On doit à Varian Fry le sauvetage, en 1940-41, de figures du monde des arts, et de la science, tels Marc Chagall, Max Ernst, Marcel Duchamp, André Breton, Hannah Arendt... Cette biographie retrace la vie du "Oskos Schindler" Américain honoré par le Mémorial Yad Vashem. À l'originie de la série " Transatlantique " diffusée sur Netflix.
Août 1940. Varian Fry (1907-1967), jeune journaliste, débarque à Marseille, chargé d'une mission secrète par l'
Emergency RescueCommitte. Avec 3 000 dollars en poche et une liste de deux cents noms, il doit préparer l'exfiltration d'artistes et de militants qui ont fui l'Allemagne nazie, mais sont susceptibles de lui être livrés " sur demande ", en application de la Convention d'armistice.
Cette liste contient les noms de peintres, de cinéastes et d'écrivains de premier plan - Max Ernst, Hannah Arendt, Lion Feuchtwanger, Heinrich Mann, Hans Bellmer, Victor Brauner, Max Ophüls, Franz Werfel - et ne va cesser de s'élargir. Des artistes français ou réfugiés s'y ajoutent - Marcel Duchamp, André Breton, Arthur Koestler, Victor Serge -, mais aussi de simples familles juives.
Avec le soutien financier de Peggy Guggenheim, Fry parvient à monter une équipe pour fabriquer des faux papiers, cacher ses protégés et repérer des filières jusqu'à Lisbonne ou la Martinique. Au grand déplaisir des autorités de Vichy... et du gouvernement américain, encore neutre dans le conflit. En décembre 1940, il est arrêté et, neuf mois plus tard, expulsé du territoire français.
Sur la base de courriers, de rapports déclassifiés et d'interviews, notamment avec la veuve de Fry, Sheila Isenbeg retrace l'engagement du premier Américain honoré du titre de Juste parmi les nations, en 1996.
Un destin qui a inspiré la série
Transatlantique, conçue par la productrice de
Unorthodox, tournée à Marseille et diffusée sur Netflix.
préface de Jean-Michel Guiraud, président de l'Association Varian Fry France
Philippe Valode, historien réputé, resitue avec objectivité l'histoire et les principaux acteurs de la Résistance (1940-1944). Un essai synthétique et sans tabous sur une période qui suscite toujours la controverse.
Grandes figures de la lutte antinazie (1940-1944)18 juin 1940. Dès avant l'armistice, l'appel du général de Gaulle fait naître l'idée de Résistance. Elle constitue l'expression d'un double refus de la dictature nazie et du régime collaborateur de Vichy, mais aussi la volonté de défense des grandes valeurs démocratiques. Pas à pas, des difficiles premiers semestres à son expansion spectaculaire en 1944, elle va contribuer à entretenir l'espoir d'une libération prochaine, tout en condamnant l'équipe Pétain-Laval qui considère les Anglo-Américains comme des envahisseurs.
Protéiforme, la Résistance n'est toutefois pas une. Elle se divise non seulement entre gaullistes, démocrates-chrétiens, socialistes, radicaux, communistes, royalistes et même quelques extrémistes de droite, mais aussi entre plus de vingt mouvements et trois cents réseaux... Sans compter l'infinie variété des engagements, du saboteur au maquisard, de l'agent de liaison au codeur de messages, du passeur au spécialiste des attentats, de l'espion infiltré au paysan offrant abri et nourriture...
C'est cette complexité - et ces contradictions parfois sanglantes - qu'illustre cet ouvrage, en resituant les principaux acteurs d'une véritable épopée en trois grandes " familles " : les héros tragiques (Honoré d'Estienne d'Orves, Berty Albrecht, Pierre Brossolette, Jacques Bingen...), les personnalités saillantes (Henri Rol-Tanguy, Emmanuel d'Astier de La Vigerie, le général Leclerc...), les " femmes et hommes de lumière " (Germaine Tillion, Mgr Jules Saliège, Simone Michel-Lévy, René Char...). Tout en s'efforçant d'éclaircir ces grandes énigmes que demeurent la trahison de Jean Moulin, celle du général Delestraint ou encore l'exécution de l'amiral Darlan.
Après sa biographie " officielle " Diana racontée par elle-même (l'Archipel, 2017), Andrew Morton poursuit le portrait de Lady Di, en explorant les amours tumultueuses de l'éternelle " princesse des coeurs ".
Quand, en 1998, Andrew Morton publie
Diana racontée par elle-même, la presse internationale s'emballe et la cour royale britannique se trouve ébranlée. En effet (on l'apprendra plus tard), Diana a collaboré activement à l'écriture de l'ouvrage, ce qui en fait de facto son autobiographie.
Sept ans après la mort de Diana, le 31 août 1997, l'écrivain en qui elle avait le plus confiance publiait cette nouvelle enquête comportant nombre d'informations inédites. Y témoignent son amant James Hewitt, son majordome Paul Burrell ou encore Michael Fawcett, bras droit du prince Charles.
