Extrait
Les grandes choses que Dieu fait pendant cette période entière ont toutes un caractère préparatoire. De grands et nombreux changements ont lieu, des révolutions s’accomplissent, mais toutes ces choses ne sont que les diverses dispensations de la providence de Dieu pour préparer la venue de Christ. C’est cela surtout que Dieu se propose dans tout ce qu’il fait à l’égard de son Église. Elle se trouve sous diverses dispensations, elle passe par une grande variété de circonstances avant la venue de Christ ; mais toutes ces choses ont lieu pour préparer cet événement. Dieu sauve des hommes durant toute cette période, bien que le nombre des sauvés soit fort peu considérable en comparaison de ce qu’il sera plus tard ; tout cela a lieu par anticipation. Tous ceux qui sont sauvés avant la venue de Christ ne sont que les prémices de la moisson future. Dieu délivre souvent son Église et son peuple avant la venue de Christ, mais ce ne sont là que des symboles, des signes avant-coureurs de la grande délivrance qu’il se propose d’accomplir. L’Église, durant cette période, jouit de la lumière de la révélation ; elle possède dans une certaine mesure la lumière de l’Évangile. Mais ces révélations partielles ne sont que des gages de la grande lumière que doit apporter Celui qui viendra pour être la lumière du monde. Toute cette période est comme le temps de ténèbres pendant lesquelles l’Église, il est vrai, n’est pas complètement privée de toute lumière, mais ce n’est en quelque sorte que la lumière de la lune et des étoiles, fort peu éclatante en comparaison de celle du soleil et obscurcie par beaucoup de ténèbres. Le premier ministère, qui a été glorieux, ne l’a pas été autant que le second, qui l’emporte de beaucoup en gloire (.2 Cor.3.10). A la vérité, l’Église était en possession de la lumière du soleil, mais elle lui arrivait en quelque sorte comme réfléchie par la lune et les étoiles. Pendant tout ce temps, l’Église est dans un état de minorité. « Or, je dis que, pendant tout le temps que l’héritier est un enfant, il n’est en rien différent du serviteur, quoiqu’il soit maître de tout. Mais il est sous des tuteurs et des curateurs jusqu’au temps déterminé par le père. Nous aussi, lorsque nous étions des enfants, nous étions asservis sous les rudiments du monde (.Gal.4.1-3). »
Table des matières
Note ThéoTeX
Avant-Propos
De la nature de la connaissance religieuse
Préliminaires
I. Notion d’une introduction à la dogmatique. Principes et méthodes
II. Les critères intérieurs de la vérité religieuse
III. Le rôle que la théologie réformée assigne à la foi comme organe de la connaissance religieuse est-il acceptable ?
Première partie
I. L’innéisme
II. L’empirisme
III. Rôle de la conscience individuelle et de la conscience collective dans l’acquisition et l’élaboration de la connaissance .
IV. Le réalisme critique modéré
Deuxième partie
I. La religion
II. L’universalité et la persistance de la religion
Troisième partie
I. Que la connaissance religieuse a un contenu réel
II. Examen de quelques doctrines particulières sous le rapport épistémologique
III. Comparaison des principaux types actuels d’épistémologie religieuse avec le réalisme calviniste
Remarques annexes
Du fondement et de la spécification de la connaissance religieuse
Première partie
I. Questions méthodologiques et préliminaires
II. De la conception calviniste de l’apologétique et de la polémique
III. Le calvinisme et la philosophie
Deuxième partie
I. Que toute dogmatique chrétienne doit être théiste
II. Examen de la critique du naturalisme agnostique ou athée de la validité de la certitude de foi
III. Qu’il est conforme à la saine méthode de chercher la révélation de Dieu aussi bien dans l’étendue de l’univers physique que dans le temps
IV. Que la dogmatique devra être chrétienne orthodoxe
V. Que la dogmatique chrétienne doit être protestante
VI. Examen de la valeur du principe externe et formel de la foi réformée. Théorie de l’inspiration
VII. L’autorité de l’Ecriture et le témoignage que lui rend le Saint- Esprit. Le canon du Nouveau Testament
VIII. Le témoignage du Saint-Esprit et le canon de l’Ancien Testament
IX. L’unité de l’Eglise et le principe formel du protestantisme
X. Que l’autorité formelle de l’Ecriture est un principe premier de la théologie et qu’elle possède toutes les qualités d’un principe
XI. De la nécessité d’une restauration calviniste. Pourquoi notre dogmatique sera-t-elle réformée ?
Notes annexes 535
La vie de peu de réformateurs a fait l'objet d'autant de recherches historiques que celle de Jean Calvin : les pages qui lui sont consacrées se comptent par dizaines de milliers, nombre qui est à la hauteur de l'importance du personnage, mais qui reflète aussi parfois une minutie de détails proche de l'idolâtrie. Cependant les biographies de ce Français exceptionnel restent peu lues, étant en général épaisses, écrites il y a longtemps, et non rééditées. Celle de Williston Walker (1860-1922), historien américain de la Réformation ayant enseigné à l'université de Yale, mérite de l'être. Traduite par Nathanaël Weiss (1845-1928), rédacteur du Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, elle n'a pas le charme littéraire de la prose de Merle d'Aubigné ou de Bungener, mais elle offre une abondance de sources, qui fait comprendre que l'auteur a tout lu sur le sujet, sans toutefois tomber dans la recherche excessive d'Émile Doumergue. Elle se distingue surtout par sa grande hauteur de vue, qui lui permet d'évaluer honnêtement les qualités et les défauts du héros réformé. La tragédie de l'épisode de Michel Servet est à cet égard particulièrement bien traitée ; le portrait moral de Calvin tiré à la fin de l'ouvrage emporte notre conviction.
