Faits méconnus ou oubliés, personnages étonnants, histoires incroyables... ce second volume, iconoclaste et documenté, continue de révéler des vérités cachées, qui permettent de mieux comprendre le déroulement de ce conflit sur tous les théâtres de guerre, de l'Europe à l'Afrique, sans oublier l'Asie et le Pacifique.On y découvre entre autres que le commandement français connaissait en détail les plans allemands de l'offensive du 10 mai 1940. Que la bataille de Dunkerque n'est pas une victoire allemande. Que les Alliés ont eux aussi commis des crimes de guerre sur le terrain - ce qui a longtemps été passé sous silence. Le livre dévoile encore que les parachutistes italiens, japonais et soviétiques ont multiplié les prouesses militaires. Qu'en refusant de s'engager aux côtés de l'Axe, Franco a joué un rôle important dans le déroulement du conflit en Méditerranée. Que Tito et ses partisans communistes ont multiplié les massacres de civils et de prisonniers militaires dans les Balkans... Mais il raconte aussi, à travers les exploits de héros méconnus, le rôle important de la France dans la défaite allemande.Un ouvrage captivant pour redécouvrir l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, au-delà des mythes de la propagande des deux camps, sans complaisance à l'égard des régimes totalitaires et sans aveuglement naïf au sujet des démocraties.
Historien et écrivain, Dominique Lormier est l'auteur de plus de 160 ouvrages. Lieutenant-colonel de réserve, il est également membre de l'Institut Jean Moulin, prix de la Légion d'honneur et chevalier de la Légion d'honneur. Il est l'un des meilleurs spécialistes de la Seconde Guerre mondiale.
La bataille de la Little Bighorn a été un événement sans précédent dans l'Histoire militaire des États-Unis. Le 25 juin 1876, dans le Montana, face à une puissante coalition de Sioux et de Cheyennes, le général George Armstrong Custer trouve la mort avec une grande partie de son régiment, « son » 7e de Cavalerie. Cette défaite de l'armée américaine, symbolisée par l'appellation Custer's Last Stand, survient au moment où la conquête de l'Ouest s'achève. Malgré les décennies, Little Bighorn marque toujours les tréfonds de la mémoire collective du pays. Le site du théâtre des opérations, outre qu'il est un des lieux les plus visités des États-Unis, est une matrice de l'Histoire américaine, générant profusion de livres, d'articles, de films, de peintures et de sculptures. Comparés aux faits établis, les éléments les plus emblématiques, notamment vers la fin du XIXe siècle jusqu'à nos jours, sont ici rapportés aux historiens, romanciers, peintres, cinéastes, Américains et Indiens, ayant participé à la création ou à la destruction du mythe du Custer's Last Stand, à l'environnement culturel, socio-économique et politique des États-Unis. Dicté par une vision assez consensuelle de la bataille à diverses périodes, le mythe initial de Little Bighorn change progressivement, se déstructure et se reconstruit différemment. Il suit étroitement la vision et le traitement des Indiens par le gouvernement américain comme les options politiques des Américains eux-mêmes.
Philippe Birembaut, professeur à la faculté de Médecine de Reims de 1985 à 2020, a toujours éprouvé un vif intérêt pour l'Histoire de l'Ouest américain. Little Bighorn et ses principaux acteurs qui ont participé grandement à la mythologie de l'Ouest, ont suscité son intérêt et donné ce livre.
Treize et non pas un procès à Nuremberg, celui de 1945-1946 ! Les quelque 180 accusés des douze procès étalés de 1946 à 1949, tous hauts dignitaires nazis, en charge de tâches essentielles, ont beaucoup appris aux Américains sur le fonctionnement du Reich nazi. Un régime, très largement soutenu par la population, avec des systèmes répressifs multiples, une politique de purification raciale, des dysfonctionnements structurels de l'économie, une collaboration de l'armée aux massacres ethniques, un rôle majeur des industriels (et banquiers) dans le soutien constant à Hitler, une absence totale de déontologie d'une partie du corps médical allemand, une place centrale de la SS dans l'État...Chaque procès est décrit avec ses débats et ses verdicts, et s'attache donc à un pan de la société allemande. Systématiquement, on focalise sur un ou plusieurs accusés, particulièrement révélateurs, avec un suivi précis des confessions voire des aveux. Ainsi se dévoile la réalité concrète d'une société brutale et dictatoriale conçue par Hitler et les quelques hommes qui avaient sa confiance.Les deux chapitres finaux démontrent combien la dénazification de l'Allemagne s'est avérée complexe et lacunaire.
Philippe Valode a dirigé plusieurs maisons d'édition et a également travaillé dans la presse. Il est l'auteur de très nombreux livres d'histoire, parmi lesquels Karl Dnitz (Éditions du Rocher, 2021), De Gaulle (L'Archipel, 2020), La Ve République (L'Archipel, 2014) et L'histoire de France en 2 000 dates (Acropole, 2011).