Le récit des cinq dernières années de la vie de Diana, après sa séparation d'avec le prince Charles, offre le tableau d'un monde où règnent la mauvaise foi, le cynisme et la manipulation.
C'est une femme hors du commun qui apparaît dans ces pages, avec ses espoirs et ses peurs, ses démons et ses joies. Décidée à ne plus être le jouet de la Couronne, à reprendre son entière liberté et à être aimée pour elle-même, afin de mener enfin l'existence dont elle a toujours rêvé.
Le récit documenté de l'incendie du Bazar de la Charité, qui coûta la vie à plus de 120 personnes issues de la haute société parisienne. Une série est en cours d'adaptation par TF1 et Netflix.
Le fait divers le plus tragique de la Belle Époque Paris, 4 mai 1897. Ce devait être une fête dans la haute société. Mais une allumette craquée trop près d'un bidon d'éther, nécessaire aux projections du cinématographe, eut des conséquences effroyables. En vingt minutes, rue Jean-Goujon, la fine fleur de l'aristocratie française grillait dans l'embrasement d'un village de toile goudronnée : plus de cent vingt victimes, surtout des femmes. Quant aux survivants, accusés d'avoir piétine les corps et de s'être fraye un chemin a coups de canne, leur prestige en fut durablement entame , faisant écrire a Le on Bloy : " Un grand nombre de belles dames ont e te carbonisées hier soir en moins d'une demi-heure... Voilà un commencement de justice. " Fatalité ou châtiment divin ? Par l'action du feu purificateur, toutes les hypocrisies de la Belle Époque partirent ce jour-là en fumée. La France changeait d'ère, une simple vente de charité ayant tourné en révolution involontaire. Bruno Fuligni, qui a eu accès aux archives des pompiers de Paris, reconstitue le sinistre et ses prolongements : policiers, politiques et diplomatiques, mais aussi culturels, le drame ayant contraint les frères Lumière a mettre au point le projecteur électrique... Alors qu'est diffusée la série évènement de TF1 Le Bazar de la Charité , son enquête nous entraîne dans les arcanes de ce fait divers qui traumatisa la IIIe République au tournant du siècle.
" Un personnage historique qui incarne l'Histoire de France ", disait d'elle Frédéric Mitterrand le 18 mars 2010, au lendemain de sa réception à l'Académie française, où elle est la sixième femme à porter l'épée.Libre et véhémente, exigeante et sereine, Simone Veil (née en 1927), ex-ministre de la Santé, à l'origine de la légalisation de l'IVG, reste une combattante en lutte pour la justice et le respect de la personne, la cause des femmes, l'adoption et les droits de l'enfant. Mais aussi pour l'Europe, qu'elle incarne et porte avec passion. Enfin, pour la mémoire, quitte à s'opposer aux suggestions de Nicolas Sarkozy dans ce domaine.Au-delà de la figure d'exception, elle est avant tout une femme. Son histoire personnelle passe par les extrêmes : Auschwitz, la disparition des siens. Et par la politique, qui dit aussi l'ardeur de vivre, l'amour, les enfants, la culture, l'écriture. La littérature, enfin, qui l'a accompagnée jusqu'à l'Académie française.Cette intensité, elle la transmet jusque dans son mystère, sa retenue, son engagement et ses doutes. Cette biographie replace Simone Veil au coeur d'un siècle bouleversé et découvre les tranches de vie et les espaces de liberté d'une femme au destin incandescent.
La folle passion de Maurice Chevalier et Nita RayaDécembre 1935. À quarante-sept ans, Maurice Chevalier est une immense vedette, adulée de part et d'autre de l'Atlantique.
Et un redoutable séducteur.
Nita Raya, vingt ans, comédienne originaire de Moldavie, a émigré en France neuf ans auparavant. Déjà, elle éblouit le public par sa beauté, son énergie et son talent.
Lorsque Maurice la découvre sur la scène du Théâtre de la Madeleine dans une version française de Broadway, où elle joue dans un second rôle, c'est le coup de foudre. Et le début d'une histoire d'amour qui va durer plus de dix ans.
De Paris à Londres en passant par la Côte d'Azur, ils mènent grand train, côtoient les célébrités, parmi lesquelles Tino Rossi, Joséphine Baker, Fernandel ou le duc et la duchesse de Windsor, mais aussi des gloires montantes tel Charles Trenet.
En public comme en privé, ils sont rayonnants. Même l'avènement de Pétain n'entame pas leur bonheur. Mais Nita est juive.
Et Maurice subit les sollicitations de plus en plus pressantes de l'occupant nazi. Qu'adviendra-t-il de leur passion ?
Cinquante ans après le décès de l'interprète de " Ma pomme ", le petit-fils de Nita Raya raconte le roman vrai de cette idylle hors du commun.