Table des matières
Note ThéoTeX
Avant-propos du Traducteur
Remarques introductives
I. Définition de la parabole
II. L'enseignement parabolique
III. L'interprétation des paraboles
IV. Les paraboles en dehors de la Bible
Les paraboles
I. Le semeur
II. L'ivraie
III. Le grain de sénevé
IV. Le levain
V. Le trésor caché
VI. La perle de grand prix
VII. Le filet
VIII. Le serviteur impitoyable
IX. Les ouvriers dans la vigne
X. Les deux fils
XI. Les méchants vignerons
XII. Les noces du fils du roi
XIII. Les dix vierges
XIV. Les talents
XV. La semence qui croît en secret
XVI. Les deux débiteurs
XVII. Le bon samaritain
XVIII. L'ami qui vient à minuit
XIX. Le riche insensé
XX. Le figuier stérile
XXI. Le grand souper
XXII. La brebis perdue
XXIII. La drachme perdue
XXIV. Le fils prodigue
XXV. L'économe infidèle
XXVI. L'homme riche et Lazare
XXVII. Les serviteurs inutiles
XXVIII. Le juge injuste
XXIX. Le pharisien et le péager
XXX. Les mines
Augustin d'Hippone (354-430), dit saint Augustin, est certainement le père de l'Église qui a le plus influencé la théologie, tant protestante que catholique ; il est donc aujourd'hui encore incontournable, pour qui veut comprendre l'histoire de la pensée chrétienne. Parmi les ouvrages de cet écrivain prolixe et compulsif, ses traités dogmatiques ne sont pas les plus simples à suivre, en particulier le de Trinitate, qu'il a mis seize ans à écrire, étant pris par une multitude d'autres écrits et activités. C'est d'abord sa verbosité éprouvante qui lasse rapidement une pensée moderne, habituée à plus de concision scientifique ; puis le décalage entre les connaissances de l'antiquité sur le monde matériel et les nôtres, rend obsolètes bon nombre des images et des raisonnements qu'il développe ; sa propension à allégoriser systématiquement les versets bibliques, heurte aussi assez la sobre exégèse requise par nos esprits critiques. Cependant, dans sa quête passionnée du mystère de la Divinité trinitaire, dans les parallèles qu'il essaie de tirer entre sa propre nature humaine et ce que l'Écriture nous révèle de Dieu, saint Augustin réussit à nous émouvoir et à nous entraîner dans ce désir qu'avait Moïse, qu'avait l'apôtre Paul : voir face à face, connaître comme il nous connaît, le Dieu qui est amour : Père, Fils et Saint Esprit. La traduction du latin donnée ici provient du douzième volume des OEuvres complètes de saint Augustin}, éditée par l'abbé Raulx (1826-1879).
Les Lettres de Samuel Rutherford, sont un classique de la littérature chrétienne anglaise, depuis qu'elles ont été publiées de manière posthume en 1634, puis rééditées une bonne centaine de fois. Écrites à des particuliers, sans aucune intention d'en faire un livre, c'est leur caractère particulièrement poétique et inspirant qui a incité les éditeurs à les réunir en ouvrages de piété et de consolation. Ainsi en 1891 Andrew Bonar en fit paraître 365, une pour chaque jour de l'année, édition qui devint la référence en Angleterre. En France, dès 1848 Gustave Masson, homme de lettres influent, en traduisit une cinquantaine, précédée d'une notice sur la vie et l'époque de leur auteur : c'est ce livre que nous republions ici. Théologiquement, Samuel Rutherford était un presbytérien écossais non-conformiste, c'est-à-dire n'acceptant pas l'ingérence du pouvoir civil dans les affaires de l'Église ; ceci explique la grande estime dont jouissait son nom auprès des puritains, et notamment de Charles Spurgeon, qui relisait souvent ses lettres.
L'abbé Tixeront (1856-1925) fut un professeur très apprécié au séminaire d'Alix et à la faculté de théologie de Lyon, selon le témoignage d'anciens élèves, qui se souvenaient de la clarté et de la précision remarquables de son enseignement. A ces deux qualités se joignait une immense érudition, que l'on voit se déployer dans les trois tomes de l'Histoire du dogme dans l'antiquité chrétienne, son ouvrage le plus connu. Écrit pendant la grande guerre, le Précis de Patrologie est moins étendu, mais d'une utilité pratique incontestable pour qui veut se familiariser avec les Pères de l'Église. L'auteur, en effet, ne s'est pas contenté de nous fournir une simple compilation chronologique de noms et de titres, mais sa maîtrise du latin, du grec et du syriaque, l'immensité de ses lectures, sa hauteur de vue, lui permettent de porter sur chaque personnage et ses écrits, un jugement sûr et nuancé. A l'heure où les études patristiques connaissent un certain regain d'intérêt, ce manuel ne doit pas être oublié.