Il y a plus d'un siècle, en 1837, entrait dans l'histoire de l'Angleterre, puis de l'Europe, une jeune reine de 18 ans : la reine Victoria. « Je ferai de mon mieux », disait-elle.Née en 1819, fille du duc de Kent et de l'archiduchesse Victoire de Saxe et Cobourg, elle épousa son cousin germain le prince Albert de Saxe et Cobourg. Ce dernier, dont elle était follement amoureuse, avec lequel elle eut huit enfants, l'aida à moderniser son pays sur le plan industriel, urbain et technologique.Veuve à 42 ans, rien ne la consola de la perte de son époux adoré, excepté des serviteurs simples, dévoués et bons : l'Écossais John Brown, l'Indien Abdoul Karim. Elle devint rapidement la souveraine d'un grand empire. Cette « grand-mère de l'Europe », impératrice des Indes, suite aux mariages de ses enfants était une femme simple, sensuelle, douée en chant, en musique, appréciant les hommes beaux, la bonne chère, le whisky dans son thé. Son peuple l'appelait « la reine républicaine ».Son règne, un des plus longs de l'histoire, dura soixante-cinq ans et marqua le triomphe de l'Empire britannique qui devint la première puissance mondiale.
Hortense Dufour retrace dans cet ouvrage très documenté, et avec le ton qu'on lui connaît, la vie étonnante de cette femme au caractère exceptionnel, arrière-grand-mère de la reine Elizabeth II et personnalité marquante d'un des siècles les plus brillants de l'histoire britannique.
Pétain a-t-il joué un double jeu ou a-t-il trahi ? Est-il devenu un bouc émissaire idéal, permettant à d'autres de se couvrir ? L'armée d'armistice a-t-elle secrètement résisté ? Quel rôle les Britanniques ont-ils joué dans l'affaire Grandclément ? Et les Américains dans l'affaire Jean Moulin ? Pourquoi autant de Français ont-ils travaillé pour la Gestapo ? Quels sont ces Français qui ont combattu dans la Waffen SS ? Et ces écrivains, journalistes et artistes qui ont cherché à dissimuler leur passé douteux durant l'Occupation ? Les Britanniques ont-ils cherché à soulager Staline et son armée par des raids commandos sur les côtes maritimes de France et de Norvège ? Pour quelles raisons autant de Français, d'Italiens et de Danois ont-ils sauvé de nombreux juifs de la déportation ? Jacques Chaban-Delmas a-t-il été un grand résistant ?Autant de questions que cet ouvrage aborde en profondeur, en y apportant des réponses argumentées et des preuves irréfutables. Explorant archives et documents oubliés, s'appuyant sur des témoignages inédits, Dominique Lormier enquête de façon minutieuse et incarnée, et nous dévoile des histoires incroyables, et beaucoup de faits méconnus sur cette période sombre de l'occupation nazie en France.
Historien et écrivain, Dominique Lormier est l'auteur de plus de 140 ouvrages (documents historiques, biographies, littérature, spiritualité). Lieutenant-colonel de réserve, il est également membre de l'Institut Jean-Moulin, prix de la Légion d'honneur et chevalier de la Légion d'honneur. Il est l'un des meilleurs spécialistes de la Seconde Guerre mondiale. Il a publié dans la même série Les Vérités cachées de la Seconde Guerre mondiale (2019), et Les Vérités cachées de la défaite de 1940 (2020) aux éditions du Rocher.
Cet ouvrage d'Edwin R. Sweeney est la première biographie de Cochise, le chef le plus puissant, le plus craint et le plus respecté de tous les Apaches, et peut-être bien de tous les chefs Indiens du XIXe siècle. Il fut le seul à réunir sous son unique commandement les quatre bandes de sa tribu, les Chiricahuas, mais aussi d'autres groupes apaches et parfois des Navajos pour affronter deux États du Mexique et les États-Unis.Né parmi la bande des Chokonens vers 1810, dans les Dragoon Mountains au sud-est de l'Arizona, il prend leur tête au milieu des années 1850. L'autorité de ce maître stratège, orateur envoûtant, lui rallie bientôt les Chihennes de Mangas Coloradas puis de Victorio, les Nednhis de Juh, et les Bedonkohes du farouche guerrier Geronimo. Vénéré des Apaches, il fascine aussi les Blancs. Mais en février 1861, la tragique affaire Bascom où il est injustement accusé du rapt de l'enfant d'un fermier, puis la bataille d'Apache Pass des 15 et 16 juillet 1862, lancent une guerre implacable, incessante qui durera 12 ans. Le seul nom de Cochise résonne dès lors tel un tocsin dans les coeurs terrorisés des populations, inquiète les militaires. Prié par le président Ulysses S. Grant en personne de venir négocier à Washington il refusera, proposant aux émissaires que ce dernier vienne le voir au sommet d'une montagne. Toutefois, pour sauver des vies et préserver sa « Terre Spirituelle », son Apacheria, il signe en octobre 1872 grâce à l'intermédiaire de Thomas J. Jeffords, son seul ami blanc de confiance, un traité de paix avec le général Oliver Otis Howard. Deux ans plus tard le 8 juin 1874, malade, Cochise décède. Son fils aîné Taza lui succède mais à sa disparition, en 1876, son frère Naiche, s'il devient le chef héréditaire des Chiricahuas, se laissera souvent dominer par Geronimo.Une nouvelle guerre apache éclate, héroïque mais illusoire. La paix de Cochise est bien morte. Réserves inhospitalières, déportation en Floride en 1886, tel se dessine désormais le terrible destin des Chiricahuas qui demeureront prisonniers de guerre jusqu'en 1913.