Il y a 50 ans, à l'âge de 47 ans, disparaissait Judy Garland, célèbre interprète de Over The Rainbow" et mère de Liza Minelli. Un des plus grands mythes hollywoodiens, raconté par le biographe des stars Bertrand Tessier."
Une star déchue Comédienne, danseuse, chanteuse, Judy Garland fut la reine incontestée de la comédie musicale et la " petite fiancée de l'Amérique ". Privée de son enfance par une mère qui l'a propulsée sur scène dès l'âge de trois ans, engagée a treize ans par la MGM, elle devient une star en entonnant " Over the Rainbow " dans Le Magicien d'Oz (1939). Elle enchaîne alors les succès qui font d'elle une cash machine inusable... ou presque. Fragile et complexée, Judy s'épuise et ne résiste qu'a grand renfort d'amphétamines prescrites par le studio. Début d'une descente aux enfers que cinq maris - dont Vincente Minnelli, le père de Liza - ne sauront empêcher... Broyée par le système hollywoodien après son licenciement de la MGM, la star rebondit avec Une Etoile est née, avant de se consacrer a la chanson, devenant aux États-Unis le double féminin de Frank Sinatra. Mais elle n'échappe pas a ses démons - insomnies, alcool, crises suicidaires - et disparaît a quarante-sept ans, le 22 juin 1969, victime d'une overdose de barbituriques. Adulée du public, icône de la communauté gay, elle entre a jamais dans la légende. C'est ce parcours flamboyant et tragique que retrace Bertrand Tessier, a l'aide de témoignages inédits.
Biographe de grandes figures féminines, Élisabeth Reynaud décrypte le destin d'une reine, Marie-Antoinette (1755-1793). Qui fut vraiment Marie-Antoinette ? Pour le découvrir, il a fallu, par-delà les siècles, entendre sa voix. En s'appuyant sur les correspondances, chroniques, mémoires rédigés au XVIIIe siècle par les ambassadeurs, ministres, gouvernantes, duchesses et femmes de chambre, Elisabeth Reynaud nous donne à lire son journal intime.
Celui d'une femme, qui eut le courage d'afficher sa singularité et de s'affranchir de l'étiquette pesante de la cour de France, où elle arrive en 1770, à 14 ans, pour épouser le dauphin.
On y entend ses cris d'amour, d'orgueil, de colère ou d'angoisse. On découvre au plus près celle qui fut l'épouse de Louis XVI, l'amante du comte de Fersen, l'amie passionnée de la Polignac, mais aussi la mère de quatre enfants, dont trois moururent en bas âge.
Le portrait de celle qui monta à l'échafaud le 16 octobre 1793, à la veille de ses 38 ans, ayant affronté son destin
Trente ans après la chute du Mur de Berlin et des démocraties populaires", une histoire synthétique de la Guerre froide, accessible au plus grand nombre, par un historien spécialiste du bloc communiste."
10 novembre 2019 : 30 ans de la chute du mur de BerlinLe 9 novembre 1989, la chute du Mur de Berlin mettait symbolique- ment fin a un demi-siècle de " Guerre froide ", terme forge au lendemain de la Seconde Guerre mondiale par George Orwell. L'une après l'autre, les démocraties populaires d'Europe de l'Est brisèrent leur joug, jusqu'au démantèlement du grand frère soviétique. Ce long affrontement de part et d'autre du " rideau de fer " a fait des millions de victimes. Car cette guerre n'a pas seulement oppose deux systèmes politiques. A son acmé, entre 1947 et 1953, et pendant quatre décennies encore, elle s'est traduite par une lutte sans merci, parfois sanglante, pour l'existence d'un monde libre face a des États totalitaires qui aspiraient a triompher sur l'en- semble du globe. Guerres de Corée, d'Indochine et du Viêtnam, écrasement des révoltes de Berlin-Est, Budapest et Prague, chasse aux sorcières du maccarthysme et crise des missiles a Cuba, déportations en masse au Goulag et massacre de Tian'anmen... Autant de jalons significatifs, autant de " points chauds " que Pierre Rigoulot a choisi de raconter et d'analyser. Une chronique qui se veut aussi un hommage au combat pour la liberté incarne par quelques figures remarquables, de Victor Kravchenko a Alexandre Soljenitsyne, qui n'ont pas craint de révéler au monde les crimes et les mensonges du " socialisme réel " et du système soviétique.
Pour les 100 ans du procès Landru, Gérard A. Jaeger a mené l'enquête et rouvert le dossier de ce Don Juan devenu Barbe Bleue, dressant le portrait d'un tueur en série qui n'était sans doute pas le petit-bourgeois au-dessus de tout soupçon que son procès révéla.
Un siècle après son exécution, Henri-Désiré Landru défi e encore toute concurrence au Panthéon du crime. Célébrée de son vivant par la presse et par la rue, sa réputation s'est imposée dans l'imagerie collective auprès de celle des Gilles de Rais, Lacenaire, Petiot, Paulin et autres Fourniret.