Daniel Lortsch (1855-1916) a été pasteur à Beauvoisin, puis à l'Église Évangélique Libre de Nîmes, mais c'est surtout en tant qu'agent de la Société biblique britannique et étrangère que son nom reste dans la mémoire protestante. Son livre, Histoire de la Bible en France, est en effet devenu un classique, par la richesse documentaire qu'il a su réunir. Trop souvent le public évangélique français suppose que l'influence de la Bible ne s'est manifestée dans notre pays qu'avec la Réforme ; l'ouvrage de D. Lortsch détruit ce préjugé, en montrant que la connaissance de l'Ancien et du Nouveau Testament a fortement rythmé la culture du moyen-âge et laissé sa trace dans la langue populaire. (En couverture, une enluminure extraite de la Bible de Charles le Chauve, au neuvième siècle). En dépit du titre, l'auteur ne s'est d'ailleurs pas limité à l'histoire de la diffusion des Écritures en francophonie, il y ajoute une collection de fragments fort bien rédigés, sources d'informations et de curiosités irremplaçables pour le bibliste.
Table des matières
Introduction
I. État de l’homme avant et après le péché
II. Pourquoi Dieu a donné la loi écrite
III. Tout notre salut ne vient que de Christ
IV. Comment nous recouvrons l’image de Dieu
V. Comment le chrétien se revêt de Christ
VI. Quelques remèdes contre le doute
Personnalité inclassable mais attachante, Nikolaus Ludwig von Zinzendorf (1700-1760) a marqué l'histoire du protestantisme allemand et celui des nombreuses nations vers lesquelles il envoya des évangélistes moraves. Son nom reste en effet inséparable de celui d'Herrnout, cette première communauté fondée en 1727 sur les terres du comte, qui accueillit des immigrés en provenance de Bohême, chassés par la persécution religieuse. Zinzendorf fut à son époque amplement calomnié, tant par les piétistes que par les scolastiques, qui lui reprochaient soit sa trop grande largeur d'esprit, soit son mysticisme ; tandis qu'aujourd'hui, de manière assez racoleuse et grégaire, on célèbre volontiers son avance sur son temps, en matière d'{oe}cuménisme, de féminisme, de préoccupation sociale... En réalité, la lecture de sa biographie par Félix Bovet (1824-1903) --- la plus détaillée qui existe ---, nous montre surtout un homme totalement absorbé par son christocentrisme : s'il ne veut pas entrer dans des disputes théologiques, s'il ne veut pas se couper d'autres dénominations chrétiennes, ce n'est point par manque de conviction personnelle, mais uniquement par souci de faire avancer la cause de son Maître. Savoir dans quelle mesure la riche imagination de Zinzendorf, ses facultés poétiques peu communes (il a composé des centaines de cantiques) exprimaient la volonté personnelle de Jésus-Christ régnant dans les cieux, reste une énigme ; encore que les fruits saints et durables de l'activité prodigieuse de cet organisateur-né, laissent penser qu'entrant dans la présence de son Sauveur, il eut la joie d'entendre de sa bouche : Bien fait, bon et fidèle serviteur !
Table des matières
Notice sur Ruben Saillens
Préface
1. Le pays enchanté
2. Les Droits du Maître
3. Marguerite
4. Les aventures de l’esclave Brotos
5. Le forçat volontaire
6. Premier lit de mort
7. Le ver luisant
8. Le fleuve
9. La Maison de l’esprit
10. Un beau dévouement
11. Fleur d’Hiver
12. Vieux habits, vieux galons !
13. Les dormeurs du Louvre
14. Une nuit de Christ
15. Le plus grand peuple du monde
16. Le souffle de Dieu
17. Le guéridon de Fontainebleau
18. L’oiseau du Paradis
19. Les deux ouvriers
20. Le triple meurtre de la rue X
20. La marque rouge
21. Les étrennes de Bobèche
22. Histoire de La Motte
23. Noël à Paris
24. Monsieur Boulloche
25. La bombe de Noël
26. La mort du Vieil Homme
27. Noël dans le Phare
28. Histoire du Jour de l’An
29. Les leçons d’une pièce de monnaie
30. Rachetée
31. Une tempête dans une bourse
Table des Matières
Notice
Les Initiateurs
Introduction
I. Kant
II. Hegel
III. Schleiermacher
Philosophie et Religion
Théologie et Philosophie
L'Histoire des Dogmes
I. Les origines
II. Les faits
III. Le critère
L'Évolutionnisme Religieux
Le problème. Définition et critère
I. L'évolutionnisme et et la conviction religieuse
II. L'évolutionisme et l'action religieuse
III. L'évolutionisme et le principe de la morale
IV. L'évolutionisme et la moralité chrétienne
Table des matières
Avant-Propos
Introduction
I. Primauté de la conscience
II. Les faits ordinaires sont sous-naturels
III. Les faits surnaturels sont les seuls véritablement naturels
1. La vie de Jésus
2. Les paroles de Jésus
Conclusion
Note sur la naissance de Jésus-Christ
Extrait
ARGUMENT
Afin que tous les fidèles viennent à lire cette histoire plus attentivement et soigneusement, il sera bon de montrer en bref le profit qu’on en pourra recueillir.
Les auteurs profanes voulant bien louer l’histoire, ont accoutumé de dire qu’elle est maîtresse de la vie.