Né en 1950 à Boston, Edwin Russell Sweeney est l'auteur de nombreux livres et articles sur les Indiens du sud-ouest des États-Unis. Ses biographies de Cochise et Mangas Coloradas font autorité dans le monde anglo-américain et dans toute l'Europe.
On sous-estime beaucoup l'opposition à Hitler en Allemagne. Or, de 1933 à 1945, des milliers de personnes, dans toutes les classes de la population, ont été actives dans cette résistance au IIIe Reich, de façon très concrète.Dans un récit palpitant, Patrick de Gmeline nous fait revivre les différentes tentatives de complot contre Hitler, et la répression qui les a suivis.Ce livre met en avant de façon très vivante la variété des parcours et des motivations de leurs acteurs. Il nous plonge dans la résistance militaire, incarnée notamment par le colonel von Stauffenberg et l'amiral Canaris. Il décrit des personnalités fortes comme l'évêque catholique von Galen ou le théologien protestant Eugen Gerstenmaier. Il revient sur les grandes figures de la société civile, telles Sophie Scholl ou l'ouvrier August Landmesser, photographié refusant de faire le salut nazi dès 1936. Mais il rend également hommage à bien des personnalités méconnues des Français.Des modèles qui font réfléchir, et qui nous rappellent que la paix et la démocratie ne sont jamais des acquis définitifs.
Patrick de Gmeline, historien militaire, a publié une trentaine d'ouvrages couronnés par une dizaine de prix. Parmi ses titres : Cadets de Saumur, Sous-marins allemands au combat, Tom Morel, le héros des Glières, Chasseurs alpins en Afghanistan, Les As de la Grande Guerre, Charles Nungesser... Mais aussi une biographie de la duchesse d'Uzès (Perrin). Il se spécialise dans les BD historiques aux Éditions du Triomphe.
Le Roman des tsars est un ouvrage de révélations. Vladimir Fédorovski propose des clés originales pour déchiffrer les énigmes des tsars et éclairer leurs zones d'ombre. Les nouvelles techniques scientifiques, notamment l'examen de l'ADN, permettent à l'auteur de mener l'enquête pour suivre l'histoire de ces tragédies sans nom : Pierre le Grand tue son fils, Catherine II organise le coup de force où son mari est assassiné, le tsar Ivan VI devient le masque de fer russe, prisonnier numéro 1 qui est à son tour éliminé, un marquis français manque de devenir maître de la Russie, le tsar mystique Alexandre I ferme les yeux sur l'assassinat de son père, sans parler des secrets de l'attentat meurtrier conte Alexandre II ou des massacres de la famille impériale par les bolcheviks en 1918. Paradoxalement, cet ouvrage est aussi un livre d'actualité. Poutine joue avec finesse, induisant la référence à l'empire des tsars comme symbole de l'ordre et de la grandeur du pays. On saisit ici le pont historique établi par Vladimir Poutine qui se voit lui-même en réincarnation du premier des Romanov choisi par la Providence pour sauver le pays après le temps des troubles post-communistes", au nom de la puissance de la Russie.".
Elle fut la Jeanne d'Arc du XIXe siècle, la femme à abattre, l'égérie des écrivains. Dans La Recherche, Marcel Proust qui l'idolâtrait la baptisera la « reine soldat ». Luchino Visconti rêvait de la porter à l'écran sous les traits de Greta Garbo. Reine déchue du royaume de Naples et des Deux-Siciles, Marie-Sophie en Bavière s'est toujours dérobée aux historiens qui n'ont pressenti son secret qu'à demi. Ce secret, Lorraine Kaltenbach le connaît, sa famille le garde depuis cent cinquante ans.Marie-Sophie était la plus romanesque des soeurs de Sissi. Aussi rebelle que l'illustre impératrice, elle fut autrement plus vivante et charnelle. À vingt ans, elle bluffa l'Europe en abandonnant ses crinolines pour traverser en pantalon la révolution italienne du Risorgimento. À trente ans, elle devint une figure du Paris de la Belle Époque. Que cachait son attirance pour la Ville Lumière ? La nostalgie de sa passion secrète pour un zouave pontifical français, mais surtout Daisy, leur enfant, dont elle ne put jamais faire l'aveu public : le pape, l'empereur François-Joseph, les rois de Bavière, de Naples et des Deux-Siciles auraient eu trop à perdre si ce scandale avait été divulgué. La reine soldat imposera son droit de renouer avec la fille qu'on lui avait arrachée, et s'alliera avec les anarchistes pour châtier ceux qui l'avaient outragée et chassée de son trône.Lorraine Kaltenbach, qui a exhumé ses archives familiales et pérégriné trois ans à travers la France, l'Allemagne et l'Italie, ressuscite les amours cachées de cette combattante, et lève enfin le voile sur la mystérieuse Daisy de Lavaysse.
