Le mobilier archéologique abondant sur les chantiers marseillais de la Bourse et des Carmes et les autres trouvailles du Midi méditerranéen ont fourni à l'auteur la matière de son étude sur les amphores : leur contenu, leurs marques, leur évolution typologique.
La vaisselle en céramique retrouvée à Olbia conduit M. Bats à s'interroger sur l'identité culturelle de ses utilisateurs.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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La grande richesse du Midi Méditerranéen français en vestiges archéologiques de toutes les époques est bien connue, mais seules des enquêtes poussées révèlent l'abondance des gisements préhistoriques qui, hélas, furent souvent détruits inconsidérément ou fouillés trop anciennement dans des conditions désastreuses. Cet ouvrage rassemble les études récentes et scrupuleuses sur le Midi Méditerranéen qui viennent combler le vide sur ce sujet pourtant riche. Il s'agit du quatrième volume de l'oeuvre.
Publication des recherches d'archéologie subaquatique de la préhistoire à l'époque moderne.
Le dix-neuvième fascicule du Corpus des inscriptions de la France médiévale regroupe 128 textes (18 pour le Jura, 20 pour la Nièvre, 90 pour la Saône-et-Loire).
La période couverte s'étend du VIIIe à la fin du XIIIe siècle (1 inscription au VIIIe, 5 au Xe, 2 aux Xe-XIe, 11 au XIe, 3 aux XXIIe, 49 au XIIe, 1 vers 1200, 3 à l'époque romane, 44 au XIIIe, 6 aux XIIIe-XIVe). Les ensembles les plus importants se situent à Cluny (27 textes), Nevers et Autun (10), Saint-Ambreuil (9). La plupart des inscriptions sont gravées sur pierre, mais on trouve des peintures murales (Berzé-la-Ville et Saint-Romain-des-Îles), les autres supports étant très peu représentés. Un peu plus du tiers des textes sont versifiés, en tout ou en partie, les épitaphes en constituant plus de la moitié.
Les épigraphes sont présentées suivant le schéma utilisé dans les fascicules précédents. Deux index : un des personnes et de lieux, un de matières, et des planches comprenant 166 figures, complètent le volume.
Cette maison du Plan de la tour à Gailhan permet une approche ethno-archéologique : architecture, aménagements intérieurs et extérieurs, équipement domestique, échanges et structure sociale.
Née avec l'archéologie préhistorique, il y a plus d'un siècle, la typologie des outillages lithiques demeure un moyen d'approche privilégié des cultures préhistoriques. Le type n'est pas simple forme plus ou moins objective qu'il s'agit de mettre en évidence dans un ensemble d'objets ; il prend toute sa signification, replacé dans le faisceau des relations qu'il entretient avec son contexte. L'ouvrage obéit à cette conception de la typologie, en illustrant chacun des types, et en permettant de les cerner dans leur globalité. La conclusion fait le point sur le classement des industries lithiques du Paléolithique supérieur, et leur chronologie dans la région classique pour cette période : le Périgord et le nord de l'Aquitaine.
La « Maison des dieux océan » est l'une des plus vastes domus découvertes sur le site de Saint-Romain-en-Gal (Rhône), quartier extra-muros de Vienne gallo-romaine.
De 1980 à 1984, les vestiges des quatre habitats, qui se sont succédé de la fin du Ier siècle avant J.-C., au IIIe siècle après J.-C., ont été analysés en détail, grâce à quatre-vingts sondages, conduits sur la maison et sur ses marges. La datation repose sur l'étude statistique de l'abondant mobilier recueilli au sein d'une séquence stratigraphique épaisse de plus de 3 mètres.
Après destruction d'un habitat augustéen, modeste en superficie mais aux caractères déjà romanisés, une première maison à péristyle offre, dès 15 après J.-C., des éléments de luxe et de confort précoces. Vers 60, l'apparition de la grande domus (plus de 3 000 m² au sol) s'inscrit dans le cadre de l'urbanisation du quartier. Cette construction est remarquable, par la taille de ses jardins et de ses espaces de réception. Partiellement réaménagée à la fin du IIe siècle, elle est occupée jusqu'à l'abandon du site, dans le courant du IIIe siècle.
L'étude des techniques de construction et de l'architecture domestique - documentée en particulier par les restitutions graphiques de chaque état - comme l'analyse du décor peint et de son évolution, constituent les points forts de cet ouvrage.
De nombreuses comparaisons replacent ces résultats dans le cadre de l'histoire de l'habitat romanisé de la Gaule, et des provinces occidentales.