Chacun a en mémoire sa célèbre défense : " Montrez-moi les corps ! " Et pour cause : les dix femmes qu'il assassina (sur 283 conquêtes recensées) furent débitées et calcinées dans la cuisinière à bois de ses maisons de Vernouillet et de Gambais, tandis qu'à Verdun les soldats tombaient par milliers. Il est arrêté le 12 avril 1919. Aussitôt, son regard exalté et sa barbiche frémissante entrent dans l'Histoire.
Mais le procès de Versailles, qui s'ouvre le 7 novembre 1921, laissera un goût d'inachevé : Landru est condamné à mort sans aucune preuve matérielle. Des années après son exécution, quantité de témoins jureront l'avoir vu à travers le monde !
Comment séparer l'homme d'une légende qu'il contribua lui-même à forger en ne réfutant aucune des fables qui coururent sur son compte ? Gérard A. Jaeger a mené l'enquête, examiné toutes les pièces disponibles et rouvert le dossier de ce Don Juan devenu Barbe Bleue. Il dresse le portrait d'un tueur en série qui n'était sans doute pas le petit-bourgeois au-dessus de tout soupçon que son procès révéla.
Staline avait amorcé sa carrière"... au service du tsar ! C'est un dossier secret de l'Okhrana, l'ancienne police secrète, qui le révèle. Il contient un rapport de 1913 détaillant les méthodes pour le moins expéditives de l'agent géorgien... Un livre-enquête regorgeant de documents inédits. "
Le secret inavouable du petit père des peuples"Six décennies après sa mort, on croyait tout savoir de la paranoïa destructrice de Staline, des procès de Moscou aux bagnes de Sibérie et de l'assassinat de Trotski au "complot des blouses blanches". Sans toujours comprendre les mobiles du tyran. C'est qu'il manquait une pièce à ce jeu de massacre : Staline avait amorcé sa "carrière"... au service du tsar.Fin février 1917, à Moscou, le quartier général de la police secrète - l'Okhrana - est investi par la foule. Mais dans une chambre forte, à l'abri du saccage, dorment les dossiers de ses anciens agents. Dont celui, dûment scellé, du Géorgien Iosif Vissarionovitch Djougashvili. Informateur et exécutant de l'Okhrana de 1903 à 1912, l'homme ne se faisait pas encore appeler Staline. En juillet 1926, le "dossier secret" refait surface. Felix Dzerjinski, chef de la police politique, en prend connaissance. Deux jours plus tard, il s'écroule pendant son allocution au plénum du Comité central. Empoisonné. Dzerjinski n'est ni la première ni la dernière victime du " dossier".Mais que contient-il ? Essentiellement, un rapport établi en 1913 par le colonel Eremine, chef de l'Okhrana, retraçant le parcours de son agent : pendant dix années, jusqu'à son adoubement par Lénine, Staline a patiemment trahi ses camarades... Il n'est pas difficile de voir quel usage ses adversaires feraient d'une telle bombe. Aucun de ceux qui l'ont ouvert ne doit survivre. Chantage, complots, accidents, suicides, procès truqués, exécutions sommaires ou homicides raffinés : Staline ne recule devant rien.Ce parcours que décrit Roman Brackman - celle d'un agent double devenu guide suprême - révèle la face cachée de l'homme dont Lénine, dans son "Testament", recommandait d'empêcher à tout prix l'ascension. Un réquisitoire reposant sur des témoignages et des documents inédits.Première édition : L'Archipel, 2003 "
La vie de sainte Geneviève est nimbée de légende. Encore enfant, elle aurait rendu la vue à sa propre mère. Vierge consacrée, elle guérissait les paralytiques et lisait dans les consciences. Les cierges s'allumaient dans sa main. Elle aurait même rendu la raison à des " énergumènes "... et aurait vécu près de 90 ans !Ses vrais prodiges, pourtant, furent politiques. C'est elle qui dissuada les habitants de Lutèce, gros bourg de Gaule romaine menacé par les hordes d'Attila, de se déclarer " ville ouverte ". Elle encore qui, vers l'an 465, brisa le siège imposé par les troupes franques de Childéric, organisant le ravitaillement en blé de la Cité. Elle enfin qui exhorta les Parisiens à préserver leur foi des hérésies barbares et fut, vraiment, leur premier maire.Mais son plus haut miracle reste d'avoir décidé Clovis, roi païen, à courber la tête devant l'évêque Rémi pour se faire chrétien. Par ce geste, elle contribuait à souder les Francs, les Gaulois, l'Église et les reliefs de la romanité. Calcul génial qui contribua, dans la douleur, à l'émergence de la France moderne.Qui donc était cette fille d'un officier franc, dont l'audace, l'autorité et la foi inébranlable éloignèrent la guerre civile ? Une femme d'affaires, un leader politique, répond Geneviève Chauvel. Une authentique rebelle, aussi, qui sut imposer sa vision dans un monde dominé par le glaive et la toge.