Ancienne « plume » de ministres, Lorraine Kaltenbach est l'auteure de Championnes (Arthaud), des Chibret, une saga auvergnate (J.-C. Lattès) et de Filles à papa (Flammarion).
Elle disait : « Il y a des êtres qui ne s'éteignent jamais. » La formule pourrait s'appliquer à elle-même : le rayonnement de Grace de Monaco (1929-1982) ne disparaîtra jamais, car son souvenir est resté gravé dans nos coeurs.Authentique star en quelques films, vedette couronnée par un Oscar, actrice fétiche d'Alfred Hitchcock, qui sut mettre en valeur sa distinction, sa classe et sa beauté, Grace Kelly rencontra le prince Rainier au festival de Cannes en 1955. En secret, puis aux yeux du monde, la romance est devenue un vrai roman d'amour.Fidèle à ses amis et anciens partenaires, Grace de Monaco est une femme gaie, directe et généreuse. Son action sociale est la première à être aussi efficace, sérieuse et suivie, ouvrant la voie à l'humanitaire sans gadget ni bluff . C'est aussi une femme pleine d'humour, qui fait face à l'adversité.Jean des Cars signe ici la biographie, enlevée et forte, d'une grande dame, que l'écrivain Anthony Burgess comparait à une déesse et dont Cary Grant répétait : « Elle nous manque. »
Jean des Cars est l'historien des grandes dynasties européennes et a publié plusieurs biographies et récits de référence. Parmi ses derniers ouvrages parus : le Dictionnaire amoureux des monarchies (Plon/Perrin, 2019) ; Des couples tragiques de l'histoire (Perrin, 2020) ; Au coeur des royautés (Perrin, 2021) ; Elizabeth II, la reine - édition du jubilé de platine - et Pour la Reine : hommage à Elizabeth II (Perrin, 2022).
Frank Fools Crow - 1890-1989 -, comme son illustre et célèbre oncle Nicholas Black Elk, aura été toute sa vie le chef cérémoniel et Saint-Homme des Sioux lakotas. Par la mémoire qu'anime en permanence la tradition orale, ses paroles perdurent et insufflent l'énergie, la sérénité que procure la Connaissance liée au Sacré. Si le premier livre, L'Homme-médecine des Sioux, est plus axé sur la vie dans la réserve et sa position de leader spirituel au sein des Oglalas de Pine Ridge, les présentes pages sont consacrées à la spiritualité en action, comment le Pouvoir peut circuler en nous comme l'air dans un os ouvert et creux, comment l'esprit peut-il voyager à de prodigieuses vitesses, comment évoquer, voire parler à l'Être Suprême Wakan Tanka ou à Ses Auxiliaires. Des décennies durant, Fools Crow a conduit les cérémonies les plus importantes comme celle de la loge de sudation, de la danse du Soleil, du Yuwipi, de la Pipe Sacrée, des quêtes de la Vision. Fools Crow répond très clairement aux questions que se pose un vaste public consciemment ou non, sur les Indiens, leur us et coutumes, comment perdurent leurs traditions. L'action de Fools Crow a dépassé le strict cadre des réserves indiennes. Ainsi, avant qu'il ne quitte ce monde, il avait reçu la visite de Robert de Niro venu l'honorer ; une autre fois ce fut le chanteur country John Denver venu parler et chanter ; et, au moment de sa mort, le président républicain George Bush père a envoyé un message aux proches du vieux Saint-Homme. La nature de Fools Crow, son action dans la tribu, ont fait qu'il avait réussi à rapprocher séparément autour de lui des individualités, le mot est faible, très antagonistes. C'est aussi une forme du Pouvoir dont, dans ces pages, il est question.
Thomas E. Mails, ethno-historien, - 1920-2001 - est l'auteur de très nombreux livres sur les traditions, les us et coutumes et les religions sioux, cheyennes, hopis, apaches, cherokees.