Or si tel titre peut convenir à un récit de quelques choses advenues, où il sera simplement remontré ce qu’il faudra fuir ou imiter par les exemples proposés :
que dirons-nous des saintes histoires, lesquelles non seulement forment et adressent la vie de l’homme par dehors, afin que par vertu elle acquière louange, mais aussi(ce qui est bien plus à apprécier) nous montrent que Dieu dès le temps jadis a eu soin de son Eglise, et qu’il a été toujours bon garent et protecteur de ceux qui ont eu recours à lui et s’y sont fiés, qu’il a été propice et bénin aux pauvres pécheurs :
et enseignant la foi, nous élèvent jusqu’au ciel ? Je laisse à dire qu’elles magnifient et célèbrent en général la providence de Dieu sur tout l’univers : qu’elles nous apprennent à connaître le vrai service de Dieu d’entre les fausses inventions des hommes : qu’elles ne manquent jamais à bien discerner entre vice et vertu.
Mais encore me veux-je déporter pour le présent de traiter les louanges qui appartiennent en commun à toutes les saintes histoires : je toucherai seulement ce que ce livre a de propre.
Saint Luc donc nous propose ici de grandes choses et fort utiles.
Premièrement, quand il raconte que le saint Esprit a été envoyé sur les apôtres, non seulement il montre que Christ a été véritable en sa promesse, mais aussi nous enseigne qu’il a les siens en grande recommandation, et qu’il sera à jamais gouverneur et protecteur de son Eglise. Car c’a été à cette fin qu’alors le saint Esprit est descendu.
Et de là nous sommes enseignés que malgré la distance des lieux Christ ne laisse point d’être toujours avec les siens, et de leur assister ainsi qu’il a promis. Puis après ici nous est décrit le commencement du règne de Christ, et par manière de dire, le renouvellement du monde.
Car combien que le Fils de Dieu avant que partir de ce monde eût déjà par sa prédication assemblé quelque Eglise : toutefois on n’a point vu l’état de l’Eglise Chrétienne bien dressé, jusques à ce que les apôtres étant d’en-haut armés de nouvelle vertu, ont annoncé ce grand Pasteur Jésus-Christ être mort et ressuscité, afin que ceux qui auparavant étaient vagabonds et errants, fussent sous sa conduite tous ensemble recueillis en une bergerie.
Il nous est donc ici expliqué quels ont été les commencements de l’Eglise depuis que Christ est monté au ciel, et par quels moyens elle a été augmentée et avancée.
Or en cela est connue tant la puissance admirable de Christ, comme la vertu et efficace de son Evangile.
Corruption croissante de l’humanité : le déluge. Caïn et Abel
- 4 - 1Et l’homme ayant connu Eve sa femme, elle conçut et enfanta Caïn ; et elle dit : J’ai donné l’être à un homme avec l’Eternel. 2Elle enfanta encore Abel son frère ; et Abel fut berger, et Caïn était cultivateur.
3Et après un certain temps, Caïn offrit des produits de la terre en oblation à l’Eternel ; 4et Abel ayant offert, lui aussi, des premiersnés de son troupeau et de leur graisse, l’Eternel regarda Abel et son oblation ; 5et il n’avait pas regardé Caïn et son oblation. Et Caïn fut fort irrité et son visage fut abattu. 6Et l’Eternel dit à Caïn : Pourquoi es-tu irrité et pourquoi ton visage est-il abattu ? 7Si tu fais bien, ne seras-tu pas agréé ? Et si tu ne fais pas bien, le péché se tient à la porte ; son désir tend vers toi, et toi tu dois dominer sur lui.
8Et Caïn parla à Abel, son frère, et il arriva, comme ils étaient dans la campagne, que Caïn s’éleva contre Abel son frère et le tua. 9Et l’Eternel dit à Caïn ; Où est Abel, ton frère ? Et il dit : Je ne sais pas ; suis-je le gardien de mon frère ? 10Et il dit : Qu’as-tu fait ? J’entends le sang de ton frère qui crie à moi de la terre. 11Et maintenant tu es maudit par la terre qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère. 12Lorsque tu cultiveras la terre, elle ne te donnera plus son fruit ; tu seras errant et fugitif sur la terre. 13Et Caïn dit à l’Eternel : Ma peine est plus grande que je ne la puis supporter. 14Voici tu m’as chassé aujourd’hui de dessus la face du pays, et je serai caché de devant ta face, je serai errant et fugitif sur la terre, et il arrivera que quiconque me trouvera me tuera. 15Et l’Eternel lui dit : C’est pourquoi, si quelqu’un tue Caïn, Caïn sera vengé sept fois. Et l’Eternel mit un signe sur Caïn pour que quiconque le trouverait ne le frappât point. 16Et Caïn sortit de devant l’Eternel, et il habita dans le pays de Nod, à l’orient d’Eden.
Extrait
C’est en 1870 que je fus appelé par le Synode de l’Eglise réformée neuchâteloise à occuper la chaire de Théologie systématique devenue vacante par la retraite de M. le pasteur et professeur Diacon. La Faculté dont je devenais membre après en avoir été l’élève, existait à Neuchâtel déjà depuis 1830, époque où elle avait reçu sa première organisation de l’autorité ecclésiastique du temps, la Vénérable Classe des pasteurs. Dès ses origines et malgré son caractère officiel, elle avait toujours conservé avec un soin jaloux son indépendance à l’égard des pouvoirs politiques, qu’ils s’appelassent gouvernement de la principauté ou gouvernement de la république. C’était depuis 1849 le Synode, comme autrefois la Classe, qui pourvoyait à la nomination et à l’entretien des professeurs de théologie et à la direction de l’enseignement, et cela sans aucun contrôle exercé de la part de l’Etat, lequel se contentait de porter à l’annuaire officiel les nominations faites à côté de lui et sans lui.
