doctorat portait sur « Le monde moderne et le modernisme » (1974). Il a été professeur de morale fonda¬mentale et d'histoire à la Faculté de théologie de l'Université Laval. Pendant plus de vingt ans, il a été rédacteur au mensuel RND, distribué dans les Caisses populaires. Des études en histoire et en exégèse l'ont amené à s'intéresser au christianisme des origines. Particulièrement à cette question : que savons-nous de l'enseignement moral de Jésus ? Quel était ce projet d'un monde plus fraternel qu'il appelait Règne de Dieu ?
Depuis le Concile Vatican II, l'Église encourage les chrétiens à retourner à la lecture de la Bible. En particulier, les papes des dernières années les ont invités à prier les évangiles en recourant à la lectio divina, pratique d'origine monastique qui comporte des étapes de lecture, de méditation et de prière. Le pape François parle en ce sens d'un « besoin urgent de devenir familiers et intimes de l'Écriture sainte ».
Ce petit livre se veut un compagnon pour une telle démarche. À partir de textes de l'Évangile de Marc, il nous convie à un dialogue avec Dieu où alternent les temps d'écoute et les temps de réponse. S'y dessine peu à peu le visage de Jésus qui, Fils de l'homme et Fils de Dieu, dut passer par l'humiliation de la croix avant de parvenir à la gloire de la résurrection. Entre puissance et dépouillement, sa vie trouve des résonances dans la nôtre et inspire notre prière.
Michel Proulx, o.praem., est professeur en études bibliques à l'Institut de pastorale des dominicains. Maître de formation chez les Prémontrés pendant 19 ans, il est maintenant prieur de sa communauté. Il détient aussi une formation en psychologie.
Le vieillissement marqué des communautés religieuses dans un Occident sécularisé pose la question de leur avenir. Qu'est-ce qui disparaît, mais aussi qu'est-ce qui perdure ? Y a-t-il un substrat qui traverse le temps ? La vie religieuse ne reprendra vraisemblablement pas la forme puissante et imposante qui a été la sienne à certaines périodes et notamment durant la première moitié du XXe siècle. C'est plutôt dans l'humilité et la pauvreté qu'elle se développera, comme cela a été le cas le plus souvent dans l'histoire. Elle devra aussi, comme au temps des fondations, repartir des besoins humains et spirituels de ses contemporains. Trois figures reconnues de l'Église du Québec, l'abbé Gilles Routhier, soeur Lorraine Caza et le frère Daniel Cadrin portent ici un regard serein, réaliste et plein d'espérance sur l'avenir. Gilles Routhier est doyen de la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l'Université Laval. Daniel Cadrin, o.p., est directeur de l'Institut de pastorale des dominicains. Lorraine Caza a été professeure puis doyenne au Collège universitaire dominicain d'Ottawa et supérieure générale de la Congrégation de Notre-Dame.
Le silence fait peur dans nos sociétés bruyantes : nous craignons de nous y retrouver face à nous-mêmes, sans la fausse sécurité de nos artifices. Pourtant, il est justement le point de départ d'une vie forte, authentique et féconde. Dans ce livre qui donne le goût du silence, Marie-Thérèse Nadeau nous en dévoile l'immense richesse. Le silence est essentiel à la lucidité et à la liberté ; la parole qui en émane a beaucoup plus de poids que les mots précipités ; les grandes oeuvres s'y préparent et s'y accomplissent. C'est enfin un incontournable de la vie spirituelle : car Dieu fuit le vacarme et se manifeste à l'intime de l'être, dans le secret des coeurs. Tout comme le Christ qui n'accomplissait rien de décisif sans s'être d'abord retiré à l'écart, nous avons à redécouvrir le silence, ce trésor à notre portée, simplement enfoui sous nos pensées et nos soucis. Membre de la Congrégation de Notre-Dame, Marie-Thérèse Nadeau est professeure titulaire au Collège universitaire dominicain à Ottawa. Docteure de l'Institut catholique de Paris et de la Sorbonne, elle est l'auteure de plusieurs titres publiés aux Éditions Médiaspaul, dont La conscience, une formidable boussole (2016), Un besoin fou d'espérance (2015) et Voir la souffrance autrement (2013).
Les paroles des Évangiles sont des paroles de lumière. Elles éclairent, nourrissent, réconfortent et font vivre. D'année en année, l'Église les propose à entendre et à méditer durant les messes dominicales et celles des jours de semaine.
On trouvera dans ce livre sur les Évangiles des jours de semaine, un bref extrait de l'évangile du jour, quelques lignes de réflexion et quelques mots de prière ou de louange qui peuvent être répétés plusieurs fois au long du jour. Ce livre est particulièrement destiné aux homélistes soucieux de commenter l'Évangile chaque jour, aux personnes qui participent à l'eucharistie durant les jours de la semaine, et à toutes celles qui souhaitent se nourrir de la lecture de l'Évangile.
- Des commentaires de l'Évangile accessibles et inspirants
- Un auteur apprécié d'un vaste lectorat pour son talent de communicateur de la Parole
- Un précieux outil pour la prière et la vie spirituelle
Religieux du Saint-Sacrement, Jean-Yves Garneau est directeur de la revue Prêtre et Pasteur et rédacteur au Prions en Église. Il a publié de nombreux livres chez Médiaspaul, toujours chaleureusement accueillis par le public.
Existe-t-il legs plus précieux que celui d'un testament spirituel ? La plupart des fondateurs de communautés religieuses en ont laissé. Mais bien avant eux, Jésus lui-même nous a donné un tel testament. Jean, le disciple bien-aimé, l'a recueilli, médité puis mis pour nous par écrit. Ce sont les chapitres 13 à 17 de son évangile.
Jésus a terminé sa mission. C'est son dernier soir avec les siens. Au cours d'un repas d'adieu vécu dans un climat d'intimité et de tendresse, il dépose dans le coeur de ses disciples ses dernières instructions, l'assurance de sa présence et la promesse de généreux dons qui les rendront aptes à leur mission dans le monde. À nous aussi, ce testament est personnellement adressé.
Le présent livre nous invite à en relire puis à en méditer les différents passages. Il nous aide à en recueillir la richesse de vie, d'amitié, d'espérance, d'élan vers l'avenir, comme autant de pistes sur nos chemins d'aujourd'hui.
- Un livre qui va droit à l'essentiel de la spiritualité chrétienne
- Un soutien pour la méditation de l'Évangile de Jean
- Un auteur reconnu pour la profondeur de sa réflexion
Roger Ébacher a été évêque du diocèse de Baie-Comeau et est archevêque émérite de celui de Gatineau. Il a présidé, entre autres, la commission des affaires sociales de la Conférence des évêques catholiques du Canada. Son engagement social lui a valu un doctorat honoris causa de l'Université du Québec en Outaouais. Il a publié Devenir enfant de Dieu (Médiaspaul 2015).