Le totalitarisme nazi a mené avec détermination une véritable persécution religieuse, comme le démontrent les actes du Tribunal militaire international de Nuremberg. Le camp de concentration de Dachau a reçu 2 720 religieux provenant de toute l'Europe entre 1938 et 1945. Face à cette barbarie nazie, en Allemagne d'abord puis dans les pays conquis, les chrétiens - membres du clergé ou simples fidèles -, mais également des juifs et des musulmans, se sont livrés progressivement à deux sortes de résistance : l'une spirituelle, l'autre militaire.Certains religieux prirent les armes en s'engageant dans les maquis des Forces françaises de l'intérieur (FFI) ou dans des unités combattantes de la France libre (FFL), tels le père Louis de la Trinité, le rabbin Samuel Klein ou l'imam Abdelkader Mesli. À Paris, les musulmans contribuèrent à des opérations de sauvetage des juifs. Selon l'écrivain Mohammed Aïssaoui, « pendant toute la dernière guerre [mondiale], la mosquée de Paris ne cessa d'apporter son aide à la résistance contre l'Allemagne nazie ». Pas moins de 1732 résistants trouvèrent refuge dans ses caves : des évadés musulmans, mais aussi des chrétiens et des juifs. Le recteur, Sid Kaddour Ben Ghabrit, organisa également quelques filières d'évasion et fournit à des juifs des vrais-faux certificats d'appartenance à la religion musulmane.Petit à petit se tissèrent, dans chaque communauté, des réseaux d'entraide et de secours qui permirent de sauver des milliers de personnes de l'enfer des camps : les établissements scolaires catholiques accueillirent de nombreux enfants ; les réseaux de passeurs protestants parvinrent à en faire fuir d'autres vers la Suisse ; une religieuse et un prêtre orthodoxes s'infiltrèrent jusque dans le Vel' d'Hiv' pour sauver quelques vies.Les actes héroïques de ces hommes et de ces femmes, « qui croyaient au ciel » et étaient animés par les valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité, devaient être salués.
Jean-Paul Lefebvre-Filleau, ancien colonel de la Gendarmerie nationale, est écrivain et conférencier. Surnommé « le détective de l'histoire », il a écrit une vingtaine d'ouvrages et a été récompensé par plusieurs prix littéraires, dont le Grand prix des écrivains de France pour son livre L'Affaire Bernadette Soubirous. L'enquête judiciaire, 1858 (éditions du Cerf), traduit en plusieurs langues. Il est également chroniqueur historique et s'intéresse particulièrement à la Seconde Guerre mondiale. Il a notamment publié aux Éditions du Rocher Ces Français qui ont collaboré avec le IIIe Reich (2017) et Femmes de la Résistance, 1940-1945 (2020).
Non, il n'y a pas eu en France quarante millions de collabos en 1941, devenus quarante millions de résistants en 1944 ! Au-delà des mythes réducteurs et simplificateurs, Dominique Lormier revisite ici l'histoire de la Résistance pour en dévoiler certains aspects cachés ou méconnus.Il explique son rôle primordial en France dans la victoire des Alliés, la remarquable organisation des groupes en Charente, dans le Lot-et-Garonne et les Landes, les réseaux d'évasion du Pays basque, l'action du corps franc Pommiès, l'une des unités les plus remarquables de la Résistance française... Il fait aussi revivre la bataille du Médoc, en avril 1945, quand la brigade FFI Carnot vainc, dans les pires conditions, une puissante poche fortifiée allemande. Mais il n'ignore ni l'ampleur de la délation et de la trahison - qui ont frappé certains maquis et leurs hommes -, ni les incroyables affaires Guingouin et Leblanc - qui ont mis en cause d'authentiques résistants injustement salis par d'anciens collabos après la guerre -, ni les crimes impunis de la Résistance italienne... Enfin, il démontre que, contrairement à ce qui est parfois écrit et affirmé, la Résistance française a joué un rôle efficace dans le sauvetage des juifs.Un ouvrage captivant, reposant sur des documents et des témoignages souvent inédits, qui rappelle aussi que les premiers résistants, aujourd'hui tombés dans l'oubli, venaient de tous les horizons politiques et de toutes les classes sociales.
Historien et écrivain, Dominique Lormier est l'auteur de plus de 150 ouvrages (documents historiques, biographies, littérature, spiritualité). Lieutenant-colonel de réserve, il est également membre de l'Institut Jean Moulin, prix de la Légion d'honneur et chevalier de la Légion d'honneur. Il est l'un des meilleurs spécialistes de la Seconde Guerre mondiale.