Quoi que d’autres en puissent penser, je persiste à dire que c’était là une situation privilégiée pour la Faculté de théologie de Neuchâtel, et que l’indépendance de l’enseignement théologique à l’égard des autorités politiques est dans tout pays, à la fois un postulat du bon sens et une des conditions indispensables d’une préparation saine et sûre des futurs serviteurs de l’Eglise.
Aussi, lorsqu’en 1873 la nouvelle loi ecclésiastique votée par le Grand Conseil du canton de Neuchâtel, conféra au gouvernement le droit de nomination des professeurs de théologie, nous sommesnous rattachés, mes collègues et moi, sans aucune hésitation, à la Faculté nouvelle créée par l’Eglise indépendante neuchâteloise à l’époque de sa propre fondation.
Le cycle de mon enseignement est trisannuel, et comprend : l’Introduction à la Théologie systématique ou Propédeutique et la Dogmatique, qui forment ensemble le programme d’une année ; l’Ethique chrétienne et la Théologie biblique, dont chacune occupe à son tour une année complète.
J’offre en ce moment au lecteur la première section de la Propédeutique ou Méthodologie, en annonçant l’intention de faire suivre d’ici à quelques mois ce premier volume d’un nouveau, contenant l’Apologétique et la Canonique, et ultérieurement d’un troisième, qui contiendra la Dogmatique proprement dite.
L’exposé de Théologie systématique que je désire, avec l’aide de Dieu, publier à intervalles aussi rapprochés que possible, sera essentiellement la rédaction condensée de mon enseignement oral. C’est dire que les élèves, nombreux déjà, qui ont passé devant moi, et dont plusieurs m’ont présenté au cours de mes leçons leurs objections ou leurs propres pensées, y ont eu une part que je n’ai garde de négliger. Comme c’est là en effet un droit reconnu aux élèves de notre Faculté, je ne saurais être démenti par personne si je dis que c’est à travers le tamisage de la libre discussion que les cours de mes collègues et les miens se font et s’achèvent.
Extrait
NOTE THÉOTEX
La langue
Faut-il traduire Calvin en français moderne ? A l'évidence, non ;
si l'on désire vraiment s'immerger dans l'atmosphère du réformateur,
il faut le lire dans le texte. Un amateur de littérature à
qui l'on proposerait de traduire Rabelais pousserait, avec raison,
des cris d'orfraie : toute la saveur du verbe serait perdue dans
le procédé. Par contre, si le but premier recherché est d'exposer
clairement la logique de Calvin, alors oui, un travail considérable
d'adaptation à la langue actuelle, se justifie, et a déjà été fait.
Avec très peu d'efforts, pourtant, un lecteur moyen peut arriver
à lire sans peine l'Institution de la Religion Chrétienne dans des
éditions anciennes (en comparaison, que serait-ce s'il lui fallait
apprendre le latin, la langue naturelle de Calvin écrivain !). Un
petit glossaire de moins de cent mots lui prouvera qu'en réalité
l'obstacle linguistique est infime.
Cette édition numérique de l'Institution reproduit celle de Meyrueis
de 1859, parce qu'elle représente un bon compromis entre la
fatigue visuelle qu'engendrerait une typographie où toutes les s seraient
des f et des z, les j des i, et une orthographe complètement
} 2
modernisée, qui ne ferait plus couleur locale. A la belle introduction
de ces deux volumes, nous avons rajouté celle de 1865, très
savante, qui se trouve dans la grande édition des oeuvres de Calvin
(en 58 volumes) par trois théologiens de la faculté de Strasbourg :
REUSS, BAUM et CUNITZ.
La navigation
C'est Augustin MARLORAT (1506-1562) qui aurait été ravi par
l'invention des hyperliens. Ce prédicateur protestant mort en martyr,
a été le principal collaborateur de Calvin dans le travail d'édition
de l'Institution. C'est à lui que l'on doit toutes les références
bibliques rencontrées, que Calvin citait de mémoire, sans avoir
le temps d'aller rechercher l'endroit précis. En 1568 parut une
édition contenant deux Indices élaborés par Marlorat : le premier
classe par ordre alphabétique les sujets traités et la référence des
sections où ils se trouvent ; le second contient toutes les citations
bibliques indiquées dans les sections.
Le premier indice reste la manière la plus commode et la plus
agréable de naviguer dans l'Institution. Car sa table des matières
détaillée, l'est tellement, qu'elle constitue un petit livre à elle
seule, et qu'il lui faudrait à son tour sa propre table des matières.
Nous avons avantageusement remplacé le second indice (celui
des citations bibliques), par une construction automatique de la
liste des versets, pris dans la traduction de la Bible annotée de
Neuchâtel.