Nourri de témoignages de proches, un portrait fouillé de la nouvelle première dame française : son caractère, son influence, sa famille, ses soutiens et ses adversaires... et quelques scoops ! La vie d'une femme qui a déjà vécu plusieurs vies.
Le monde entier connaît son nom et son image. En France, ses apparitions déclenchent des " Brigiiiiiiiitte " enthousiastes. Mais que sait-on au juste de la femme d'Emmanuel Macron ?Derrière les sourires et l'abord chaleureux, la première dame cache en effet bien des blessures, depuis les drames de son enfance jusqu'aux conséquences du coup de foudre pour son élève.Avec un tel parcours, Brigitte Macron devrait être une hôtesse de l'Élysée fort différente de celles qui l'ont précédée. Celle qui se décrit comme le petit soldat de son mari est en fait sa principale collaboratrice. Les conseillers élyséens ont dû l'admettre, parfois à contrecoeur : l'épouse de Jupiter est sa " part non négociable ".Qu'est-ce qui fait courir cette première dame d'un genre nouveau ? Au-delà de la différence d'âge si commentée, de son goût pour les robes Louis Vuitton et de ses amitiés people parfois raillées, Maëlle Brun s'emploie à décrypter la femme derrière les apparences.Au fil de plus de cinquante témoignages recueillis, cette première biographie de notre First Lady s'attache à mieux cerner une personnalité aux multiples facettes - Trogneux, Auzière, Macron - qui intrigue les médias de la planète entière.
L'historien Philippe Valode propose une biographie complète et nuancée du général de Gaulle, dont on célèbre en 2020 les 130 ans de sa naissance, les 50 ans de sa mort, et les 80 ans de l'Appel du 18-Juin. Chef par nature, parvenu à trois reprises au sommet du pouvoir, Charles de Gaulle, militaire par toutes ses fibres, artiste de la politique et de la mise en scène, grand patriote et grand orateur, incontestable visionnaire, a su croire en son destin : celui d'un sauveur providentiel, épopée dont il s'est lui-même fait le mémorialiste.
Ses succès sont immenses, de l'honneur sauvé en 1940 à la guerre civile évitée en 1944, de la position mondiale acquise en 1945 à la décolonisation achevée en 1962, de l'élection au suffrage universel à la modernisation sociale du pays, de la constitution d'une force nucléaire au lancement de grands programmes industriels...
Un demi-siècle après sa mort, cette biographie cherche à comprendre les motivations du général de Gaulle, dont la vie s'apparente à un parcours d'obstacles politiques et d'adversités personnelles, d'épreuves physiques et de coups du sort, de solitude et de découragement, conditions mêmes de son audace. PhilippeValodecomposeiciunportraitnuancédu"plusillustre des Francais ".
Philippe Valode, né en 1946, diplômé de Sciences Po Paris, d'études supérieures en droit et licencié d'histoire, est l'auteur de plus de soixante livres, dont Les 24 Présidents de la République francaise, La Ve République, une histoire (L'Archipel, 2012 et 2015) et une Histoire des cinq grandes puissances (Archipoche, 2019). Il réside à Lyon.
Joseph Bialot est l'un des rares Français à avoir vécu la libération d'Auschwitz. Entre le 18 janvier 1945, début de l'évacuation du camp et des marches de la mort, et le 27 janvier, date de l'arrivée des Soviétiques, la vie - ou la mort - de milliers de déportés s'est jouée en Haute-Silésie.Entre le départ des SS et l'arrivée des libérateurs, les prisonniers de l'enceinte concentrationnaire ont vécu un purgatoire indéfinissable, jamais oublié et qui permet à l'auteur de raconter " sa " déportation, copie conforme de celle de millions d'autres hommes et femmes, depuis le jour de 1944 où, à vingt ans, courant sous la menace d'une rafale de mitrailleuse, il a " cessé de faire partie du monde normal " pour revêtir une nouvelle peau : celle du déporté...Après " soixante-cinq ans de fausse résurrection ", Joseph Bialot évoque les six mois qu'il a passé à Auschwitz, mais aussi le réapprentissage de la vie, d'abord à Cracovie puis à Paris et, dans un long avant-propos, la " prolifération d'autres feux " depuis le jour de 1945 où les crématoires se sont éteints...