Seuls les Sioux qui ont connu Sitting Bull ont pu donner à Stanley Vestal les moyens de finaliser correctement, à leurs yeux, cette biographie, la biographie mère, historique et de terrain, grâce à laquelle d'autres auteurs - universitaires-de-bureau - jusqu'à nos jours, ont pu exister : le Vestal est le « livre-racine » sur Sitting Bull.Quand en 1926 Stanley Vestal rencontre de nombreux Sioux dans les réserves du Dakota, commence la gestation du premier grand livre sur les Indiens. Parmi les Lakotas avec qui il parle de son projet, Vestal retrouve les deux neveux de Sitting Bull : One Bull et White Bull dont la capacité à raconter les événements, à parler de leur oncle, contribuent de façon capitale à la réalisation de ce projet. Sitting Bull est né en 1831 au sein de la bande des Sioux hunkpapas. Dès 1865, les Américains commencent à entendre parler de lui. Après 1868 Sitting Bull émerge de plus en plus comme le leader des Indiens des Plaines que l'armée américaine aura à défier en priorité. De combats en combats, ses partis de guerre finissent par anéantir le 25 juin 1876, à Little Big Horn dans le Montana, le 7e régiment de cavalerie du général Custer. S'ensuivront la fuite au Canada puis le retour, en 1881, aux États-Unis où, après quelques tours de piste dans le Wild West Show de Buffalo Bill, Sitting Bull sera assassiné le 15 décembre 1890 dans la réserve de Standing Rock, Dakota du Nord, par un membre de la police indienne au service de l'armée. Quatorze jours plus tard, le 29 décembre, près de 350 Sioux, essentiellement miniconjous et hunkpapas, dont un grand nombre de femmes et d'enfants, trouvent la mort à Wounded Knee sous le feu de la soldatesque américaine qui se livre à un véritable carnage.
Walter Campbell dit Stanley Vestal, 1887-1957, a grandi dans l'Oklahoma. Ses camarades d'enfance sont alors cheyennes et arapahoes. Après plusieurs années à Oxford et plusieurs autres livres sur les Indiens, il devient professeur d'expression écrite à l'université de l'Oklahoma.
L'invasion arabo-musulmane de l'Espagne wisigothique, initiée en 711 pour culminer en 719 avec la conquête de la Gaule narbonnaise, a été l'événement aux conséquences les plus considérables de l'histoire d'Espagne.On oublie souvent que, pendant des siècles, la majeure partie de la population fidèle à la religion chrétienne et la minorité juive ont été soumises à un régime de très forte discrimination. Celui-ci reposait sur la ségrégation sociale, l'absence de liberté religieuse, l'exploitation économique et fiscale, l'immersion culturelle et, en cas de protestation ou de révolte, sur la plus sévère répression. La dureté de ce régime s'est accentuée au fil du temps et a fini par provoquer, dès le XIIe siècle, la complète disparition des communautés chrétiennes et juives d'al-Andalus.Ce livre offre une vision complète de la situation de ces chrétiens espagnols, appelés mozarabes, unique peuple européen médiéval à avoir vécu pendant tant de générations sous la rigueur de la dhimma. Il permet de mieux faire connaître la réalité de leur vie, loin des rêves et falsifications intéressées qui alimentent le mythe de la convivialité pacifique entre cultures et religions construit en marge de la vérité de l'histoire.
Rafael Sánchez Saus est professeur d'histoire médiévale à l'université de Cadiz. Auteur d'une douzaine d'ouvrages, il est considéré comme l'un des meilleurs spécialistes de la frontière entre maures et chrétiens dans l'Espagne médiévale.
À seize ans, la future reine du cancan est blanchisseuse. Mais le soir, Louise Weber «emprunte » les robes des clientes pour courir à l'Élysée-Montmartre. Celle que l'on va surnommer La Goulue se fait rapidement remarquer par sa gouaille et son culot : puisqu'il est interdit aux femmes d'entrer dans un lieu public sans être accompagnées par un mâle, elle arrive au Moulin Rouge avec un bouc en laisse ! Immortalisée par Toulouse-Lautrec et Renoir, elle s'impose dans le milieu mondain et côtoie le prince de Galles, le shah de Perse, le baron de Rothschild... avant de devenir dompteuse de fauves et de tomber en disgrâce.À partir de son journal intime et diverses recherches menées notamment aux archives de la société des amis du Vieux Montmartre, Maryline Martin a dessiné le portrait tendre et intimiste d'une figure incontournable de la Butte : une femme libre, fantasque, généreuse et attachante.
Journaliste littéraire, Maryline Martin a écrit des nouvelles et des romans dans lesquels elle s'interroge sur la place et le rôle des femmes dans l'histoire.
À travers l'évocation de 206 résistantes, Jean-Paul Lefebvre-Filleau rappelle le rôle tenu par ces femmes d'un grand courage : cheffes de réseau, adjointes à un chef de réseau, agentes de liaison, agentes de renseignement, convoyeuses, opératrices radio, hébergeuses de résistants ou d'enfants juifs, boîtes à lettres, rédactrices de tracts ou de journaux clandestins, assistantes auprès des familles des fusillés et déportés, saboteuses, combattantes des Forces françaises de l'intérieur (FFI) et des Forces françaises libres (FFL) ou des Forces alliées.L'histoire de la Seconde Guerre mondiale ne peut s'écrire sans évoquer la mémoire de ces femmes héroïques. L'une d'entre elles, Germaine Tillion, rappellera que « en 1940, il n'y avait plus d'hommes. C'étaient des femmes qui ont démarré la Résistance ». Pourtant, après la guerre et jusqu'à aujourd'hui, l'action des femmes résistantes n'a pas été suffisamment mise en exergue, alors qu'elles ont oeuvré à presque tous les postes essentiels.Par ce document, où se retrouvent des inconnues et d'autres devenues célèbres (Lucie Aubrac, Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle...), l'auteur rend justice à celles qui ont péri sur le chemin de la liberté.