Horribile decretum
Beaucoup d'évangéliques qui n'ont jamais lu Calvin, ou seulement
quelques extraits, s'imaginent que sa théologie se résume
tout entière par le décret horrible, ou dogme de la double prédestination
; à savoir que Dieu prédestine non seulement certains
hommes au salut, les élus, mais encore tous les autres à la damnation
éternelle. Or pour Calvin, la prédestination des perdus à la
perdition n'est qu'une conséquence logique inéluctable, déduite
de la doctrine biblique de l'élection : choisir certains individus,
c'est forcément écarter les autres. Mais Calvin ne s'attarde guères
sur cette déduction, à laquelle la raison est incapable d'échapper ;
il ne cherche ni à sonder le mystère de l'élection, ni à trouver
dans les Ecritures une preuve de la prédestination des damnés,
puisqu'elle n'en contient pas. Loin des hautes sphères métaphysiques,
sa pensée revient toujours à son souci principal : attribuer
entièrement la gloire à Dieu dans l'oeuvre du salut, en empêchant
que les sauvés aillent s'imaginer que leur élection soit basée sur
quelque mérite propre, que Dieu aurait prévu.
Se focaliser sur la question de la double prédestination, c'est
n'avoir jamais découvert que l'intellect humain possède ses limites,
qui ne lui permettent pas d'appréhender entièrement la réalité.
En se limitant au domaine purement matériel, la connaissance
se trouve déjà confrontée à des faits contradictoires, qu'il lui faut
pourtant admettre : la dualité onde-particule en est l'exemple type.
Notre entendement est incapable de se représenter une entité
matérielle qui soit simultanément, une onde dispersée dans tout
l'espace, et un corpuscule localisé ; néanmoins les expériences
scientifiques démontrent qu'il en est bien ainsi. Avec autant de
perplexité, la raison peine à concevoir un choix libre par principe,
le nôtre, et en même temps, déjà connu du Créateur ; cependant,
} 4
aussi bien la responsabilité de l'homme que l'omniscience de Dieu,
sont deux vérités affirmées par notre conscience. Le problème
du déterminisme (auquel au fond se réduit la difficulté conceptuelle
de la prédestination), n'apparaît donc pas comme spirituel
dans son essence, mais plutôt philosophique : preuve en est que
dix-huit siècles avant Calvin, les Stoïciens y réfléchissaient déjà,
indépendamment de toute préoccupation relative au salut de leur
âme. Il n'est donc pas légitime de faire d'une différence d'opinion
quant à un sujet métaphysique, par nature insondable, un
motif d'exclusion entre chrétiens authentiques, qui confessent
également la divinité de Jésus-Christ, son incarnation, sa mort
salvatrice à la croix, sa résurrection. . .
C'est pourquoi tout protestant évangélique doit pouvoir apprécier
Calvin, sans être inconditionnellement calviniste. Du reste
l'Institution, contient d'autres sujets, aux implications plus immédiates
que celles de la double prédestination, sur lesquels la quasitotalité
des évangéliques se trouve en désaccord avec Calvin ; le
baptême des nourrissons n'étant pas le moindre. Ceci n'empêchait
nullement un puritain baptiste comme Spurgeon, de se situer luimême
dans le prolongement calviniste. De nos jours, on entend
parfois quelques brouillons, en mal de reconnaisance médiatique,
gergonner contre le néo-calvinisme. Déplaçant de manière puérile
une question théologique abstraite sur le terrain émotionnel, ils
accusent sans fondement les calvinistes de manque d'amour, à
l'image de leur Dieu, qui damne arbitrairement la plus grande partie
de l'humanité ; ou encore de fatalisme, puisqu'Il a tout décidé à
l'avance. La réalité reste que dans leurs oeuvres, les réformateurs
et leurs descendants directs, ont démontré autant d'amour pour
l'humanité perdue, et de zèle à lui annoncer l'Évangile du salut en
Jésus-Christ, que les martyrs les plus glorieux de toute l'histoire
} 5
de l'Église.
Le caractère de Calvin
Sans doute le style énergique et brusque de Calvin amène au
premier contact à s'interroger sur le caractère d'un homme qui
rédargue si violemment les opposants à sa pensée. On comprend
vite toutefois qu'il ne s'agit là que d'une rude écorce extérieure,
qui recouvre un coeur brûlant. Les quelques études qui ont parues
sur le caractère du réformateur confirment ce jugement. Antoine
de Chandieu (1534-1591) a été un disciple et ami de Calvin. A la
mort de ce dernier, au mois de mai 1564, il écrivit trois sonnets en
sa mémoire. Nous terminons cette note en reproduisant ci-contre
le premier, qui nous paraît le plus touchant, et en remarquant
que l'homme qui a pu susciter de tels vers, n'a certainement pas
été un monstre.
Lorient, le 27 novembre 2013.
Extrait de la préface
Trois ans se sont écoulés depuis la publication du premier tome de mon Exposé de Théologie systématique. J’annonçais en 1885 l’intention de faire suivre, dans l’intervalle de quelques mois, ce premier volume d’un second contenant l’apologétique et la canonique. Mais l’homme propose et Dieu dispose, et l’exécution de mon projet primitif a subi deux contrariétés. Tout d’abord l’année qui a suivi la publication de mon ouvrage, ayant été occupée presque complètement par ma part, bien que toujours fort modeste, de collaboration à la Bible annotée, ne m’a pas laissé le loisir nécessaire pour continuer mon propre ouvrage. Ce retard, que je regrettais fort au moment même, n’a pas laissé, à ce que je crois, de m’être profitable, et je m’en félicite aujourd’hui pour plus d’une raison. Entre temps, en effet, des voix amies et autorisées m’ont engagé à intervertir l’ordre annoncé de mes publications qui aurait retardé l’impression de la dogmatique de quelques années, et à porter mes premiers efforts in medias res.