Jeune routard argentin en vadrouille à travers l'Amérique latine, Guevara est entré dans l'Histoire à Cuba. Mais c'est au pied des Andes, dans une jungle hostile, que l'homme est passé à la légende, sous les noms de guerre " Ramon " ou " Fernando ".Pendant près d'un an, à la tête d'une quarantaine d'hommes, sans carte fiable ni liaison radio, face à des forces armées trente fois supérieures, le ministre de Castro redevient maquisard. Malgré la faim, la soif, la fatigue, il va tenter d'embraser le continent - et tient la planète en haleine. Mais les paysans boliviens, imperméables aux bienfaits du socialisme, se méfient de cet intrus. Et la CIA n'attend que le moment propice pour mettre fin à l'impossible guérilla : elle s'achèvera le 9 octobre 1967 sous les balles d'un sergent bolivien à moitié ivre, dans le hameau de La Higuera." Jamais, dans l'Histoire, un nombre d'hommes aussi réduit n'avait entrepris une tâche aussi gigantesque ", dira Fidel Castro. Pour retracer cette épopée, Frédéric Faux s'est appuyé sur les écrits des guérilleros. Mais surtout, il s'est rendu dans la zone de combat pour rencontrer les derniers témoins du baroud. Une enquête minutieuse, qui éclaire d'un oeil neuf les derniers jours du comandante - et interroge la survivance du mythe.
Colporteur, marin, contrebandier, palefrenier, faussaire, hussard, maître d'armes... François-Eugène Vidocq (1775-1857) a mené une vie d'aventure, avant de connaître la prison. . L'historien Bruno Roy-Henry restitue le Vidocq véritable, loin des enjolivements de ses propres mémoires.
Réalité et légendes du premier chef de police de France Vidocq n'a pas vécu une vie, mais cent. Né en 1775 à Arras, promis à devenir boulanger, comme son père, le jeune homme préfère dérober le pécule familial et commet le premier d'une longue série de larcins, menant une vie de débauche et de filouterie. Avant seize ans, son tempérament querelleur, mais aussi l'audace et l'ingéniosité de ses crapuleries, font sa renommée dans toute la région.Cela ne peut durer. En 1794, il est emprisonné. Auparavant, il aura eu le temps d'être colporteur, marin, contrebandier, officier instructeur, soldat de l'an II, palefrenier, faussaire, hussard, maître d'armes... et, sans doute, de prendre part aux activités des redoutables " chauffeurs du Nord ". Il ne lui reste plus qu'à devenir le forçat et l'évadé récidiviste le plus célèbre de France.Puis, soudain, le malfrat décide de se ranger. Fort de sa connaissance du " milieu ", il offre ses services à la police en échange de son amnistie. Le " mouchard " se distingue si bien qu'en 1811 il est nommé chef de la Brigade de sûreté. Génie du crime et de l'enquête, Vidocq en fera la meilleure police de France. Les régimes successifs ne s'y tromperont pas, qui tous auront recours à ses services. Quant à Hugo, Balzac, Sue, Nodier et Dumas, ils puiseront à ses Mémoires, qui offrent un saisissant tableau de la pègre sous l'Empire et la Restauration.Menant un travail de contre-enquête, interrogeant les archives et les témoignages d'époque, Bruno Roy-Henry restitue le Vidocq véritable, aventurier visionnaire, miraculé du bagne et " premier flic de France ".
L'historien Dominique Lormier retrace le passé trouble de ces collabos qu'on a préféré oublier, dont Marcel Aymé, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Marguerite Duras, Charles Trenet, Jean Cocteau ou encore Simone Signoret.
Les insoupçonnables de Vichy En 1940, suite à la défaite militaire de la France et à l'abolition de la République, nombreux sont les écrivains, artistes et journalistes à choisir la loyauté au maréchal Pétain, à relayer la propagande de Vichy ou à flirter avec l'occupant. Souvent par opportunisme, mais aussi par conviction. Moins de cinq ans plus tard, tous auront à répondre de leurs choix devant les tribunaux de l'épuration. Ceux, du moins, qui n'ont pas trouvé refuge à l'étranger ou argué de commodes " services rendus à la Résistance ".Il y a ceux, fascinés par l'Allemagne hitlérienne, partisans de la collaboration, qui assument sans rien renier et le paieront parfois de leur vie (Brasillach, Céline, Drieu, Rebatet...). Ceux qu'aveuglèrent leur pacifisme, leur anticommunisme ou leur foi dans la Révolution nationale (Béraud, Chardonne, Jouhandeau, Maurras...). Ceux qui finirent par exprimer des regrets, tout en s'accordant des circonstances atténuantes (Denoël, Fernandel, Guitry, Montherlant...).Plus nombreux encore furent ceux qui parvinrent à dissimuler leurs " années interdites " et connurent après-guerre des carrières enviables : Audiard, Barjavel, Cocteau, Duverger, Vlaminck... Sans oublier quelques intellectuels insoupçonnables, tels Sartre, Beauvoir ou Duras, dont le comportement sous l'Occupation aura laissé à désirer.Dominique Lormier, découvreur du " fichier interdit de la collaboration française ", brosse ainsi le portrait de groupe de cinquante hommes et femmes au carrefour de l'Histoire.