Jean-Paul Lefebvre-Filleau, ancien officier supérieur de la gendarmerie nationale, est écrivain et conférencier. Surnommé « le détective de l'histoire », il a écrit une vingtaine d'ouvrages et a été récompensé par plusieurs prix littéraires, dont le Grand Prix des écrivains de France pour son livre L'Affaire Bernadette Soubirous, l'enquête judiciaire de 1858 (Éditions du Cerf), traduit en plusieurs langues. Il est également chroniqueur historique et s'intéresse particulièrement à la Seconde Guerre mondiale. Ces Français qui ont collaboré avec le IIIe Reich est paru aux Éditions du Rocher en 2017.
« La trilogie des Sioux de Hyde représente une référence dans l'histoire des Indiens d'Amérique du Nord. Son travail était révolutionnaire et innovant, à la fois dans la méthode et dans les détails à tel point que ses livres ont servi de modèles aux historiens qui lui ont succédé. »Raymond J. DeMallie
L'avènement de cette trilogie sur les Sioux, rédigée de 1937 à 1961, demeure une étape unique quant à l'utilisation de sources écrites allant du XVe au XIXe siècle auxquelles s'ajoutent des témoignages directs par ceux ayant vécu les dernières décennies de la fin d'un monde. Des premières migrations dès 1650 aux années 1890, l'ouvrage reconstitue méticuleusement l'histoire des Sioux tetons-lakotas : fratricide guerres intertribales, affrontements contre l'armée américaine, conflits avec les marchands de la Frontière et les agents de réserve. Quant aux chefs, Hyde démontre que la dynamique de cette histoire a pour beaucoup procédé du succès ou de l'échec de ces derniers à comprendre la futilité de résister aux Américains. En ce sens il établit les différences entre le duo Sitting Bull-Crazy Horse et le duo Red Cloud-Spotted Tail, celui-ci ayant eu la patience, la diplomatie d'effectuer l'inévitable transition du passage des siècles de liberté à l'enferment dans les réserves.
George E. Hyde (1882-1968) est l'auteur de nombreux ouvrages sur les Indiens des Plaines dont Les Premiers peuples des Plaines traduit dans la présente collection.
Quand les bourreaux, le 3 avril 1881, vinrent chercher Nikolaï Kibalchich, l'assassin du tsar, ils trouvèrent dans sa cellule le plan d'une fusée. Le rêve de conquérir l'espace que tant de poètes et d'écrivains avaient imaginé prenait forme au pied d'un échafaud. Un prophète russe des sombres forêts, Constantin Tsiolkovski, un membre du parti nazi, Wernher von Braun, un déporté du goulag, Sergueï Korolev, une mathématicienne noire victime de la ségrégation, Katherine Johnson, vont poursuivre l'oeuvre du condamné à mort, jusqu'au merveilleux envol vers la LUNE, le 21 juillet 1969.Stéphane Koechlin nous amène à la rencontre des anti-héros qui ont fait l'histoire. Ce récit d'aventures nous emmène dans un XXe siècle aussi fabuleux que tragique, au coeur de la terrible bataille de Leningrad, dans les camps de concentration soviétiques et nazis, là où des hommes et des femmes regardèrent les étoiles et se dirent qu'une bombe pouvait servir à autre chose qu'à détruire des villes entières.
Stephane Koechlin, essayiste et romancier, a publié des livres sur la guerre (La Légende du Baron rouge et Les Cinq vies d'Ernst Udet), le crime passionnel (Juré) et la musique à travers les grandes figures protestataires qui ont fait le XXe siècle (Bob Dylan, James Brown...)
Après Élisabeth II, sa grand-mère, le prince William est le membre de la famille royale préféré des Britanniques, qui voient en lui le roi dont ils ont toujours rêvé.De la naissance du duc de Cambridge, le 21 juin 1982, jusqu'à aujourd'hui, Pierrick Geais nous raconte ce destin romanesque où joies et drames se mêlent. Une vie marquée par les épreuves, dont la disparition tragique de sa mère, Lady Diana, qui a ému le monde entier. William a alors quinze ans : pour lui, rien ne sera plus jamais comme avant. Sous le regard protecteur de la reine et du prince Charles, son père, il doit apprendre à esquiver les paparazzis. De l'école maternelle aux bancs de l'université, la formation d'un futur monarque n'est pas de tout repos. Un temps surnommé « William le Terrible », il est sauvé de ses démons par l'amour, qui porte un doux nom : Kate Middleton. De ce «mariage du siècle », qui redore l'image de la monarchie, naissent trois enfants chéris par tout un royaume. Mais la tristesse et la douleur s'invitent de nouveau dans le coeur de William avec la mort du prince Philip, son grand-père, et l'exil de son frère adoré, le prince Harry.Une plongée passionnante dans la vie extraordinaire d'un prince qui cultive sa part de mystère.