Sans désavouer donc le rapport précédemment établi entre l’apologétique et la dogmatique, et qui me paraît toujours le plus rationnel, j’ai reconnu le bien fondé de l’avis susmentionné, dont le présent volume est un premier effet. Mais ici un nouveau mécompte m’attendait, facile à prévoir d’ailleurs ; c’est que la matière a débordé le cadre, et notre dogmatique, qui devait être contenue en un volume, en comptera deux (tomes III et IV de notre Exposé de Théologie systématique). Nous ferons tous nos efforts pour l’achever eu 1889).
Comme je l’ai déjà fait dans la Revue théologique de Montauban (1887, no 5), je remercie ceux de mes confrères suisses et étrangers qui se sont occupés de mon ouvrage avec bienveillance et impartialité, du service qu’ils m’ont rendu. J’ai dû leur donner raison sur plusieurs points et reconnaître d’ailleurs que les reproches même jugés par nous non fondés, ont pourtant toujours quelque chose d’utile à nous apprendre.
La critique la plus grave peut-être qui m’ait été faite, a porté sur la place même que nous avons assignée à la Méthodologie en tête de la Théologie systématique, tandis qu’elle devrait figurer, selon mes opposants, en tête de l’ensemble des disciplines théologiques. En d’autres termes, on m’a contesté le droit de composer une encyclopédie des sciences théologiques à propos d’une des quatre disciplines particulières dont se compose le système de la science théologique.
Je réponds tout d’abord que je n’ai pas entendu présenter de front l’encyclopédie des sciences théologiques, mais pour ainsi dire, sous un angle particulier, et dans l’orientation de la Théologie systématique, et que cette intention s’est manifestée dans la disposition de la matière traitée (voir tome I).
En second lieu, tout l’ouvrage a du prouver que les questions encyclopédiques dont dépend le rang à assigner aux grandes disciplines théologiques, n’ont pas, comme on pourrait le penser avant tout examen, une portée purement formelle, mais que, préjugeant de la manière la plus sérieuse et la plus directe certaines conclusions de fond, elles supposent une opinion déjà arrêtée sur le contenu même de ces classifications. S’il en est ainsi, la place d’une méthodologie ou encyclopédie des sciences théologiques au centre de l’édifice plutôt qu’à l’entrée, me paraît se justifier suffisamment.
Une accusation provenue de deux côtés, dont en revanche j’ai le devoir de me défendre, bien qu’elle porte sur un point très spécial, est celle d’avoir traité de galimatias (tome I, page 99) les articles de Lipsius insérés dans les Jahrbücher fur prot. Theologie, 1878, sous le titre : Dogmatische Beiträge. Or, quelle que puisse être mon opinion sur la valeur de ces articles, je constate ici que l’épithète incriminée visait non point ces articles eux-mêmes, mais les textes de Biendermann qui y étaient cités et combattus, comme mes deux critiques auraient pu s’en convaincre, au besoin, en tournant la page.
Table des Matières
Ancien Testament
Préfaces
Genèse
Exode
Lévitique
Nombres
Deutéronome
Josué
Juges
Ruth
1 Samuel
2 Samuel
1 Rois
2 Rois
1 Chroniques
2 Chroniques
Esdras
Néhémie
Esther
Job
Psaumes
Livre Premier (1 à 41)
Livre Second (42 à 72)
Livre Troisième (73 à 89)
Livre Quatrième (90 à 106)
Livre Cinquième (107 à 150)
Proverbes
Ecclésiaste
Cantique des cantiques
Esaïe
Jérémie
Lamentations
Ezéchiel
Daniel
Osée
Joël
Amos
Abdias
Jonas
Michée
Nahum
Habacuc
Sophonie
Aggée
Zacharie
Malachie
Nouveau Testament
Avertissement
Matthieu
Marc
Luc
Jean
Actes
Romains
1 Corinthiens
2 Corinthiens
Galates
Ephésiens
Philippiens
Colossiens
1 Thessaloniciens
2 Thessaloniciens
1 Timothée
2 Timothée
Tite
Philémon
Hébreux
Jacques
1 Pierre
2 Pierre
1 Jean
2 Jean
3 Jean
Jude
Apocalypse
Table des Matières
Notice
Les Initiateurs
Introduction
I. Kant
II. Hegel
III. Schleiermacher
Philosophie et Religion
Théologie et Philosophie
L'Histoire des Dogmes
I. Les origines
II. Les faits
III. Le critère
L'Évolutionnisme Religieux
Le problème. Définition et critère
I. L'évolutionnisme et et la conviction religieuse
II. L'évolutionisme et l'action religieuse
III. L'évolutionisme et le principe de la morale
IV. L'évolutionisme et la moralité chrétienne
Table des matières
Note ThéoTeX
Note de Louis Bonnet
Avant-propos du Traducteur
Préface de l'Auteur
Leçon I : Origine des quatre évangiles
Leçon II : Caractère des quatre évangiles
Leçon III : Évangile de Jean — Documents extra-bibliques
Leçon IV : Les miracles des Évangiles
Leçon V : Etat de l'humanité et d'Israël au temps de Jésus-Christ.