Les buts de l'étude des pollens, ses méthodes, ses limites et ses résultats.
Sous le Haut Empire, les provinces d'Afrique et de Numidie n'ont été défendues, la plupart du temps, que par une légion et ses auxiliaires. La célèbre IIIe Légion Auguste est déjà bien connue ; les unités auxiliaires le sont moins. Pourtant, leur rôle fut loin d'être négligeable.
Recrutées à partir de contingents venus d'autres régions, de la Pannonie à Palmyre, ou chez les Africains eux-mêmes, leurs garnisons, déployées jusqu'aux confins du désert, relayaient l'action de la Légion. Dans les territoires qu'elles contrôlaient, toutes ont joué un rôle, certes fondamentalement militaire, mais aussi politique, socio-économique et culturel.
S'il présente d'abord chacune des unités, Yann Le Bohec s'attache ensuite à dégager leur action collective, dans des domaines aussi divers que la stratégie et la tactique, l'attachement à l'empereur et les événements de 238, tout autant que le recrutement et les salaires, la diffusion du latin, les cultes pratiqués, la "barbarisation" des auxiliaires...
Yann Le Bohec enseigne l'Histoire ancienne à l'Université Jean Moulin Lyon III. Historien soucieux d'épigraphie et d'archéologie, il a publié de nombreux travaux sur l'Afrique du Nord et sur l'armée romaine, en particulier : "L'archéologie militaire de l'Afrique du Nord", "La IIIe Légion Auguste" et "L'armée romaine sous le Haut Empire".
Cet ouvrage présente le résultat des fouilles de sauvetage exécutées en 1985, à Saint-Martin-de-Fontenay, qui ont mis au jour 818 sépultures (parures vestimentaires, armes, vaisselle...). L'étude déborde largement le cadre du cimetière, s'intéressant au peuplement de la plaine de Caen, en termes à la fois d'anthropologie, de démographie, et d'évolution historique. En outre, ont été testées des méthodes nouvelles, telle l'étude du tartre dentaire (source d'information sur l'environnement et la nutrition).
L'apport le plus important réside dans l'analyse de sépultures datant des trois dernières décennies du Ve siècle, où les objets de parure témoignent d'un apport oriental, également démontré par la présence d'individus au crâne volontairement déformé, pratique culturelle fréquente chez les peuples dominés par Attila.
La confrontation de ces données, et de découvertes archéologiques isolées remontant au siècle dernier, conforte l'idée que la défense du litus saxonicum a été suffisamment attractive, pour enrôler - dans ses garnisons - des groupes barbares, Germains du nord, Germains orientaux, encore au milieu du Ve siècle, comme l'attestent quelques solidi à l'effigie de Valentinien III.
L'étude anthropologique des individus de Saint-Martin-de-Fontenay relativise donc l'image d'homogénéité globale des populations bas-normandes, telle qu'on se la représentait jusqu'à maintenant. L'installation d'immigrants explique l'important bond démographique constaté à la fin du Ve siècle et au VIe siècle.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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dans la première partie, une équipe d'historiens rassemblée par le Bureau du Comité français des sciences historiques, selon les grandes divisions chronologiques en usage parmi les historiens français, s'est efforcée de dégager les principales tendances de notre recherche historique pendant les quinze dernières années. Ce bilan, qui a laissé à chacun sa liberté d'expression et de conception, s'exposera, comme tout bilan, à bien des critiques ; il n'a voulu être ni un tableau d'honneur, ni une recension exhaustive. Il est un constat forcément subjectif, mais fait de bonne foi.
Dans la seconde partie, le lecteur trouvera la liste des institutions et des centres qui contribuent, en France, ou à l'enseignement de l'histoire ou à la recherche en ce domaine, les fonctions étant le plus souvent réunies, notamment dans les Unités d'Enseignement et de Recherche (U.E.R.) de nos Universités. La liste de celles-ci est également fournie. Enfin, une recension des périodiques français scientifiques qui traitent de l'histoire, à l'exclusion des revues de grande vulgarisation, complète cette présentation des principales conditions de la recherche historique en France.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Quiconque -et l'archéologue tout le premier- qui entreprend d'exposer ses travaux, même s'il a la certitude de la validité de ses prémisses et du bien fondé de ses conclusions, doit se demander aussi si son « discours » est convenablement articulé et « lisible ». Pour cette raison on sera reconnaissant envers Madame M.-S. Lagrange et M. Charles Bonnet de nous donner ici l'exemple de cette nécessaire lucidité.
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