Journaliste à Vanity Fair, Pierrick Geais, spécialiste des familles royales et des têtes couronnées, a publié L'Élysée à la plage, qui raconte les vacances présidentielles sous la Ve République, en 2021 aux éditions du Rocher.
Depuis des décennies, la défaite française de 1940 hante toujoursla mémoire collective comme un épisode honteux de l'histoirenationale, durant lequel l'armée française se serait effondréeen quelques jours, contre des troupes allemandes surpuissantes etinvincibles.Réalité des forces en présence, erreurs ducommandement, résistance militaire héroïque, exploits méconnus,sacrifices oubliés, récits de civils pendant l'exode ou sous lesbombardements... Dominique Lormier, comme il l'a fait dans LesVérités cachées de la Seconde Guerre mondiale, a mené une enquêteminutieuse. Son livre passionnant, reposant sur des documents et destémoignages inédits, et sur les archives militaires françaises etallemandes, revient sur les véritables raisons de la défaite de1940 et révèle beaucoup de non-dits sur cette période houleuse quireste encore à découvrir.
Historien et écrivain, Dominique Lormierest l'auteur de plus de 140 ouvrages (documents historiques,biographies, littérature, spiritualité). Lieutenant-colonel deréserve, il est également membre de l'Institut Jean-Moulin, prixde la Légion d'honneur et chevalier de la Légion d'honneur. Ilest l'un des meilleurs spécialistes de la Seconde Guerre mondiale.
L' Amour avec un grand A. Dans un très beau texte, parseméd' exemples ancrés dans la réalité, Michel-Marie Zanotti-Sorkine entre avec délicatesse dans ce qu' est l' Amour, le grand, levrai. Sans jamais désespérer, il montre combien l' Amour a besoind'un cadre et de temps, de patience et d' écoute pour atteindreson plein épanouissement. De l' enfance à l' âge d' homme enpassant par l' adolescence, de la rencontre de l' être aimé à la viecommune, comment s' aimer et s' aimer bien ?Michel-Marie Zanotti-Sorkine répond : « [...] l' Amour, le vrai,l' enivrant, le fort, l' éclatant, l' absolu, l' irrésistible et l' immuable,vous désire depuis la nuit des temps, vous espionne à tous âgeset sur tous les fronts, vous guette sur chaque seconde, et surtout,vous espère, vous attend et vous veut, pour qu' un brin d' éternitédescende en votre temps. »
En revisitant, faits à l'appui, des figures mythiques de notre histoire, Claude Mossé, historien et conteur, fait litière des images d'Épinal pieusement transmises par la légende pour replacer faits et personnages dans le contexte de leur temps. Ce traitement on ne peut plus décapant offre au lecteur bien des surprises - dont la moindre n'est pas la véritable réhabilitation de Néron à laquelle se livre l'auteur. Les saints médiévaux en revanche, saint Louis et Jeanne d'Arc, par leurs imperfections bien humaines, en deviennent moins impressionnants. Une entreprise authentiquement salutaire donc, à la lecture de laquelle tout esprit curieux trouvera à la fois un grand plaisir et un intérêt qui, au fil des pages, ne se dément pas.
Claude Mossé, Provençal, historien de formation, est l'auteur de nombreux ouvrages de vulgarisation historique. Il a longtemps été grand reporter pour la Radio-Télévision suisse romande.
Après des décennies de témoignages, d'ouvrages, d'articles, de documentaires télévisés et d'émissions radio, on croit tout connaître de la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, aux mythes de la propagande des belligérants de cette époque sont venues s'ajouter les thèses fumeuses de certains auteurs et médias, qui continuent de véhiculer une idéologie formatée et sans nuances.Cet ouvrage captivant, reposant sur des documents et des témoignages inédits, balaie de nombreux clichés : la France et ses Alliés pouvaient gagner la guerre en 1940 ; les Français sont tous des collabos et des antisémites ; la Résistance française est surestimée et a été inefficace ; Mussolini a toujours été acquis au nazisme ; le débarquement et la bataille de Normandie sont avant tout une victoire américaine... Dominique Lormier revient sur ces affirmations et révèle ici quelques-unes des vérités cachées de cette période cruciale du xxe siècle.
Historien et écrivain, Dominique Lormier est l'auteur de plus de 140 ouvrages (documents historiques, biographies, littérature, spiritualité). Lieutenant-colonel de réserve, il est également membre de l'Institut Jean-Moulin, prix de la Légion d'honneur et chevalier de la Légion d'honneur. Il est l'un des meilleurs spécialistes de la Seconde Guerre mondiale. Parmi ses derniers ouvrages : Ces chrétiens qui ont résisté à Hitler, Artège, 2018.