Leçon VI : Naissance de Jésus
Leçon VII : Enfance de Jésus
Leçon VIII : Ministère de Jean-Baptiste
Leçon IX : Généalogies de Jésus
Leçon X : La sainteté de Jésus-Christ ; son royaume
Leçon XI : Appel des premiers disciples
Leçon XII : Les noces de Cana ; la Samaritaine
Leçon XIII : L'activité de Christ en Galilée
Leçon XIV : L'action miraculeuse de Jésus sur le monde extérieur
Leçon XV : Le mode d'enseignement du Seigneur Jésus
Leçon XVI : Jésus à Jérusalem, six mois avant la passion
Leçon XVII : Jésus en route pour la Passion
Leçon XVIII : Jésus se livre à la souffrance et à la mort
Leçon XIX : La crucifixion et l'ensevelissement
Leçon XX : La résurrection de Jésus-Christ
Table des matières
Avant-Propos
I. Le Bien
1. Définition du bien
2. Détermination du bien
3. Garantie du bien
II. Le Mal
1. Le mal dans la nature
2. Le mal dans l’humanité
3. La négation du mal
III. Le Problème
1. Solutions trompeuses
2. Solution incomplète
3. Caractères du mal
IV. La Solution
1. Solution proposée
2. Sources historiques de la solution
3. État primitif de l’humanité
4. Origines de l’état actuel de l’humanité
V. La Preuve
1. Nature de la preuve
2. Exposition de la preuve
3. Examen des difficultés .
VI. Le Combat de la Vie
1. Point de départ
2. Élan vers le bien
3. L’écueil
4. Le plan du combat
VII. Le Secours
1. Les aliments de l’âme
2. La prière
3. La question de la foi
Table des matières
Introduction
I. Le Christianisme et l’âme humaine
1. Les besoins de l’âme humaine
2. L’histoire des religions
3. La réponse du christianisme
II. Le Christianisme et la science
4. Les caractères de la connaissance religieuse
5. La conception chrétienne de l’univers
6. Le surnaturel
III. Le Christianisme et l’histoire
7. La préparation du christianisme
8. Vie de Jésus
9. Le christianisme faisant ses preuves
Table des matières
Avant-propos du Traducteur
Préface de l’Auteur
I. La Création
II. Le Paradis
III. La Chute
IV. Les Conséquences de la Chute
V. Adam et Christ
VI. Hors du Paradis
VII. Le Vieux Monde, d’Adam à Noé
VIII. Les Derniers Temps avant le Déluge
IX. La Foi de Noé et la Construction de l’Arche
X. Le Déluge
XI. L’Alliance de Dieu avec Noé
XII. Noé et ses Fils après le Déluge
XIII. La Tour de Babel
XIV. La Vocation d’Abraham
XV. Abraham Étranger dans le Pays de Canaan
XVI. Abraham et Sara en Egypte
XVII. Abraham et Lot
XVIII. Abraham Sauve Lot de la captivité
XIX. Melchisédec et son Sacerdoce
XX. La Justice de la Foi
XXI. L’Alliance de l’Eternel avec Abraham
XXII. La Naissance d’Ismaël
XXIII. Le Renouvellement de l’Alliance et la Circoncision
XXIV. L’Eternel Apparaît à Abraham sous les Chênes de Mamré
XXV. L’Intercession d’Abraham
XXVI. La Destruction de Sodome
XXVII. Isaac et Ismaël
XXVIII. Abimélec et Abraham
XXIX. Le Sacrifice d’Isaac
XXX. Le Sacrifice d’Isaac, Envisagé comme Type
XXXI. Mort et Sépulture de Sara
XXXII. L’Envoi d’Eliézer en Mésopotamie
XXXIII. Laban, Rébecca et Isaac
XXXIV. Isaac et ses Fils
XXXV. Esaü Méprise son Droit d’Aînesse
XXXVI. La Foi et la Patience d’Isaac
XXXVII. La Ruse de Jacob
XXXIII. La Douleur et la Colère d’Esaü
XXXIX. La Fuite et le Songe de Jacob
XL. L’Échelle de Jacob
XLI. Le Réveil et le Voeu de Jacob
XLII. Jacob et Laban
XLIII. Le Retour de Jacob
XLIV. La Réconciliation de Jacob et d’Esaü
XLV. La Chute de Dina et la Vengeance de ses Frères
XLVI. Le Retour de Jacob à Béthel. — Le Royaume d’Edom
XLVII. Les Songes de Joseph et la Jalousie de ses Frères
XLVIII. Joseph, Type de Jésus-Christ
XLIX. Les Épreuves de Joseph en Egypte
L. Patience et Élévation de Joseph
LI. Les Songes de Pharaon
LII. La Sévérité de Joseph envers ses Frères
LIII. Joseph se Fait Reconnaître de ses Frères
LIV. Joseph Fait Venir son Père en Egypte
LV. Jacob et les Siens en Egypte
LVI. La Prophétie de Jacob sur ses Fils
LVII. La Fidélité de Joseph envers ses Frères
LVIII. La Fin de Jacob et de Joseph. — L’Espérance des Patriarches
Notes du Traducteur