Celle qui fut reine d'Écosse devint martyre de la foi au lendemain de son exécution, le 8 février 1587. Sa fin héroïque l'a transformée en mythe. Femme de paradoxes et de contrastes, elle soulève les passions et les questions depuis quatre siècles.
L'énigme de la souveraine décapitéeVictime ou coupable, celle qui fut reine d'Écosse a toujours clamé son innocence. Décapitée à 44 ans après des années d'emprisonnement imposées par sa cousine Elizabeth 1ère, elle devint martyre de la foi au lendemain de son exécution, le 8 février 1587. Sa fin héroïque l'a transformée en mythe.De la couronne de France abandonnée à la couronne d'Angleterre convoitée en passant par la couronne d'Écosse confisquée, l'histoire de Marie Stuart est celle d'une reine catholique déchue, emprisonnée et exécutée en terre étrangère. Son destin brasse aussi près d'un demi-siècle de confrontations dynastiques, de soulèvements nationalistes et de conflits religieux en Europe.À défaut d'avoir réellement régné, Marie est l'enjeu d'un triple duel opposant les catholiques aux protestants, les Stuart aux Tudor et les Anglais aux Espagnols... Reine à l'âge de 9 mois, veuve du roi Louis XII à 18 ans, elle regagne son pays après treize mois d'absence pour être ensuite accusée du meurtre de son mari Henri Darnley, d'adultère avec le comte Bothwell et d'idolâtrie par ses opposants protestants. Pour couronner le tout, après avoir franchi la frontière anglaise en catimini, la reine déchue d'Écosse est retenue prisonnière dans plusieurs châteaux puis jugée et accusée de trahison par celle qu'elle vénère et dont elle convoite la couronne.Femme de paradoxes et de contrastes, elle soulève les passions et les questions depuis quatre siècles. A-t-elle voulu attenter aux jours d'Elizabeth 1ère et favoriser un débarquement espagnol ? Aujourd'hui encore, le mystère perdure.
Le 9 août 1969, Charles Manson assassinait l'actrice, et épouse de Roman Polanski, Sharon Tate. Éric Yung décrypte ce crime satanique, qui cinquante ans plus tard marque encore les esprits.
Un crime barbare devenu mythique Le 9 août 1969, Sharon Tate, l'épouse du cinéaste Roman Polanski enceinte de huit mois, et plusieurs de ses amis sont assassinés dans une villa hollywoodienne située au 10050 Cielo Drive, sur les hauteurs de Los Angeles. Fondé sur des témoignages et archives d'é poque, le ré cit d'E ric Yung nous conduit jusqu'à l'é picentre de cette nuit meurtriè re, avant de retracer pas à pas l'enquê te policiè re chaotique et le procè s retentissant qui s'ensuivirent. La barbarie de ces meurtres marque de maniè re brutale la fin des sixties. Alors que le mouvement hippie est à son apogé e, les adeptes du fameux Peace and Love vont biento t apparai tre aux yeux du grand public comme des suppôts de Satan. Le diable a un nom : Charles Manson. L'emprise qu'il a sur les adeptes de La Famille, la secte dont il est le gourou, est telle qu'ils lui ont aveugle ment obé i quand il les a envoyés exécuter ces innocents. Une histoire vraie qui se lit comme un roman.Un roman glaçant tant Charles Manson fascine aujourd'hui encore.
Avril-mai 1945. Le IIIe Reich est aux abois. Comment échapper à la corde ou au peloton d'exécution ? Cyanure ou revolver, le suicide paraît un bon moyen : solution choisie, entre autres, par Himmler et Gring, comme par Hitler et Goebbels. Ceux qui ne peuvent s'y résoudre se volatilisent, tel Heinrich Müller, chef de la Gestapo. Certains, Wernher von Braun ou Reinhard Gehlen, choisissent de vendre leurs services aux Alliés. D'autres, comme Alois Brunner, Adolf Eichmann, Klaus Barbie ou Joseph Mengele, parviennent à fuir en Égypte, en Syrie ou en Amérique du Sud.Mille gibets n'auraient pas suffi pour châtier les criminels nazis. Le nombre de ceux qui payèrent leurs crimes de leur vie après la chute d'Hitler fut dérisoire : quatre-vingt-une pendaisons de hauts responsables dans les cinq à six années suivant la guerre, à Nuremberg, en Pologne, en Tchécoslovaquie, en Russie ou en Ukraine. Ainsi qu'en France, où ils furent plutôt fusillés. Mais comment identifier les subalternes qui avaient carte blanche pour perpétrer des massacres " sur ordre " ?Plongeant dès 1990 dans les archives de la Stasi et les archives fédérales allemandes, Jean-Paul Picaper est parti sur les traces de ces criminels de guerre, pour exhumer les vestiges de leur déroute, de leur disparition et de leur mort. Ce livre est le récit de cette vaste enquête, nourrie de témoignages et de révélations sur l'attitude machiavélique de Staline et sur l'assistance accordée aux coupables par d'honorables institutions religieuses et politiques.
Une biographie complète du célèbre homme d'affaires, décédé le 3 octobre 2021.
On avait fini par le croire insubmersible. À l'annonce de son double cancer, en 2017, la médecine ne lui donnait que quelques mois à vivre. Mais à force de toiser la maladie, Bernard Tapie a tenu quatre ans, avec un immense courage.
À l'annonce de sa mort, le 3 octobre 2021, les médias ont salué " l'homme aux mille vies ". Mais c'était aussi l'homme aux cent talents. Il a été successivement, et parfois en même temps, chanteur, coureur automobile, homme d'affaires, animateur de télévision, patron d'une équipe cycliste victorieuse du tour de France, député, ministre, tête de liste aux élections européennes, taulard, écrivain, acteur au cinéma, au théâtre et au petit écran. Et pour les Marseillais, il est à jamais " le Boss ".
Toute la classe politique lui a rendu hommage, oubliant que Bernard Tapie devait toujours un peu plus de 400 millions d'euros au contribuable. Car ce franc-tireur a aussi incarné la dérégulation financière des années 1980, une époque où les hommes d'affaires ne rachetaient plus des entreprises pour les faire prospérer, mais pour en tirer un maximum de profit.
À bien y regarder, le " super-manager ", capable de changer en or tout ce qu'il touchait, n'était pas un magicien. Mais il s'est toujours battu pour défendre sa vérité, et c'est sans doute aussi pour sa pugnacité et son franc-parler que les Français l'aimaient. L'enquête au long cours de Ian Hamel retrace la carrière de cet aventurier sans peur... mais non sans reproches.
Pour le premier anniversaire de la chute de Bouteflika, après près de 20 ans de règne, Naoufel Brahimi El Mili, un spécialiste de l'Algérie, raconte les tenants et aboutissants du départ forcé d'un président grabataire s'accrochant au pouvoir, et nous aide à comprendre la révolution pacifique en cours en Algérie. Le 2 avril 2019, Abdelaziz Bouteflika démissionne après vingt ans d'un règne sans partage.
Le départ de Bouteflika acté, les élections sont repoussées pour la troisième fois. Très vite, plusieurs de ses proches, dont Saïd, le très influent " président-frère ", sont arrêtés.
La mobilisation contre le régime se poursuit dans la rue. Aux cris de " Qu'ils dégagent tous ", le peuple algérien s'oppose à Gaïd Salah, le tout-puissant chef d'état-major de l'armée, qui cherche à maintenir la mainmise de l'armée sur tous les leviers du pouvoir.
Dans le même temps, sous l'oeil vigilant de la France et des monarchies pétrolières, se déroule une impitoyable lutte entre les différents clans du régime.
Disposant de sources au coeur même du pouvoir algérien, l'auteur dévoile les forces en présence au sein de l'oligarchie en place et éclaire les enjeux auquels le nouveau président, Abdelmajid Tebboune, devra faire face.
Né en 1960 à Tunis, Naoufel Brahimi El Mili vit en France depuis 1982. Ancien enseignant à Sciences Po Paris, il est l'auteur de Le Printemps arabe : une manipulation (Max Milo, 2012), France-Algérie, 50 ans d'histoires secrètes (Fayard, tomes 1 et 2, 2017 et 2019).
Ceux qui chantaient " Maréchal, nous voilà " ne se doutaient pas qu'ils entonnaient une mélodie écrite par un compositeur juif polonais, qui allait mourir en déportation à Auschwitz. L'histoire surprenante d'une mélodie à succès et de son auteur, dont l'auteur a reconstitué l'existence.
"C'est vrai", "Paris sera toujours Paris", "Félicie aussi"... Durant les années 1920 et 1930, Casimir Oberfeld signe les musiques de certains des refrains les plus populaires de Mistinguett, Maurice Chevalier, Fernandel et Arletty. On lui doit aussi les thèmes de nombreuses revues de music-hall et d'une soixantaine de films (Le Schpountz, Fric-Frac...).Cruelle ironie de l'Histoire : en 1941, tandis que le compositeur est assigné à résidence à Uzerche, La Margoton du bataillon, son air d'opérette créé en 1933, est plagié et devient le refrain de " Maréchal, nous voilà ".Ceux qui entonnent alors l'hymne vichyste ignorent que la mélodie est celle d'un juif polonais interdit de toute activité officielle. Oberfeld mourra d'épuisement en déportation à 42 ans, lors de la "marche de la mort" précédant la libération du camp d'Auschwitz - dont il a été le pianiste en 1944.Jean-Pierre Guéno a reconstitué le parcours de ce compositeur oublié, au talent égal à celui d'un Maurice Yvain ou d'un Vincent Scotto, avec le concours de son fils Grégoire, dont il évoque aussi l'itinéraire singulier.